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L'opérateur de mobilité Clem est derrière plus de 80 services d’autopartage ouverts dans 220 villes et villages en France.
Depuis sa création en 2010, Clem s’est retrouvé à la concrétisation de nombreux projets pour l’équipement en services d’autopartage de voitures et utilitaires électriques destinés aux particuliers et professionnels de villes et villages en France. Président fondateur, Bruno Flinois présente quelques grandes lignes d’une aventure que l’on sent à la fois innovante, dense et passionnante.
Une vision pour 2030
Bruno Flinois définit « Clem comme un opérateur de mobilité électrique partagée qui gère des véhicules et des bornes de recharge ». Le positionnement de l’entreprise est particulier : « Clem est le seul opérateur à proposer des services d’autopartage entièrement décarbonés. Nous avons une double plateforme à partir de laquelle nous gérons 580 véhicules et 750 bornes à travers 80 projets répartis dans 220 villes et villages. Nous avons très peu de concurrence ».
Quatorze ans après le lancement de Clem, l’objectif de départ est toujours en ligne de mire : « Ma vision d’entrepreneur depuis le premier jour, c’est qu’à horizon 2030 toutes les communes soient équipées d’une solution de mobilité partagée, avec un ou deux véhicules a minima dans chaque village. Avec Clem, le maire d’une ville ou le président d’une agglomération peut offrir une solution décarbonée pour se déplacer à ceux de son territoire qui n’ont pas accès aux transports en commun ou ne peuvent pas avoir leur propre véhicule ».
Sur place, le service doit répondre au plus près aux besoins des habitants auxquels il s’adresse : « A l’Ile-aux-Moines, dans le Morbihan, c’est un Renault Kangoo pickup réalisé un peu sur mesure qui est proposé en autopartage. Il sert à transporter des bagages depuis le port, mais aussi pour aller à la déchèterie. Il permet d’éviter à des habitants de l’île d’avoir une voiture individuelle rien que pour cela ».
Moins de 100 habitants
La plus petite commune équipée d’un service d’autopartage par Clem compte moins de cent habitants : « Elle est située dans le Pays du Lunévillois. Le président avait décidé que chacune des communes de l’intercommunalité aurait son service. De telle sorte que tout habitant du territoire puisse avoir accès à l’autopartage à moins de vingt minutes à pied de chez lui ».
Même avec une population relativement peu nombreuse, la fréquentation peut être très importante : « C’est le cas de Villerouge-Termenès dans l’Aude. Avec 750 habitants, les deux véhicules électriques – une Renault Zoé et un Peugeot e-Partner utilitaire – tournent tous les jours. C’est en raison d’une densité importante autour de son centre-bourg. Ils sont 500 à être à moins d’un kilomètre d’un VE. Il n’y a pas de limite basse en nombre d’habitants pour équiper une commune d’un service d’autopartage ».
Une des cibles de Clem, « ce sont les 14 000 communes qui se trouvent dans les zones de revitalisation rurale. Environ 10 000 seraient dans le même cas que Villerouge-Termenès, c’est-à-dire avec une majorité d’habitants à proximité d’un véhicule électrique si un service d’autopartage était ouvert. Un rapprochement pourrait être effectué avec les maisons France services ». En décembre dernier, ces dernières étaient au nombre de 2 700, regroupant en un même lieu plusieurs services publics, combinant accueil physique et accompagnement numérique.
Région Centre-Val de Loire
Une petite nouveauté pour Clem qui intégre le programme Rémi (Réseau de mobilité interurbaine) : « C’est la première fois que nous travaillons à l’échelle d’une région. Petit à petit, nous sommes en train d’équiper de services d’autopartage la cinquantaine d’intercommunalités du Centre-Val de Loire, depuis les grandes villes jusqu’aux villages. Cette région est la première à exercer la compétence d’autorité organisatrice des mobilités (AOM) au niveau local, selon les dispositions de la loi Lom ».
Concrètement, « l’objectif de François Bonneau, le président de la région, est d’installer 52 stations en 24 mois. Nous avons commencé dans le courant de l’année dernière. Douze stations ont déjà été ouvertes. Nous nous assurons au préalable qu’il y a bien un usage. Elles ont chacune une capacité de deux véhicules électriques. Le plus souvent, elles démarrent avec un seul. En 2025, il devrait y en avoir deux partout. C’est important pour garantir le service, notamment en cas de révision des véhicules ».
La collaboration concernant ce programme qui « marie Clem et Rémi », selon l’expression du président de la collectivité, embarque deux autres entreprises : « Il s’agit de Transdev et RATP Dev qui sont délégataires du service public sur ce territoire. François Bonneau est très supportif de notre solution. Il est présent à toutes les inaugurations de station et a invité le ministre des Transports. Le gouvernement est donc au courant et d’autres régions regardent ce qui se passe en Centre-Val de Loire. Après le covoiturage et le vélopartage, l’autopartage arrive naturellement. On peut s’attendre à un développement dès 2025 le concernant ».
Quelques chiffres pour se repérer
Différentes possibilités sont ouvertes aux collectivités relativement modestes pour mettre en place un service d’autopartage : « L’une d’elles consiste à exploiter un véhicule électrique de la flotte qui sert habituellement aux employés de la commune. Le week-end et le soir en semaine, il peut être mis à la disposition des habitants. Ce fonctionnement est éligible au fonds vert pour la ruralité. La commune bénéficie ainsi de 50 % d’aide pour l’investissement. Ces collectivités sont poussées actuellement à verdir leur flotte. Notre plateforme est capable de prioriser les réservations selon les besoins de service ».
Clem est co-constructeur des solutions appelées par les collectivités : « Elles sont propriétaires des véhicules, et nous, nous gérons le service de A à Z. Elles décident du nom de leur service – par exemple Lulu ou Libelul -, du choix des véhicules électriques et de la tarification. Selon un modèle très précis, nous leur reversons les sommes collectées. Nous opérons le service, quelles que soient la marque des véhicules acquis neufs ou d’occasion et la capacité des batteries ».
En chiffres : « Selon le modèle de véhicule choisi, une station qui comprend aussi le matériel de recharge coûte entre 50 000 et 80 000 euros TTC. Avec les aides, une petite commune rurale va bénéficier d’environ 50 % de subventions. Ca peut même grimper jusqu’à 80 %. Notre gestion du service est facturée 5 000 euros à l’année. Avec des tarifs très bas pour la location aux utilisateurs locaux, le reste à charge pour la commune est de l’ordre de 4 000 à 5 000 euros par an. Ce qui pèse en moyenne juste quelques euros par habitant de la commune ».
Pour les Parisiens et Franciliens aussi
En région parisienne, les besoins sont différents : « Notre expérimentation à Paris figure parmi les plus grosses d’Europe. Nous avons déployé cent camionnettes pour la logistique dans la métropole. Elles sont effectivement exploitées à hauteur de 60 % pour cela. Le reste, ce sont des artisans et commerçants. Mais aussi pas mal de particuliers dans les week-ends, pour déménager ou revenir avec des achats volumineux réalisés chez Ikea ou dans les supermarchés. Comme le service n’est pas cher, les gens n’hésitent pas à réserver dans un autre arrondissement que le leur ».
Autre expérimentation avec le projet TacTic : « Ca se passe à Rueil-Malmaison, en collaboration avec le maire Patrick Ollier qui est aussi le président de la métropole du Grand Paris. Le projet préfigure de nouveaux services de la logistique du dernier kilomètre, avec deux types de besoin couverts : une camionnette pour les gros volumes, et un vélo cargo pour les charges moins encombrantes ».
Un Nissan e-NV200 est déjà disponible : « Demain ce seront peut-être des Renault Kangoo, Peugeot e-Partner, Citroën ë-Jumpy, etc. L’idée est d’équiper de ce service à des tarifs accessibles les 137 villes de la métropole. Le vélo cargo sera disponible à Rueil-Malmaison dans deux mois. Il nous fallait auparavant disposer d’un abri en voirie. Trop volumineux pour être installé sur un trottoir, il sera localisé sur la place Richelieu ».
Avec un fonctionnement autonome : « Ce sera grâce aux panneaux photovoltaïques sur le toit qui rechargeront les batteries. Elles seront au nombre de deux. Le soin est laissé à l’usager de faire l’échange de pack et de mettre en charge celui qui est vidé de son énergie ».
Service de proximité…
La durée de location peut être assez étendue : « C’est par exemple de trente minutes à trois jours dans les zones rurales. Avec une autonomie en moyenne de 250 kilomètres, l’utilisateur n’a en général pas besoin de recharger le véhicule pour des déplacements en local ou dans le département. Nous ne fournissons que l’énergie au départ. S’il veut aller plus loin, à lui de trouver sa solution pour brancher le véhicule. Il y a pas mal de bornes rapides aujourd’hui un peu partout en France ».
La plateforme de Clem est compatible avec toute forme de partage de mobilité : « Par exemple avec les vélos électriques, dont les modèles cargos. Nous avons à ce sujet de bons services ouverts en habitat collectif avec Cogedim. Dans tous les cas, ce sont des véhicules de moins de 3,5 tonnes. Nous avons eu des expérimentations avec des quadricycles comme la Citroën Ami, mais ce n’est plus possible aujourd’hui en raison des compagnies qui ne veulent plus les assurer en autopartage, ou à des tarifs dissuasif ».
D’autres énergies ont aussi été envisagées : « Au début, nous avions pensé au GNV également. C’était quand il était possible d’avoir de petits compresseurs à installer sur une arrivée de type domestique. Maintenant, il faudrait une station qui dépasserait nos usages. Pour demain, on ne s’interdit pas l’hydrogène. Cette solution met cependant du temps à éclore ».
Dans la Vésubie, un groupe de citoyens motivés veut faire germer des idées neuves dans la vallée. Retenez son nom, car il compte bien faire parler de lui: Collectif de la transition en Vésubie Valdeblore.
"Tout découle d’Alex. Après la catastrophe, il fallait tout reconstruire. On s’est dit: pourquoi ne pas le faire différemment, en expérimentant", souligne Hélène Martin, de l'association Les Potagers de la Vésubie.
Pour fédérer, le collectif a agrégé une partie du tissu associatif enraciné dans ce territoire de montagne, très vulnérable aux aléas climatiques, comme l’a confirmé le passage cet automne de la tempête Aline. "Après cette deuxième épreuve, il y a eu un ras le bol dans la population", relate cette habitante de Saint-Martin-Vésubie.
Un "fab lab" rural
Boosté par un premier événement il y a un an, les Etats généraux de la transition écologique, le collectif, qui réunit 140 adhérents dont un noyau dur d’une vingtaine de motivés, s’est structuré par groupes thématiques pour passer à l’action: mobilités, énergie, low-tech…
"Ce qu’on veut, c’est devenir une vallée expérimentale, un fab lab pour essaimer nos expérimentations, notre savoir faire, nos résultats", explique Eric Comoglio, président depuis 2001 de l’association Vésubie découverte, et cheville ouvrière de l’initiative.
Co-stop, stérilisateurs de bocaux à l'énergie solaire, achats groupés...
Ensemble, les citoyens phosphorent. Ainsi, le groupe "achats groupés" planche sur l’acquisition de denrées alimentaires. "De la farine, dans un premier temps. Puis, pourquoi pas du vinaigre, du bicarbonate, voire du combustible pour se chauffer", détaille Hélène Martin.
Une commande de 30 tubes solaires pour stériliser des conserves est aussi dans les tuyaux, ou encore des tutos pour construire son four solaire.
"Chaque jour, 600 véhicules quittent la Vésubie pour aller vers Nice, avec seulement une personne à bord", constate par ailleurs Hélène Martin. Pour contrer ces chiffres, et ainsi limiter les émissions de gaz à effet de serre générées par ces trajets, le collectif réfléchit à relancer, via une application, le covoiturage mais aussi le "co-stop".
"Au bord de la route, cela pourrait prendre la forme de panneaux avec une marmotte devant lesquels il suffirait de se placer. Quand une voiture équipée du stickers marmotte passe, on sait alors qu’il s’agit d’un conducteur volontaire. L’idée, c’est aussi de sécuriser le stop pour les jeunes", détaillent Hélène et Eric.
Rendre la vallée résiliente aux crises
En filigrane, un enjeu de fond se dessine. Le même que celui qui a motivé les citoyens de l'association Remontons La Roya, autre vallée azuréenne éventrée par les catastrophes climatiques. "On pense aussi à des jardins partagés, par exemple. Faire de la transition écologique, d’accord. A condition d’aller vers la résilience. Comment consommer autrement, se préparer à des pénuries? Alex a montré qu’on n’avait aucune autonomie ni en nourriture ni en eau. Plus récemment, lors de la tempête Aline, il a fallu approvisionner Venanson en eau par hélicoptère", retrace Eric Comoglio.
Ici, on planche aussi sur comment remettre en circulation les canaux d’irrigation. "Seuls 30% sont aujourd’hui utilisés en Vésubie", relate Hélène Martin.
Animations et éducation au programme
Pour faire germer la dynamique, le Collectif de la transition en Vésubie Valdeblore compte bien occuper l’espace public. A son actif: déjà plusieurs ciné-débats.
"On réfléchit à comment intervenir dans les écoles, au collège de Roquebillière, au lycée de Valdeblore. Il y a une difficulté à séduire les jeunes, mais pour faire cette transition, on veut les embarquer", lance Eric.
Un groupe apolitique à disposition pour aider
Afin de "passer des mots à la mise en œuvre", ces citoyens motivés en appellent à toutes les bonnes volontés. "Ce territoire, c’est 6000 personnes, il y a du potentiel! Mais parfois, les gens préfèrent ne pas savoir, ils se détournent. Le défi, c’est de les ramener à adhérer de près ou de loin à l’importance de la transition", pose Eric. "Leur dire, que ce n’est ni un truc de bobos ni d’illuminés mais du pratico-pratique", rebondit Hélène.
Apolitique, le groupe, résolument constructif, espère "avoir l’oreille de tout le monde". "On aimerait juste dire aux maires, aux élus du coin : on a des experts avec nous, comment est-ce qu’on pourrait vous aider?", renchérit la fondatrice des Potagers de la Vésubie.
https://www.facebook.com/LespotagersdelaVesubie06/?locale=fr_FR
https://www.facebook.com/transitionvesubievaldeblore
contact.vesubie@gmail.com
Le projet était dans les cartons depuis plusieurs mois. Début août, Roller Galaxy a débarqué dans la cité des festivals! À l’origine de cette association, Thaïs Coupet, star d’Instagram et monitrice de patin à roulettes.
L’association est basée à Cannes, mais le but est d’organiser des événements dans toute la région, de Nice à Marseille", précise la trentenaire.
Des soirées roller disco et "aperoller", des initiations au roller quad et au skatepark, des ateliers d’entretien du matériel ou encore des projections de films sur l’histoire du roller…
C’est en fédérant une communauté à travers ses cours et via Instagram (où près de 50.000 personnes suivent ses aventures!) que Thaïs a eu l’idée d’une association.
"Je donne des cours individuels et collectifs depuis plus d’un an, et je voulais mettre en place quelque chose d’accessible au plus grand nombre, parce que tout le monde ne peut pas se payer des cours."
À travers Roller Galaxy, la trentenaire souhaite fédérer et partager les valeurs de cette discipline: inclusivité, transmission, partage, entraide, solidarité…
"La sécurité, dans tous les sens du terme, que ce soit durant la pratique ou dans l’espace public, est aussi très importante pour nous. L’idée est d’aider les personnes qui ont envie de se lancer mais qui n’osent pas. Tout le monde est le bienvenu, peu importe son niveau ou son âge."
C’est d’ailleurs le message passé à travers le logo, qu’elle a imaginé : un squelette qui essaye d’attraper un patin posé sur l’anneau de saturne. "Un squelette, c’est neutre, on ne sait pas si c’est un homme, une femme, ni son âge… ça représente bien l’association! Je voulais créer une identité visuelle forte et j’aime tout ce qui touche à l’espace et aux années 60/70."
Un dessin que l’on retrouve notamment sur les t-shirts vendus lors des événements: "de la seconde main, floquée par une artiste locale!"
C’est l’un des enseignements de notre enquête participative sur les transports en commun. Les quelque 600 participants ont placé leur prix dans le top 5 des points noirs à améliorer. Dans les Alpes-Maritimes, c’est un frein pour plus de 37% des répondants. Alors que le président de la métropole
Comment la petite ville de Vence a créé 3 navettes gratuites pour rejoindre le centre
Le réseau concerné. À Vence, commune d’environ 19.000 habitants, 3 lignes, reliant le centre ville à des quartiers périphériques, sont gratuites pour tous depuis 2021. Elles opèrent deux rotations par heure, de 6h45 à 19h, du lundi au samedi, et desservent "les 5 km autour du centre les plus énergivores en voiture", dixit la ville.
Comment ça s’est fait. C’était une promesse de campagne de l’actuel maire, Régis Lebigre, élu en juillet 2020. "L’idée, c’est de redonner du pouvoir d'achat à la population qui fait de petits trajets pour aller faire ses courses et éviter une deuxième voiture. En ralliant gratuitement le centre, on soutient aussi le petit commerce local. On évite aussi de la pollution", invoque ce dernier. Pour que la mesure se concrétise, l’élu a plaidé sa cause "auprès de la métropole [Nice Côte d’Azur], qui a la compétence transport". Côté montage: les services métropolitains ont apporté leur expertise pour l’élaboration des tracés. Les bus sont également ceux de la métropole. La ville finance le manque à gagner.
Le financement. Pour assumer cette gratuité, "la ville verse à la métropole entre 120.000 et 130.000€ de contribution annuelle. C’est absorbable dans notre budget", détaille le maire, pour qui "tous les équipements publics n’ont pas à être rentables". À Vence, le coût de ces navettes se chiffre donc à 9€ annuels par habitant. Trop, pour l'opposition qui parle de "quoi qu'il en coûte". "C’est infiniment moins que de construire des parkings, dont on sait qu’une place en souterrain représente pour la collectivité environ 20.000€. Ou que le coût en entretien et en carburant d’une voiture", dixit l’élu. Selon une étude réalisée par le site de covoiturage Mobicoop, le coût annuel moyen de détention d’une voiture individuelle représenterait 10% du budget d’un ménage, soit près de 6.000€ (entretien, carburants, assurance, stationnement, péages…).
Est-ce que ça fonctionne? "On est entre 5.000 et 6.000 passagers par semaine", invoque la ville, qui souligne le côté intergénérationnel de ces navettes, mixant "lycéens, personnes modestes ou encore assistantes maternelles…". Convaincue "de l'impact positif, tant environnemental que social", l’association environnementale vençoise V.I.E compte néanmoins évaluer les effets de ce service en menant une enquête auprès des usagers tout au long du mois de novembre. "La gratuité est peut-être plus facile à mettre en place à l'échelle de la commune que de l'intercommunalité, concède, quant à lui, le maire de Vence. Oui, c'est un gros travail à faire en amont à faire sur le ratio coût/utilisation. Mais chaque commune peut trouver sa solution, il faut essayer, il faut se lancer", conclut Régis Lebigre.
La gratuité, "à envisager avec précaution", selon des experts
Dunkerque, Châteauroux, Bourges… En France, une quarantaine de territoires disposent de transports gratuits, soit 464 communes desservies. Environ 2 millions d’habitants en bénéficient, selon l’Observatoire des villes du transport gratuit. Un organisme scientifique qui veut pallier le manque de données consolidées sur cette alternative.
Ainsi, une récente étude, financée par l’Agence pour la transition écologique (Ademe) et menée par une association de chercheurs à Dunkerque, montre l’effet incitatif de la gratuité sur des automobilistes peu habitués à emprunter le bus avant. Faire des économies est la première raison invoquée.
Dans son Guide pour une mobilité quotidienne bas carbone, l’association scientifique The Shift project, qui milite pour une économie bas carbone, conseille néanmoins d’envisager cette gratuité "avec précaution".
Pour cela, elle s’appuie sur un rapport "pour objectiver le débat", publié en 2019 par le Groupement des autorités responsables de transport.
Celui-ci met en garde contre un impact en matière de fréquentation qui ne peut perdurer qu’à condition de mettre en place des "actions de développement de l’offre".
Il pointe la difficulté de mise en œuvre pour "les réseaux de grande taille" ainsi que "le danger potentiel d’une politique qui, privant les collectivités locales d’une partie de leurs ressources, limiterait ensuite la capacité financière de celles-ci de mettre en œuvre d’autres mesures en faveur des modes de transport bas carbone (pistes cyclables, service de covoiturage…".
La gratuité, une solution à consciencieusement peser.
En 2019, le Pays de Grasse se posait comme précurseur du covoiturage domicile-travail dans l’ouest du département en scellant son partenariat avec Klaxit, l’opérateur numéro un dans ce domaine. Rejoint plus tard par Cannes Pays de Lerins puis la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis.
Ils sont aujourd’hui 3.500 inscrits sur le Pays de Grasse dont 2.000 covoitureurs réguliers et 27.000 trajets réalisés au 1er trimestre 2023. Sur Cannes Pays de Lerins, il y a 5.000 covoitureurs inscrits sur Klaxit, dont 50% sont des utilisateurs réguliers. Enfin sur la Casa, qui a rejoint le dispositif au mois de juin, on dénombre déjà 8.000 inscrits et 22.000 trajets réalisés en cinq mois, soit entre 500 et 600 trajets par jour. Et un très fort potentiel à développer encore avec le bassin d’emplois de la technopole.
Alors comment relever ce challenge?
"Pour que ça marche, il faut créer très vite une masse critique d’utilisateurs qui permettent à la communauté de fonctionner", explique François Fantin, le directeur Régional du Développement chez BlaBlaCar Daily qui a racheté il y a peu Klaxit.
Gratuit pour le passager, le conducteur rémunéré
Et pour cela le levier le plus efficace, "c’est l’implication des collectivités territoriales à travers le subventionnement des trajets qui se font via l’application Klaxit", comme c’est le cas ici à l’ouest du département des Alpes-Maritimes.
Explications. Sur le Pays de Grasse, Cannes Pays de Lerins et la Casa, la course est gratuite pour le passager, indépendamment de la distance parcourue. Et le conducteur est subventionné: 1,5 euro pour un trajet entre 2 et 15km, 10 centimes de plus par km entre 15 et 30km et 3 euros pour les trajets de plus de 30km. Ainsi, le maximum journalier pour un conducteur est de 24 euros par jour s’il prend 4 passagers pour l’aller et le retour.
Quand on part par exemple de Nice Nord pour le Plan-de-Grasse, un trajet (47km pour un aller simple) c’est 8 euros en moyenne entre les péages et l’essence. En covoiturant, le conducteur divise donc ses frais par 2 ou 3. Le covoiturage devient alors un moyen pérenne, durable et écologique de maîtriser son budget automobile en réduisant son empreinte carbone.
L’appui des entreprises
À l’incitatif financier, s’ajoutent aussi la communication des collectivités mais aussi, et surtout même, un réseau d’entreprises du secteur qui peuvent elles aussi communiquer auprès de leurs salariés. "S’appuyer sur des entreprises c’est en effet se donner le plus de chances de développer le covoiturage, car au départ vous vous adressez à des salariés qui vont aller au même endroit et qui aiment covoiturer ensemble car ils appartiennent à la même boîte. On crée ainsi le socle plus facilement." Sur le Pays de Grasse, une dizaine d’entreprises jouent ce jeu-là, comme le centre hospitalier ou le groupe Robertet. Sur la Casa, Amadeus ou encore Air France ont aussi adhéré.
"La clé de la réussite, c’est bien une alliance entre les différentes collectivités et les gros employeurs du secteur, confirme François Fantin. Nous ne sommes qu’au début de l’histoire. Le potentiel de développement du covoiturage de courte distance est énorme par rapport au nombre d’autosolistes, les 3/4 des conducteurs, sur les routes."
Et à l’avenir, il faudra aussi sans doute le combiner avec d’autres démarches comme les parkings dédiés au covoiturage et des voies de circulation réservées.
PALM BUS est le réseau de transport public de la Communauté d’Agglomération des Pays de Lérins, composée des villes de Cannes, Le Cannet, Mandelieu-la Napoule, Mougins et Théoule-sur-Mer.
De nouveaux services de mobilité
Dans le cadre de sa politique de développement de la mobilité durable sur son territoire, l’agglomération Cannes Lérins propose de nouveaux services pour favoriser l’usage du vélo :
La location de vélos à assistance électrique (VAE),
Des abris vélos collectifs et sécurisés, à proximité d’arrêts du réseau « Palm Bus », pour favoriser l’intermodalité.
Service de location de vélo à assistance électrique (VAE)
Vous ne savez pas si le vélo à assistance électrique est fait pour vous ?vlo-2.png
Vous avez des questions sur son usage au quotidien ?
Vous souhaitez un complément à vos trajets en bus pour vos déplacements de proximité ?
- 50 vélos sont proposés en location aux résidents et salariés sur l'agglomération
- Assistance électrique jusqu'à 25km/h
- Autonomie moyenne de 50 kms (en fonction des conditions d'utilisation)
N'attendez plus, essayez-le !
https://www.palmbus.fr/fr/palm-velo/1010/location-de-vae/166
Je ne trouve pas l'offre de transport en commun actuelle adaptée. Des lignes desservant de multiples arrêts pour convenir au plus grand nombre mais au final peu incitatif avec les longs temps de trajets. Pourquoi pas un bus régulier faisant une boucle dans Sophia, et des arrêts en correspondance avec les lignes des villes voisines?
Mougins Font de l'Orme est isolé du reste de Sophia pour la desserte en transport en commun. La correspondance à la gare routière rallonge le temps de trajet.
Proposition: les entreprises de Mougins Font de l'Orme pourraient organiser des navettes pour les salariés habitants dans les villes voisines. Idée d'avoir 2-3 arrêts max pour prendre des salariés et ensuite trajet direct vers Font de l'Orme. Fréquence 1 ou 2 le matin et le soir. A moduler en fonction du nombre de salariés intéressés après enquête dans les entreprises mais en gardant une certaine flexibilité, inscription pour la navette du lendemain, annulation de la navette si trop peu de demande.
Le Plan de Mobilité de l’Agglomération Cannes Lérins est un outil de planification à 10 ans (2023-2032) de l’organisation de la mobilité, qui prend en compte l’ensemble des modes de déplacement et identifie les mesures à prendre pour répondre aux enjeux de mobilité et d’accessibilité du territoire.
Il implique une coordination entre tous les acteurs concernés pour répondre aux besoins de mobilité de l’ensemble de la population, tout en prenant en compte les enjeux de développement durable, d’attractivité et d’amélioration de la qualité de vie.
L’élaboration du Plan de Mobilité est un temps fort de concertation et de réflexions partagées sur la vision de la mobilité de demain pour l’agglomération, il permet d’associer les différentes parties prenantes et de co-construire le projet de territoire.
L’enquête publique permet de recueillir vos observations relatives au projet de Plan de Mobilité.
Elle se tient du 13 février au 14 mars 2023.
Vous pouvez prendre connaissance du dossier soumis à enquête publique unique, selon les modalités suivantes :
Sur la page internet dédiée ici.
Le dossier est également consultable au format papier et numérique sur un poste informatique en libre-service, pendant toute la durée de l’enquête publique, aux Services Techniques, 330 avenue de la Plaine, du lundi au vendredi de 8h à 16h30.
Permanences du commissaire enquêteur
Le Commissaire enquêteur se tiendra à la disposition du public lors de permanences aux Services techniques le mercredi 22 février de 14h à 16h et le vendredi 3 mars, de 10h à 12h.
Observations et propositions du public
Pendant la durée de l’enquête, le public peut émettre ses observations sur le registre d’enquête, tenu à sa disposition aux Services Techniques.
En outre, le public pourra faire part de ses observations au Commissaire enquêteur, lors de ses permanences.
Le public pourra également adresser ses observations et propositions par voie postale au Commissaire enquêteur, à l’adresse suivante :
Communauté d’Agglomération Cannes Pays de Lérins, A l’attention du Commissaire enquêteur du projet de Plan de Mobilité, CS 50044 – 06414 CANNES Cedex – France
Le public pourra également lui adresser ses observations et propositions par courrier électronique, à l’adresse suivante : plandemobilite@cannespaysdelerins.fr
Sept cents mètres de piste cyclable bidirectionnelle sur la RD 192 que l’on connaît sous le nom de l’avenue Gaston de Fontmichel lien Google Maps. Les travaux ont été entamés en mars 2022, terminés en octobre, inaugurés ce jeudi. Depuis, les cyclistes se sont emparés de l’espace: ils sont 59 chaque jour (+11%), à l’emprunter.
Ce jeudi après-midi, pour marquer le coup, les élus (Charles-Ange Ginésy, président du conseil général, David Konopnicki, vice-président délégué au SMART Deal, Michèle Paganin, vice-présidente déléguée à la ruralité et aux politiques agricoles. Alexandra Martin, députée, etc., ndlr), des fonctionnaires et des habitants des résidences ont symboliquement emprunté le parcours à deux-roues. Entre le port Inland et le petit kiosque de la Siagne où avait été organisée l’inauguration. "Ces 700 mètres de pistes vont révolutionner l’avenue Gaston de Fontmichel qui, je pense que les habitants du secteur le confirmeront, étaient dans un état de dégradation déplorable et indignes d’une entrée de ville", a commenté le maire, Sébastien Leroy.
Les réseaux ont donc été entièrement revus (aux frais de l’Agglo: 650.000 euros), le département s’est chargé de la piste proprement dite (700.000 euros) et la Ville a pris en charge les 800 m² d’enrobés, 1.100 m² de trottoirs, 30 candélabres, 2 caméras de vidéoprotection, 300 m² d’espaces verts, une reprise du réseau pluvial sur 750 m² et 100 places de stationnement. (1 million d’euros).
D’autres tronçons à venir
Et ce n’est qu’une première a repris le maire de la commune: "Un second tronçon reliera celui-ci à la Canardière très prochainement. Et d’ici la fin de l’année un troisième pour relier la mer qui, elle, bénéficiera d’une piste cyclable côtière."
Sinon, c'est quoi le plan vélo?
L’enjeu majeur du Plan Vélo départemental est de développer et faciliter la pratique du vélo pour tous les usages et partout sur le territoire maralpin. Le plan a été adopté en 2021 dans le cadre de la politique GREEN Deal du département. Il comporte 2 grandes orientations pour 2028 : développer l’usage du vélo au quotidien et offrir aux Maralpins un réseau cyclable cohérent, sécurisé et confortable. Il implique 4 axes de développement complémentaires entre eux.
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Le développement des infrastructures cyclables.
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La promotion de l’usage du vélo dans les établissements scolaires et publics (des vélos à assistance électrique et des scooters électriques sont mis à la disposition de ses agents par le Département pour leurs déplacements professionnels).
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Le développement de l’accès au vélo auprès des "publics fragiles".
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L’accompagnement de l’offre sportive et touristique autour du vélo.
Avec plus de 235 kilomètres de pistes cyclables sécurisées et 1.800 kilomètres d’itinéraires cyclables, dont 29 boucles à vélo touristiques, les Alpes-Maritimes sont une terre propice à la pratique du vélo. Au cœur du Plan Mobilité du Département, le Plan Vélo 2022-2028, doté de 62 M€, permettra ainsi d’offrir aux Maralpins 84 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires pour atteindre 320 kilomètres d’ici 2028.
Le Département des Alpes-Maritimes offre jusqu'à 5.000 euros pour l'achat d'une voiture électrique. Pour en bénéficier, rendez-vous sur www.greendeal06.fr. Une plateforme téléphonique existe également au 0800.037.016 (service et appel gratuits. Du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h).
Le montant du chèque est défini en fonction de votre quotient familial :
- Un couple avec enfant dont le quotient familial est de 25.000 euros peut prétendre à 5.000 euros de subvention.
- Un couple avec enfant dont le quotient familial est de 50.000 euros recevra 4.000 euros.
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Découvert par https://www.facebook.com/brutnatureFR/videos/918065166230939/?app=fbl
Commentaire sur vidéo https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=U9jirFqex6g&list=WL&index=20
Intéressante analyse de l'ouverture du marché du rail en Europe, qui est globalement positif... sur le plan économique.
Je tique quand même sur deux choses :
- il dit que sur Ouigo (le train low-cost en France), le service est exécrable mais les clients acceptent ça car le prix est bas.
- il dit que le développement des trains low-cost va faire comme avec l'avion low-cost : un nouveau marché pour des gens qui autrement n'auraient pas voyagé.
Pour le premier point, je comprends qu'on ne puisse pas avoir le beurre et l'argent du beurre, mais dans mon cas je me rends à l'évidence : un service ferroviaire fiable (et je veux de la fiabilité) est un produit de luxe inabordable. Donc je ne serais pas client.
Pour le second, l'on dit que le train est une solution écologique pour voyager. Et c'est vrai. Si l'on compare à d'autres moyens.
Mais du coup, par rapport à quelqu'un qui ne voyage pas ?
Je ne nie absolument pas l'avantage d'un train abordable au plus grand nombre, sur le plan sociétal, mais justement : sur ce plan là seulement. Il faut bien différencier les champs d'études avant de pouvoir tirer une conclusion globale (qui elle même tiendra compte de la pondération de chaque champ d'études, et donc différera pour chacun, subjectivement).
Richard Galy se veut maire médecin. Au service de la population, comme au chevet de ses patients. Mais il pourrait être aussi équilibriste, tant l’édile doit jongler avec la préservation du cadre de vie et la nécessité de loger des actifs. Avec la volonté d’investir, tout en préservant le contribuable. Malgré une conjoncture ardue, l’édile reste déterminé à résoudre l’équation, telle que définie par son programme en 2020. Quel que soit le facteur X...
2023 signifie déjà mi-mandat. État des lieux?
La crise du Covid nous a énormément impactés. Tous les chantiers ont été décalés et il a d’abord fallu gérer l’urgence, avec un soutien à l’activité économique. La guerre en Ukraine crée d’autres contraintes, notamment l’inflation du coût de l’énergie qui frappe le budget de fonctionnement de la Ville. Mais notre programme, ce ne sont pas des promesses en l’air. Il a été planifié, budgétisé et découpé en six pour les six années de mandat. Malgré les retards, on a lancé tout ce qu’on avait prévu, notamment du point de vue de la transition écologique.
C’est-à-dire?
La Ville est plus verte que jamais. L’accroissement démographique a été divisé par dix ces vingt dernières années, et l’on a encore préservé 40% d’espaces verts en 2019, pour un total de 72,5% sur la commune. Dans les années 1990, la création de Mougins le haut et Tournamy représentent 5% de notre territoire. Le Cœur de vie ne constitue que 2% d’urbanisation en plus. 93% de notre espace demeure pavillonnaire et environnemental.
Avec des panneaux photovoltaïques pour la transition énergétique?
On a déjà réalisé l’isolation extérieure de bâtiments publics et scolaires. On souhaite implanter des panneaux photovoltaïques sur des ombrières installées sur de grands parkings comme à l’école des Cabrières ou Saint-Martin, qui protègent les véhicules de la chaleur et produisent de l’électricité pour l’autonomie des bâtiments attenants et alentours. On a également repris 60% de l’éclairage de la Ville avec du LED qui nous fait économiser 150.000 e. Depuis le 1er décembre, on éteint certaines routes de 23h à 6h, sauf axes principaux.
Vous misez aussi sur la "mobilité douce"?
Nous avons réalisé 30 kms de piste cyclable depuis 2016, une nouvelle a été inaugurée au pied de Mougins le haut vers Sophia. La prochaine sera réalisée avenue de la plaine. Parallèlement, on soutient l’achat de vélo avec une subvention de 20%, jusqu’à 300 e. (Nous donnons également 100 euros pour l’achat d’un matériel de jardin électrique).
Le vélo, mais aussi le bus?
Nous allons instaurer trois lignes de bus en plus. La 26 à l’ouest (avenue de la plaine, Notre Dame de vie, le chemin des Cabrières jusqu’à la Bocca); la 28 à l’Est (chemin Belvédère, Mougins le haut, avenue du Golf, Sophia et retour au village); la 29 transversale (Tournamy, Centre et Sophia), à une cadence de 12 minutes. Mougins est un endroit de passage pour les véhicules qui viennent de Fayence, Peymeinade, Grasse ou Fréjus, Mandelieu, la Bocca par la sortie 42. C’est un entonnoir à voitures entre l’avenue Maurice-Donat et l’avenue de la Valmasque. Tous ces gens-là, j’aimerais bien les acheminer sur un mode différent, à commencer par les Mouginois!
Les écoliers devraient bénéficier de légumes et fruits bio "made in Mougins" ?
On a acquis des terrains dans les quartiers des Bréguières et d’Argeville pour créer une régie agricole. On va lancer un appel d’offres afin d’y implanter des agriculteurs, pour des premiers labours au printemps, et des produits bio en circuit court dans les cantines à la rentrée 2023.
Cœur de Vie doit aussi s’achever avec le parc paysager qui doit relier le Val à Tournamy?
Il s’étendra sur 6.000m2, là où se situent Provence et matériaux et Gamm Vert, et comportera trois parties: un espace de rencontres avec une fontaine, des jeux pour enfants, une deuxième avec des gradins pour des spectacles et une troisième avec des plantations en pleine terre d’au moins 300 arbres. Nous allons enfin avoir cette place conviviale qui manque à Mougins depuis la nuit des temps (sic) avec des restaurants, des commerces, un cinéma de trois salles qui doit ouvrir en septembre. 2023 est une année de concrétisation, avec un vrai changement de vie pour que notre commune ne soit pas une ville-dortoir.
Les logements sociaux, dont la carence s’élève à 450.000 e, c’est pour les Mouginois d’abord?
Je veux! Cécile Duflot nous a imposé 25% de logements sociaux puis la loi Alur avant de s’éclipser. Nous avons atteint 11% au lieu de 25, mais j’établis un plan triennal avec la préfecture pour en construire çà et là afin d’éviter que la pénalité ne quintuple et s’élève à deux millions. En échange, nous sommes dans la commission d’attribution, et les Mouginois sont servis en premier. Et je maintiens qu’il est de la responsabilité du maire de construire ces logements pour des jeunes actifs qui ont grandi dans nos écoles, des couples qui se défont, des agents municipaux ou des personnes âgées qui n’ont plus les moyens de se loger. Parallèlement, on modifie le PLU pour augmenter l’emprise au sol constructible de 5% afin de valoriser les propriétés existantes et de récupérer des droits à la mutation dans nos caisses lors des reventes.
Avec 50 Me d’investissements (et un report de 32 Me) l’opposition dénonce un manque d’ambition?
Que leur faut-il? Cent millions? J’aime la gestion en bon père de famille et je m’en réfère à Antoine Pinay qui expliquait ainsi la bonne santé économique de la France (il se lève et imite l’ancien Premier Ministre): "Quand j’ai cent francs dans le porte-monnaie, je ne dépense jamais plus!".
Il faut avoir le courage d’investir, mais sans jamais perdre de vue l’intérêt des contribuables.
Le collectif DEMAIN Pays de Fayence
Association Etincelles - 885, chemin du Magnanon
83440 Montauroux
Ou par e-mail : etincelles83@gmail.com
Nos objectifs sont :
« Initier, soutenir et développer des actions coopératives
de Transition vers un développement du Pays de Fayence, élargi aux
communes voisines, qui soit sain, écologique, équitable, vivable, viable,
social et donc soutenable. »
Nos thèmes principaux sont :
Agriculture et patrimoine agricole, énergies
renouvelables et économies d'énergie, réduction et gestion des déchets,
transport doux et covoiturage, éco construction, santé bien-être,
conférences et fêtes populaires.
Rejoindre Cannes, Antibes, Grasse, ou Sophia Antipolis, ou même Nice chaque matin, quand on habite dans l’ouest du département peut vite relever du parcours du combattant. Quels sont les temps de parcours pour aller au bureau? Les principaux points noirs? Quelles solutions pour fluidifier la circulation? Nous avons lancé un sondage en ligne, et vous avez été plus de 200 à répondre. Il donnera lieu à une série de reportages, dont voici le premier volet.
Vous avez donc été 208 à répondre à notre sondage sur la circulation dans l’ouest du département il y a quelques semaines. C’est dire si le sujet mobilise.
À la question "Qui mobilise-t-il?" justement, les données statistiques sont claires quant à la parité: un parfait 50-50… autant de femmes que d’hommes ont eu envie de répondre à notre petit questionnaire.
Des automobilistes entre 22 et 66 ans. Surtout des actifs donc, résidant sur le territoire Antibes-Cannes-Grasse avec une majorité d’Antibois impliqués.
Où vont-ils travailler chaque matin de la semaine?
La majorité à Sophia (61 personnes), mais 40 personnes parmi les sondés effectuent la trentaine de kilomètres qui les séparent de Nice. Nous avons également eu des travailleurs à Cannes (22), Antibes (20) et Grasse (15).
Donnée intéressante de ce sondage: le mode de déplacement. La grande "gagnante" reste la voiture (88,5%). Certains (autour de 4%) à vélo ou à deux-roues (en même temps, quand on circule à deux-roues, on se sent moins enclins à répondre à ce genre de sondage car on se faufile, n’est-ce pas!)Très peu en train (0,5%) ou en transports en commun (1,9%).
74% prennent la route pour aller travailler quand 1,9% roulent uniquement pour accompagner les enfants à l’école. Enfin 24% font les deux: ils déposent leurs têtes blondes et filent au boulot.
Combien de temps pour rallier l’autoroute?
Si 45,7% mettent moins d’une heure à rejoindre l’autoroute et 38,9% plus d’une heure.
Et quand il pleut, c’est l’enfer… Pour 88% des personnes sondées, la météo influe sur le trafic. Les motards laissent leurs deux-roues au garage, la route est détrempée, la visibilité parfois limitée et les automobilistes inquiets. Il y a davantage d’accidents.
Jours noirs pour circuler?
Nombreux sont ceux qui pointent du doigt les mardis et jeudis. Le début et la fin de semaine étant malgré tout extrêmement chargés. Le mercredi assurant une respiration.
Enfin des réponses assez édifiantes à la question: "Avez-vous testé... Le covoiturage, les transports en commun, le vélo..."
Si 17,3% ont tenté le covoiturage, 21,6% les transports en commun, 12,5% le vélo, 62% n’ont "rien testé de tout cela"...
Pourquoi? Une réponse revient souvent: "Inadapté" les horaires des trains et bus, le covoiturage s’avèrent plus contraignants que la voiture, "C’est clair, en voiture, j’arrive plus vite et de façon plus sûre sur mon lieu de travail. La voiture reste le moyen le plus pratique" nous dit cet Antibois. Quant au vélo: "Trop loin trop dangereux, et il n’y a pas de pistes cyclables…"
Dans une prochaine édition, nous verrons toutes les galères que vous avez vécues en voiture sur le secteur.
Mon commentaire : Le texte qui accompagne le graphique "combien de temps pour rallier l'autoroute" exagère le résultat et ne correspond pas au camembert. C'est plutôt "Si 45,7% mettent moins d’une DEMI-heure à rejoindre l’autoroute et 38,9% ENTRE UNE DEMI-HEURE ET une heure." C'est plus cohérent.
Trains | Grise Bouille
le hollandais volant / December 19, 2022 at 10:36PM
Sauf que bien sûr, au moment où je me dis que je vais passer un week-end chez mes parents, je regarde un mois avant pour réserver… tous les trains sont complets. Un mois avant. Alors oui, c'était un « long » week-end avec un jour férié. M'enfin si les trains ne sont pas capables d'absorber le surplus inévitable (et attendu) de voyageuses et voyageurs en période de longs week-end ou de vacances, à quel moment on peut imaginer une seule seconde qu'ils constituent une alternative crédible à la bagnole individuelle ? Et puis merde, c'était pas complet 2 jours avant, mais UN MOIS avant : ça fait combien de gens laissés sur le carreau, à votre avis ?
Le Figaro doit être content : taux de remplissage à 100 %, tout va pour le mieux. Moi je pense au contraire que, en pratique, un train, ça devrait jamais être complet. Ça devrait être plein à 95 % dans les cas extrêmes, et à moitié vide en général. Oui, c'est pas optimal. Ça devrait pas l'être. Comme les lits dans les hôpitaux, quelque part : l'optimisation, elle se fait toujours au détriment des gens. Parce que si prendre le train implique une espèce de compétition à qui prendra ses places le premier, si on se dit que seuls les X premiers pourcents de gens qui voyagent pourront le prendre (quelle que soit la valeur de X) et que les autres devront se débrouiller autrement : la voiture restera le moyen de transport le plus simple. Ou même l'avion, parfois, un comble.
Découvert par LHV https://lehollandaisvolant.net/?id=20221219204811
PartirDeParis.fr est la boite à outils des parisiens qui osent quitter Paris et changer de vie pour vivre mieux.
découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/faits-de-societe/paris-ne-peut-plus-satisfaire-le-commun-des-mortels-il-a-cree-une-plateforme-pour-aider-les-parisiens-a-demenager-800729
Dans 13 ans, il sera en théorie impossible d’acquérir en Europe un véhicule neuf à moteur essence, diesel ou hybride. C’est ce qu’a décidé, en juin, le Parlement européen, même si le ministre français des Transports Clément Beaune et le commissaire européen chargé du Marché intérieur Thierry Breton penchent pour une clause de revoyure des objectifs en 2026.
Une bonne nouvelle pour le climat? "Oui, mais cela ne suffira pas" ont répondu les experts conviés aux Assises de l’électro-mobilité, organisées par le conseil départemental des Alpes-Maritimes (ces mardi et mercredi) à Nice, en partenariat avec l’association pour l’avenir du véhicule électrique (Avem).
Son ambition? Accompagner le développement de l’électro-mobilité dans le département et "relever le challenge", a introduit le président Charles Ange Ginésy.
Des zones interdites aux véhicules les plus polluants
Pour préserver la qualité de l’air, les collectivités ont la possibilité de définir des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), où la circulation des véhicules les plus polluants est interdite. C’est le cas, depuis le 31 janvier, sur la Promenade des Anglais et dans l’hypercentre de Nice pour les poids lourds, bus et autocars les plus polluants.
Interdiction étendue au 1er janvier 2023 aux véhicules légers en Crit’air 5 (diesel immatriculés jusqu’au 31 décembre 2000) puis, au 1er janvier 2024, aux véhicules légers en Crit’air 4 (diesel immatriculés jusqu’au 31 décembre 2005).
Dans la métropole Toulon Provence Méditerranée, la mise en place d’une ZFE-m est en cours de réflexion.
"Pas neutre en carbone"
Alors que l’offre explose chez les constructeurs et que les aides de l’État, cumulables avec celles des collectivités, perdurent et incitent de plus en plus d’automobilistes à sauter le pas, des freins subsistent.
Les véhicules sont encore trop chers, le réseau de bornes électriques rechargeables insuffisant, et la fabrication des batteries est source de pollution. "Un véhicule électrique n’est pas neutre en carbone" confirme Nicolas Doré, coordinateur carburants alternatifs à l’Ademe, établissement public qui accompagne la transition écologique et énergétique sous la tutelle du ministère de la Transition écologique. Son impact carbone est néanmoins trois fois inférieur à celui d’un véhicule à moteur thermique".
"Consommation accrue de ressources minérales"
"Le nerf de la guerre, c’est la batterie. La course à l’autonomie du véhicule électrique se traduit par des batteries de plus en plus grosses", rappelle Igor Hazanavicius, manager chez FEV Consulting, spécialisé dans la conception de véhicules électriques. "Leur fabrication induit une consommation accrue de ressources minérales", prévient Yannick Gomez, ingénieur à la cellule Innovation au Commissariat à l’énergie atomique. Cuivre, lithium, cobalt, manganèse, graphite...
"Or il y a des tensions sur ces matières premières. Nous devons également tenir compte des enjeux géopolitiques car aujourd’hui la majorité de ces batteries est produite en Chine. Leur recyclage sera donc un enjeu clé de souveraineté territoriale" conclut-il.
500 bornes publiques dans les Alpes-Maritimes
À ce jour, le département compte près de 500 bornes de recharge pour véhicules électriques et hybrides. Plus de 300 se trouvent sur le territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur (réseau Prise de Nice).
L’objectif est de doubler le parc, avec 600 points de charge majoritairement accélérés pour 2025.
À l’est, la Communauté d’agglomération de la Riviera française dispose d’une trentaine bornes (réseau Alizé Liberté - Bouygues).
Le réseau WiiiZ propose un maillage de 134 bornes de recharge dans l’ouest.
Trois Superchargeurs Tesla Motors, compatibles avec les véhicules de la marque américaine, ont été déployés près des grands axes, Mougins, Cagnes, Nice.
La Région Paca devient officiellement Région pilote en matière de planification écologique. Désormais, il y aura "des critères climats qui seront incontournables pour chaque centime dépensé", déclare Renaud Muselier, le président de la Région.
Élisabeth Borne s'est exprimé à la tribune face aux maires de la région PACA ce lundi en fin de matinée, lors de leur convention annuelle au Pharo. Pour son premier déplacement officiel à Marseille depuis qu'elle est installée à Matignon, la Première ministre est venue affirmer la place de la Région Provence-Alpes-Côte-d'Azur dans "le déploiement de la planification écologique" en France. Ainsi, la Région forte "mobilisatrice de fonds européens", devient "pilote" dans le cadre d'un "protocole d'expérimentation", a confirmé Élisabeth Borne.
Ce "protocole d'expérimentation entre l'État et la Région" Paca est "une initiative conjointe pour planifier la transition écologique" dans le territoire, d'après le document présenté publiquement par la Première ministre à Marseille ce lundi.
Plusieurs actions seront testées dans la région dans des domaines aussi divers que la décarbonatation de l'industrie, le développement de transports moins polluants, ou encore la préservation des ressources en eau et des forêts.
Chaque action sera guidée par un "comité de pilotage" dirigé conjointement par le préfet de Région Christophe Mirmand et le président de la Région, Renaud Muselier. Se présentant comme "grand décentralisateur", ce dernier a affirmé lors d'un entretien à l'AFP croire "en la capacité de l'expérimentation et elle passe par le préfet de Région et le président de Région qui sont les deux à même de traiter au mieux le dernier kilomètre" pour l'application concrète des mesures environnementales sur le territoire.
Ce statut de "Région pilote" est dû, selon Renaud Muselier à la capacité de l'institution locale à "savoir mettre en place la politique européenne sur le territoire donc à co-financer".
Se déplacer est souvent une galère pour les personnes en fauteuil roulant. L'entreprise OMNI a trouvé une solution originale pour conjuguer fauteuil et mobilité douce en le couplant avec une trottinette électrique.