2217 liens privés
kit vous-même à partir des recommandations gouvernementales (1). Dans un sac prêt à être emporté à tout moment, voici ce qu’il devra contenir.
- Eau en bouteilles (au minimum 6 l par personne, à raison de 2 l par jour pour au moins 3 jours)
- Nourriture non périssable ne nécessitant pas de cuisson (barres énergétiques, conserves…)
- Vêtements chauds
- Radio à piles (afin de se connecter à une radio de France TV pour obtenir les consignes officielles)
- Médicaments de base (paracétamol, etc.) (et vos traitements habituels pour au moins 3 jours)
- Pastilles de désinfection de l’eau
- Trousse de premiers secours (ciseaux, compresses stériles de plusieurs tailles, sparadrap, épingles de sûreté, thermomètre, pansements – - dont des tulles imprégnés pour les brûlures –, désinfectant, sérum physiologique – pour rincer les plaies ou les yeux –, gants à usage unique, masques, pince à épiler, bandes en rouleau, couverture de survie, guide de secourisme, compresses froides instantanées, coussin hémostatique d’urgence pour stopper les hémorragies (2)
- Lampe de poche et piles de rechange, bougies, briquet ou allumettes
- Outils de base tels que des couteaux multifonctions
- Chargeurs pour téléphones portables
- Lunettes de secours (si vous en portez)
- Double des clés de maison et de voiture
- Photocopies de documents importants (carte d’identité, passeport, livret de famille, ordonnances…) dans une enveloppe étanche
- Jeux (et livres !) pour s’occuper
- Argent liquide (pour le cas où les distributeurs ne fonctionneraient plus)
- Articles d’hygiène (protections féminines, mouchoirs, papier toilette, savon, dentifrice et brosse à dents, gel hydroalcoolique)
- Ruban adhésif (pour calfeutrer le logement)
En plus de ces équipements de secours, pensez aussi au doudou de votre enfant, et à un disque dur sur lequel vous aurez stocké les scans de vos documents officiels, les photos auxquelles vous tenez, et de la musique. Ainsi qu’une feuille avec les numéros d’urgence (pompiers, SAMU, centre antipoison, police) et ceux de proches à contacter. Sans oublier, au besoin, croquettes, pâtée et eau pour votre animal domestique.
Une fois ce kit constitué, il ne vous restera plus qu’à trouver un endroit où le ranger ! Accessible, de préférence, pas au grenier ni au fond de votre cave ou de votre garage.
Embarquez pour un voyage hors du temps à bord du Train des Pignes Historique !
article Nice Matin https://www.francebleu.fr/emissions/le-chiffre-du-jour/fans-d-harry-potter-ce-train-va-vous-rappeler-le-poudlard-express-et-c-est-sur-la-cote-d-azur-6193275#xtor=RSS-106
Au 19e siècle, elle fût la première à relier le littoral au Haut-Pays : la ligne ferroviaire Nice-Digne (ou les Chemins de Fer de Provence) est sillonnée par ce que l'on appelle communément le Train des Pignes. Mais si aujourd'hui, ce sont des Intercités qui empruntent ces rails, l'original véhicule à vapeur, lui, continue de fonctionner, mais seulement une partie de l'année, grâce à l'Association du Train des Pignes Historique.
Régulièrement les week-ends pendant la saison estivale, il se remet en marche pour le bonheur des grands et des petits, passant par Entrevaux et Annot, dans les Alpes de Haute Provence. Depuis le samedi 3 mai, il est à nouveau possible de prendre place à bord du célèbre train.
C’est un bateau classique, mais à l’arrière, on enclenche un jet, explique la Mouginoise. C’est lui qui propulse l’ensemble. Cela permet d’avoir le confort d’un bateau et le côté sportif du jet. Avec la possibilité d’embarquer jusqu’à huit personnes à bord.
Waveriders propose des locations à la demi-journée (à partir de 700 euros) ou à la journée (dès 1.000 euros) au port de la Rague, à Mandelieu. Une option skipper est aussi disponible, pour ceux qui ne disposent pas du permis bateau requis. Les clients peuvent également profiter des options bouée tractée, masques et tubas, glacière, pique-nique...
Savoir+
Wave boat, location au port de la Rague à Mandelieu. Rens. 06.83.03.85.47. – 07.62.71.31.54. – Instagram Waveriders 06 – waveriders06@gmail.com
Donner une heure par mois pour aider sa commune ou son voisin, c'est à la portée de tous et cela peut tout changer !
La Fédération Française des Trucs qui Marchent met en lumière des initiatives portées par des élus locaux qui ont fait leurs preuves sur le terrain et qui sont duplicables partout en France.
découvert par article ICI Azur https://www.francebleu.fr/emissions/bienvenue-chez-vous-ici-azur/la-federation-francaise-des-trucs-qui-marchent-mettez-en-avant-vos-initiatives-locales-positives-1202413#xtor=RSS-106
Avec des vidéos visionnés plus de sept millions de fois, l'influenceur azuréen "Mr Compliment" ne cesse de surprendre. Son concept : se filmer à Nice en faisant des compliments à des inconnus. Un élan de bienveillance relayé dans notre émission spéciale "ici ça marche".
Vente voiture d'occasion en France achat reprise estimation annonces de véhicules d'occasion récents
Vente achat reprise de voitures et 2 roues motos scooters d'occasion dans nos agences automobile Simplici Car, Location longue durée véhicules neufs pour professionnels
découvert par article nice matin https://www.nicematin.com/economie/simplici-car-la-franchise-auto-en-toute-simplicite-985096
SI vous ne voyez pas l'icône "Cast" lorsque vous essayez de regarder Netflix sur votre Chromecast, cela signifie généralement que celui-ci n'est pas connecté au même réseau que votre appareil mobile. Si vous pouvez voir et toucher l'icône Cast mais que votre Chromecast ou votre TV n'apparaît pas, suivez plutôt les étapes ci-dessous.
La possibilité d'utiliser un appareil mobile pour regarder Netflix sur une TV n'est pas proposée dans le cadre d'une expérience avec pub. Si vous souhaitez utiliser votre appareil mobile pour regarder Netflix sur votre TV, vous devrez passer à une offre sans pub.
Louez votre van aménagé à Nice et dans les Alpes-Maritimes dès aujourd'hui et récupérez votre voiture la veille. Location van aménagé Nice
En 2020, la société Pollustock installait ses premiers filets anti-déchets à Mandelieu. En cinq ans, une trentaine de ces dispositifs, destinés à empêcher que les macrodéchets n’atteignent la mer, ont été mis en place sur les berges de la Siagne et les plages, accompagnés de quarante paniers couvrant l’intégralité du centre-ville (sur les avaloirs), ainsi que sur la zone industrielle des Tourrades.
Polystyrène, bout de plastique, lingettes… "Un mégot pollue 800 litres d’eau et, à Mandelieu, on en intercepte plusieurs centaines de milliers grâce aux dispositifs. Je vous laisse faire le calcul de ce que nous avons déjà évité comme pollution", s’est réjoui le maire Sébastien Leroy, lors du dernier conseil municipal.
Dans ce combat contre la pollution marine, la Ville a, d’ailleurs, souhaité aller plus loin: "Dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan, qui aura prochainement lieu à Nice, nous avons signé un partenariat qui va faire de Mandelieu la première ville de France à intercepter tous les déchets de la terre vers la mer. Une expérimentation de portée nationale, qui est un investissement de près de 500.000 euros, porté essentiellement par ses partenaires."
"Un exemple mondial"
Mandelieu devient ainsi le premier territoire "Zéro déchet de la terre à la mer", "et je ne doute pas qu’elle fera un exemple mondial puisque les déchets en mer sont un problème majeur", complète Sébastien Leroy.
En achevant la couverture totale de la Ville, plus de 200 paniers et déchets seront exploités et 100% de ces filets seront équipés de capteurs volumétriques pour alimenter une plateforme de recueil de données. Objectif: connaître la production de déchets par secteur.
"Tous ces équipements seront équipés de capteurs, qui diront en temps réel à quel moment ils seront remplis et quand est-ce qu’il faudra les vider, détaille le maire. Ce qui nous permettra d’optimiser nos tournées, de détecter avant les intempéries les points à surveiller…"
Le déploiement de ce dispositif est envisagé pour juin, après une phase d’études d’implantation des équipements. Une avancée majeure pour le maire: "On peut en être fier, et nous ferons tout pour que Mandelieu continue d’être à la pointe de ce combat, qui est essentiel."
C’est une première en France (1) et on la doit au Dr Caroline Giordana, responsable du Centre expert parkinson (Unité des pathologies du mouvement), à l’hôpital Pasteur 2 à Nice. Il y a quelques semaines, la neurologue réglait un stimulateur cérébral implanté chez un patient parkinsonien, tranquillement installé sur son canapé… en Corse! Un progrès majeur pour le suivi des (nombreuses) personnes qui résident à distance d’un centre expert, et ont en commun d’avoir bénéficié de cette technique désormais courante: la stimulation cérébrale profonde.
"Elle consiste à implanter des électrodes dans le cerveau, reliées à un stimulateur placé sous la peau, un peu à la manière d’un pacemaker, vulgarise la spécialiste. Sauf qu’ici, les électrodes ne stimulent pas le cœur, mais des zones cérébrales ciblées. Ce stimulateur est entièrement paramétrable: on peut orienter le courant électrique (vers le haut, le bas, autour), ajuster son amplitude, la fréquence des impulsions… Ce sont des stimulations répétitives, et donc de nombreux paramètres peuvent être adaptés pour optimiser l’efficacité de cette approche." Problème: cet objectif n’est parfois atteint qu’au bout de trois, voire six mois, après de nombreux réajustements. "Les patients opérés doivent donc être revus régulièrement en consultation. Pour certains, une visite mensuelle suffit. Pour d’autres, des réglages tous les quinze jours sont nécessaires. Cela engendre de nombreux déplacements à l’hôpital."
Grâce à la plateforme Neurosphère Virtual Clinic, ces déplacements longs et coûteux pour les patients les plus éloignés pourront désormais être évités. "Ce système, révolutionnaire, permet une prise de contrôle complète du stimulateur à distance, par le médecin. Grâce à une tablette et une webcam, une vraie téléconsultation est réalisée: le professionnel voit le patient, peut observer les symptômes (comme des tremblements), et ajuster les réglages en temps réel, comme s’il était physiquement à ses côtés."
Déjà utilisé aux États-Unis depuis deux à trois ans, le dispositif n’est autorisé que depuis 2025 en France. "Les questions de sécurité et de protection des données ont nécessité des validations par les autorités nationales et locales, ainsi que par les comités d’éthique hospitaliers."
Depuis le premier patient corse, deux autres ont pu bénéficier de cette solution. "Éviter des déplacements répétés a changé leur quotidien, se réjouit le Dr Giordana. La télémédecine est ici une réponse particulièrement adaptée à l’éloignement géographique."
En pratique
Lors d’une séance de réglage, c’est le patient qui initie la connexion, depuis son domicile, via le Wi-Fi. "Il utilise sa télécommande spécifique, se connecte à son stimulateur, puis m’autorise à intervenir, détaille le Dr Giordana. Ce n’est qu’après son accord que je peux me connecter. Le dispositif est très sécurisé. Je ne peux me connecter qu’aux stimulateurs des patients dont je suis le médecin référent; le compte du patient doit être relié au mien. "
- Pour le moment, seuls deux centres en France l’utilisent: le centre expert niçois et la Fondation Rothschild à Paris.
Le meilleur rapport qualité/prix. Réalisez jusqu'à 50% d'économies sur votre facture d'électricité.
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/la-jeune-pousse-ensol-fondee-a-toulon-leve-14-millions-d-euros-pour-democratiser-l-energie-solaire-982531?t=1745237435
La technologie séduit. Grâce à ses panneaux photovoltaïques judicieusement positionnés sur les maisons individuelles (son cœur de cible), Ensol ouvre les portes de l’autoconsommation électrique, allégeant la facture (d’électricité) jusqu’à 80%.
"Avec cette levée de fonds, nous souhaitons accélérer notre développement et visons à terme, la création d’un réseau de foyers clients qui formerait une centrale électrique virtuelle." Ambitieux Paul de Préville? Peut-être. Il n’empêche, avec 500 clients déjà accompagnés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, satisfaits à 98%, 100% des chantiers monitorés et une belle extension en France, Ensol est bien partie pour rayonner dans son secteur.
La société vient de lancer une offre d’abonnement solaire qui permet à tous les propriétaires d’installer des panneaux photovoltaïques sans avancer un euro ! Des recrutements sont prévus pour permettre d’absorber la demande. Ensol s’occupe aussi de la mise en place de bornes de recharge pour véhicules électriques.
Starvance est la solution innovante pour laisser des pourboires, des dons ou des paiements grâce à nos supports NFC et Qr code.
découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/starvance-digitalise-et-simplifie-les-pourboires-982436
Les Français ont la réputation d’être pingres et ne pas laisser de gros pourboires. Vrai ou faux? En tout cas, la situation ne s’arrange pas avec la disparition progressive des paiements en espèces au profit de la carte bleue. Résultat: les métiers du service – des bars-cafés-restaurants aux coiffeurs en passant par les instituts de beauté et les taxis… – voient fondre leurs gratifications.
Une problématique dont s’emparent en 2023 quatre entrepreneurs – deux startuppers de la tech, un agent immobilier et un taxi – localisés entre la Côte d’Azur et Paris qui veulent digitaliser les pourboires. Pendant huit mois, ils phosphorent et mettent au point Tipser. La solution utilisant le NFC – Near Field Communication, une technologie de communication sans fil de courte portée – est commercialisée en mars 2024 en même temps qu’est créée à Paris l’entreprise Starvance.
L’usage est tout simple: "Il suffit de rapprocher son smartphone du Tipser, de choisir la personne à qui on veut laisser un pourboire et le montant", explique le Niçois Axel Orel, cofondateur et directeur commercial. Il ne reste plus qu’à valider le paiement avec ApplePay, Google Pay ou sa carte bleue et le virement sur le compte en banque du bénéficiaire est immédiat. À chaque transaction, ce dernier reçoit une notification par WhatsApp ou email.
"Il peut aussi consulter son espace personnel sur le site de Starvance et d’ici quelques jours sur l’application mobile. Le pourboire moyen est de 7,80 euros, fait remarquer Axel Orel, les gens sont plus généreux quand les pourboires sont digitalisés."
Du pourboire en avis 5 étoiles
La jeune pousse qui est incubée au sein du Microsoft for Startups Founders Hub a accès à tout l’écosystème de services du géant américain dont Stripe, le leader du paiement en ligne, ce qui assure des virements sécurisés. "Plusieurs personnes peuvent recevoir un pourboire avec un seul support Tipser", souligne l’entrepreneur, par ailleurs agent immobilier à Nice.
Charge en revanche aux patrons de bars, restaurants, salons de coiffure… de faire la demande d’un Tipser. La plaquette en époxy et personnalisable est payante "30 euros et Starvance prend une commission de 7% sur chaque pourboire".
Quel avantage à adopter cette solution? Lorsqu’il laisse un pourboire, le client peut être redirigé vers la page d’avis Google ou le compte Instagram de l’établissement. "De quoi transformer le pourboire en avis 5 étoiles", résume Axel Orel.
La startup compte quelque 10.000 clients "personnes physiques et plus de 1.500 établissements: Guinot, Jean-Claude Biguine, Jean-Louis David, Black Box... On vient de signer un accord avec l’Union nationale des entreprises de coiffure (UNEC), se réjouit-il, ce qui va nous donner accès à près de 17.000 salons." Et de se projeter: "À la fin de l’année, on devrait avoir près de 10.000 salons."
Sans compter les taxis et les restaurants pour lesquels Starvance a développé le pot commun, répondant ainsi à leur problématique de rotation du personnel. Le Groupe Bertrand – 250 établissements dans l’hôtellerie, la restauration et la distribution – se montre d’ailleurs intéressé.
La startup s’adresse aussi aux associations qui souhaitent recevoir des dons. "On a développé pour elles une tirelire numérique et on génère automatiquement un reçu fiscal. La Banque alimentaire figure parmi nos clients. "
La feuille de route de Starvance passe par l’international, "tous les pays qui proposent des pourboires". Autant de perspectives de développement qui laissent entrevoir un chiffre d’affaires d’1 million d’euros cette année. De quoi remplir la tirelire.
18_Le Cache-cache; par YOGIST - Well at Work sur Vimeo
: Hydrater sa peau est devenu un geste quotidien ou presque pour la plupart des consommateurs. À raison, car c’est la base d’une peau en bonne santé. Pour être recommandé, un lait corporel doit être efficace en hydratation, agréable à l’utilisation et ne pas renfermer de substances indésirables. Au travers d’une étude comparative portant sur 16 laits pour le corps, découvrez notre sélection des meilleurs soins à utiliser au quotidien.
Découvert par https://www.quechoisir.org/guide-d-achat-laits-corporels-n165480/
La rémunération servie aux titulaires de livrets, comptes et plans d’épargne réglementés va baisser en 2025, par exemple de 3 % à 2,4 % ce 1er février pour le livret A. Elle devrait néanmoins rester positive, inflation déduite, sauf pour l’épargne logement. Tour d’horizon des rendements à attendre des placements sans risque cette année.
Utilisez vos livrets à votre avantage
Les sommes versées sur votre livret A, votre LDDS ou votre LEP produisent des intérêts uniquement si elles sont placées par quinzaines entières. Un versement réalisé entre le 1er et le 15 du mois commence à produire des intérêts à partir du 16, et un versement réalisé entre le 16 et la fin du mois à partir du premier jour du mois suivant. En sens inverse, pour un retrait effectué du 1er au 15, les intérêts s’arrêtent le dernier jour du mois précédent, et pour un retrait du 16 à la fin du mois, ils sont comptabilisés jusqu’au 15.
Il vaut donc mieux, pour maximiser vos gains ou ne pas en perdre inutilement, faire vos versements sur vos livrets le 15 ou à la fin du mois et faire vos retraits le 1er ou le 16 du mois. Les intérêts sont crédités en une fois à la fin de l’année et ils sont capitalisés afin de produire à leur tour des intérêts. En cas de clôture de votre livret en cours d’année, les intérêts courus depuis le début de l’année sont crédités au jour de sa clôture.
Mobidiq transforme votre mobilier en allié durable : diagnostics qualifiés, rénovations locales et solutions éco-responsables...
Vous cherchez des solutions pour réduire votre gaspillage alimentaire ou pour valoriser vos biodéchets ? RégenEco vous accompagne avec un service clé en main et sur mesure, sur la Côte d'Azur et dans toute la France.
Sous nos yeux. Le long des côtes méditerranéennes, de l’Italie au département du Var, en passant par la Côte d’Azur et Monaco et en englobant la Corse. C’est l’aire de Pelagos, grande comme l’Autriche (87 500 km2), instaurée en 1999 par un accord international entre la France, l’Italie et Monaco. Elle tente depuis plus de 20 ans, non sans mal, d’harmoniser la cohabitation entre humains et cétacés.
Une concentration unique au monde de cétacés
Parce que cela a du sens. Ce sanctuaire marin est l’une des zones du bassin méditerranéen où les populations de cétacés sont les plus abondantes au monde. Et l’activité humaine toute aussi présente. Et pesante parfois aussi pour ces animaux marins.
On y observe notamment le rorqual commun, deuxième plus grand animal sur notre planète, classé comme étant en danger en Méditerranée par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Mais aussi plusieurs espèces de dauphins et des cachalots.
« C’était dans les années 1980-1990, à cette époque il y avait beaucoup de captures accidentelles de dauphins dans les filets de pêcheurs qui évoluaient dans cette zone, raconte Costanza Favilli qui est la secrétaire exécutive de l’Accord Pelagos depuis 2019. C’était le signe d’une très grande biodiversité qui n’était pas protégée. Les ONG, comme Green Peace et WWF (World wildlife fund - Fonds mondial pour la nature), ont alors lancé un appel aux États. L’Italie, la France et Monaco y ont répondu et ont scellé l’accord international. C’est un des plus gros défis de conservation des cétacés jamais lancé en Méditerranée. »
Le risque de collisions avec les bateaux est très élevé
Vingt ans plus tard, si des progrès ont été obtenus, l’accord n’a pas tenu toutes ses promesses. À cause du trafic maritime qui s’intensifie au large de nos côtes, la tranquillité de ces cétacés est menacée et les risques de collisions avec un navire très élevés.
Selon l’ONG WWF France qui a joué un rôle fondamental dans la création de ce sanctuaire et qui en suit l’évolution depuis sa création, l’intensité du trafic maritime est telle sur cette zone que le risque de collision est 3,25 fois plus élevé qu’ailleurs en Méditerranée qui concentre déjà le quart du trafic maritime mondial.
« Ici, le trafic maritime double tous les 20 ans. Cette très forte croissance est un des principaux obstacles à la conservation des grands cétacés dans le Pelagos, livre l’ONG. Dans une étude basée sur le trafic réel des navires et la distribution moyenne des cétacés, il a été estimé qu’un cétacé se trouvait sur la route d’un navire 3 520 fois par an… »
"Il manque un cadre réglementaire"
Face à cette menace, le sanctuaire Pelagos a permis de mettre en place le système REPCET. Ce logiciel permet à chaque navire équipé de renseigner, et d’être renseigné, sur la présence de cétacés sur sa route. Mais ce dernier repose sur l’observation humaine, ce qui limite ses performances. Et pas tous les navires en sont équipés. « Il faut maintenant de nouveaux développements technologiques. Et surtout un cadre réglementaire approprié », note WWF.
« C’est une première étape mais c’est insuffisant », déplore aussi François Sarano, océanographe et ancien chef d’expédition du commandant Cousteau. Ce combat contre les collisions c’est aussi le sien. Il le porte au travers de son association Longitude 181.
« C’est quoi un sanctuaire ?, interroge-t-il. C’est un lieu sacré et tous ceux qui s’y réfugient doivent y être en sécurité et protégés de toutes agressions. Et ce n’est pas le cas dans le Pelagos, alerte avec force le scientifique. C’est à nous humains d’ajuster notre relation à eux. Et cela doit passer par une vitesse réduite à 10 nœuds dans la bande des 12 milles pour les bateaux de plus 10 mètres. Et ça concerne aussi la grande plaisance », insiste François Sarano.
Une équation difficile à résoudre reconnaît néanmoins le docteur en océanologie : « Peut-on mettre en balance ce monde du vivant et ce que représente ici en termes de marché le trafic maritime, et notamment celui de la grande plaisance ? Je m’interroge sur les moyens qui s’offrent au sanctuaire pour le faire. »
Car c’est bien là le problème. Le sanctuaire n’a pas toutes les cartes en main pour mener à bien sa mission de protection. « En termes de réglementation l’accord Pelagos reste léger ».
La création d’une ZMPV (Zone Maritime Particulièrement Vulnérable): un espoir
Sur ce point, en juillet 2023, un objectif majeur a été atteint avec la création d’une Zone Maritime Particulièrement Vulnérable (ZMPV) dans le nord-ouest de la Méditerranée, donc là où se trouve le sanctuaire Pelagos. Et les recommandations y afférentes ont été adoptées au sein de l’Organisation Maritime Internationale.
Elles portent sur le maintien d’une distance de sécurité appropriée, sur la réduction volontaire de la vitesse en cas d’observation de mammifères marins à proximité, ainsi que sur l’obligation de signaler leur emplacement et les éventuelles collisions aux autorités côtières désignées.
« À ce jour c’est le seul outil juridique qui permette de contraindre le trafic maritime international à des mesures environnementales, explique WWF. Mais ce n’est qu’une première étape, il faut maintenant doter ce cadre juridique de mesures réglementaires qui pourront limiter efficacement les collisions. Cela va encore demander quelques efforts aux États signataires de cet accord… »
Combien de cétacés dans le sanctuaire ?
Il n’y a pas de chiffres et d’évolution « officiellement gravés dans le marbre » concernant le nombre de cétacés dans le sanctuaire Pelagos.
« Il faut bien garder en tête que le sanctuaire est ouvert et que les cétacés bougent, parfois migrent, et s’échangent avec le reste de la Méditerranée dans son ensemble, livre Adrien Gannier, docteur vétérinaire et membre du Groupe de Recherche sur les Cétacés. Mais nous avons quelques ordres de grandeur illustratifs et quelques tendances qui sont issues de nos campagnes ou de celles de nos collègues. »
Cachalot commun : quelques dizaines à quelques centaines en été dans le sanctuaire (1 à 2 milliers en Méditerranée) : en augmentation.
Dauphin commun : quelques centaines dans le sanctuaire (plus d’une centaine de milliers en Méditerranée) : en augmentation.
Dauphin de Risso : plusieurs centaines dans le sanctuaire (plusieurs milliers en Méditerranée) : en diminution.
Globicéphale noir : plusieurs centaines en été dans le sanctuaire (plusieurs milliers en Méditerranée occidentale) : en diminution.
Ziphius de Cuvier : plusieurs centaines dans le sanctuaire (plusieurs milliers en Méditerranée) : pas de tendance discernable.
Rorqual commun : entre 500 et 1 000 en été dans le sanctuaire (plusieurs milliers en Méditerranée occidentale) : en diminution
Grand dauphin : quelques milliers dans le sanctuaire (plusieurs dizaines de milliers en Méditerranée) : en augmentation.
Dauphin bleu et blanc : plusieurs dizaines de milliers dans le sanctuaire (plusieurs centaines de milliers en Méditerranée) : pas de tendance discernable.
François Sarano : "Rendre obligatoire la vitesse de 10 nœuds pour des bateaux de plus de 10 mètres"
Que représentent dans le sanctuaire Pelagos les collisions dont sont victimes les grands cétacés ?
François Sarano (océanographe et ancien chef d’expédition du commandant Cousteau) : « Dans le sanctuaire, 15 % des cachalots que nous observons présentent des entailles à cause des hélices des navires ou sont déformés par les collisions qu’ils ne peuvent pas éviter parce qu’ils dorment en surface ou qu’ils viennent y respirer. Et puis il y a tous les cétacés morts qui sont éventrés et qui sombrent sans être vus. C’est la première cause de mortalité non naturelle chez ces grands mammifères marins. On estime à plus de 20 % le nombre de baleines et cachalots retrouvés morts après une collision. »
Comment les éviter ?
« Il faut réduire la vitesse des navires de plus de 10 mètres à 10 nœuds. À cette vitesse, les grands cétacés ont une chance d’anticiper les chocs. Mais ici on voit trop de bateaux de plaisance de trente mètres qui filent à 30 nœuds. Cette vitesse de 10 nœuds doit être rendue obligatoire, au moins dans les zones qu’affectionnent ces mammifères marins, c’est-à-dire dans la bande des 15 milles (24 kilomètres) devant Nice, Monaco, Hyères. Il faut oser prendre cette mesure radicale. »
Le volet prévention est aussi essentiel...
« Oui. C’est d’ailleurs là-dessus que se fonde pour l’instant l’accord international qui a contribué à la création du sanctuaire. Il faut communiquer sur l’existence de ce sanctuaire, il y a tant de navigateurs qui l’ignorent encore. Il faut que ses frontières apparaissent sur tous les logiciels de navigation, toutes les cartes… À ce titre, le conseil départemental des Alpes-Maritimes, avec la commune de Villefranche-sur-Mer, vient d’installer au port, devant la rade, un grand panneau pour indiquer que nous sommes dans le sanctuaire. Et les recommandations qui s’y appliquent pour les usagers. C’est je crois une première dans les Alpes-Maritimes. Il faut continuer ce genre d’initiatives. Et que plus d’élus locaux s’impliquent dans la mise en œuvre du Pelagos.»
Quelles sont les autres recommandations pour les usagers de la mer ?
« Quand on a la chance d’observer une des espèces qui vit dans le Pelagos, et ça arrive tous les jours, on ne s’en approche pas à moins de 100 mètres pour ne pas la perturber. On fait attention aussi à ses déchets. Même les plus petits peuvent avoir des conséquences sur la faune marine. Et bien sûr on évite les fuites d’hydrocarbures… Enfin, la pollution est aussi sonore : dans le milieu marin les sons se propagent vite et loin. Et l’excès de bruit gêne considérablement les espèces marines. Tout cela a déjà été dit. Depuis des décennies. Il est peut-être temps maintenant d’aller au-delà de la simple recommandation. »
Le rôle primordial des collectivités locales
Aujourd’hui, 42 municipalités françaises (dans les Alpes-Maritimes, le Var et en Corse), plus la principauté de Monaco et plusieurs communes littorales italiennes de Ligurie, Toscane et Sardaigne, ont signé la charte de l’Accord Pelagos.
Cette charte est là pour donner la philosophie et proposer les outils : charge ensuite aux communes de les appliquer. À noter aussi que la Métropole niçoise, ainsi que l’agglo Cannes-Pays de Lerins ont aussi adhéré à la charte.
De son côté, le département des Alpes-Maritimes ambitionne aussi de mettre sa pierre à cette œuvre collective qu’est le sanctuaire Pelagos. Il vient de rejoindre le Consortium Pelagos, une nouvelle instance de coordination initiée par la Fondation Prince Albert II de Monaco. L’objectif : donner une nouvelle impulsion nécessaire au sanctuaire en renforçant la coopération, la gouvernance et l’efficacité des actions de protection sur le terrain.
En parallèle, le Département a mis en place « des mesures engagées et concrètes ». Un nouveau parc maritime départemental, le 2e après celui de Théoule, va voir le jour du côté de Roquebrune-Cap-Martin : « L’étude est en cours, en lien avec les autorités françaises et locales, afin d’envisager une ouverture pendant l’été au plus tard en septembre », précise le président Charles Ange Ginésy.
Enfin, un espace dédié à la valorisation des activités maritimes (dédié à l’apnée) et à la sensibilisation va être créé par le conseil départemental à Villefranche-sur-Mer. « Ce sera un lieu fédérateur, ajoute Charles Ange Ginésy. Il accueillera des associations qui portent le message d’une pratique durable et respectueuse du milieu marin. En mémoire à un grand amoureux de la mer et apnéiste qui nous a tragiquement quittés il y a 18 ans, il portera le nom de l’Espace Loïc Leferme. »