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Sur la plateforme deuxièmeavis.fr, entreprise reconnue société à mission depuis 3 ans, des médecins spécialistes, très pointus dans leur discipline, sont recrutés pour apporter une seconde lecture d’un dossier médical. Concrètement, il s’agit de partager les pièces de son dossier et de répondre à un questionnaire patient détaillé, le tout directement sur le site. Celui-ci sera relu, en moyenne en 5 jours (une semaine maximum), par un spécialiste de la pathologie qui apportera un second avis détaillé à l’écrit, directement adressé au patient.
Côté prise en charge, cette seconde lecture est remboursée à 100% par la majorité des complémentaires santé. "Si ce n’est pas le cas, nous pouvons orienter les demandeurs vers des associations d’aide aux patients", souligne Catherine Franc.
Elle s’appelle Théa Serfaty, elle est Niçoise, étudiante en communication à Paris et déjà fondatrice de Politique Médiatique.
Un média qui invite au débat public. "Sa volonté est d’être le porte-voix entre citoyens et industriels. Ouvrir la discussion sur des sujets sensibles où il est difficile aujourd’hui d’obtenir des réponses transparentes de la part d’industriels d’envergure."
Le premier débat organisé, depuis Paris, filmé et diffusé gratuitement sur la chaîne Youtube de Politique Médiatique, portait sur la mobilité de demain. Il a mobilisé Transdev, Flexibus et Trainline. Comment cela fonctionne-t-il? Un appel à questions est lancé via les réseaux sociaux et un algorithme va choisir les citoyens qui participeront au débat, tandis qu’un public d’une dizaine de personnes peut être invité sans pouvoir interagir.
https://www.youtube.com/watch?v=8Iuuvn_68h0
Le tabac ne sera plus tabou
"Nous sélectionnons un certain nombre de questions qui permettent de balayer le sujet et de mieux cerner ces industries. Le prochain débat est filmé ce 16 septembre. Il sera diffusé sous vingt jours. C’est une première: nous faisons venir quelques grands noms de l’industrie du tabac: Philip Morris, British American Tobacco et Seita Imperial Tobacco. Des questions sur la communication invisible à mener quand on vend du tabac, leur politique RSE, le plan santé, les taxations, l’avenir de l’industrie... Nous avons hâte."
Politique Médiatique est pour l’heure une association où tous les contenus sont proposés gratuitement « pour toucher tous les publics ». Transformer l’association en société et monétiser les vidéos sera peut-être envisagé plus tard. Politique Médiatique fait son petit bonhomme de chemin avec des teasers qui dépassent les 100.000 vues sur Youtube.
Objectif de Théa Serfaty? "Eclairer le citoyen en le faisant participer au débat et pourquoi pas essayer de changer le monde." Voilà. Sans filtre.
Quand il part pour sa sortie ce jour-là, Quentin ne s’attend certainement pas à ce qu’il va découvrir. Après plusieurs heures à avoir effectué du repérage pour les cerfs, il entame le chemin du retour. Son instinct lui dit de ne pas emprunter le chemin le plus court.
Vingt minutes de marche plus tard, il repère au loin une tête qui dépasse des hautes herbes. Il s’arrête, s’accroupit pour ne pas se faire repérer, jette un coup d’œil dans son appareil photo, histoire de bien confirmer ce qu’il pense avoir vu.
Il vient de tomber sur trois louveteaux. "Comme j’étais à bon vent (avec le vent face à lui) et encore relativement loin, j’en ai profité pour me décaler un petit peu, pour essayer de me rapprocher et pour espérer faire quelques images."
Il se rend vite compte qu’ils ne sont pas trois mais quatre. Et ce quatrième, curieux, décide de s’approcher de lui. Il est alors à une dizaine de mètres.
"Là, clairement, c'est le souffle coupé. Je n’osais plus respirer. J’essayais de maintenir au maximum mes tremblements, en espérant qu’il ne s’en aille pas. Et c’est ce qui s’est passé. Il est resté là pendant plus de cinq minutes à me regarder."
Le photographe en profite pour faire des images. Voyant que le louveteau reste, il réussit même à poser son boîtier et à prendre le temps de profiter avec ses yeux.
Jusqu’à ce moment unique où l’impensable s’est produit. La curiosité l’a poussé à s’approcher encore un petit peu. Il m’a contourné tout doucement et il est venu jusqu’à 3m50."
Le louveteau ne rentre même plus dans le cadre pour faire des photos. Quentin vérifie quand même que les photos sont nettes avec une bonne exposition. Puis il pose son boîtier devant lui et "profite à fond de cette chance" qui lui est donnée.
"C’était une émotion indescriptible. De la magie, mais une joie démesurée, parce que ça faisait des années que j’attendais de faire une rencontre pareille. Mais même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais imaginé y arriver un jour."
Quelques minutes plus tard, le jeune canidé finit par le contourner et prendre son odeur, avant de retourner dans les hautes herbes.
En tout, Quentin aura passé un bon quart d’heure à observer les quatre louveteaux, et cinq à sept minutes en tête à tête avec le "petit curieux".
"C’était magique"
Peu après son départ, il faut un moment au photographe pour réaliser ce qui vient de se passer. La pression retombe, il se remet à trembler.
"J'en avais même les larmes aux yeux. C'était vraiment intense, c'était magique. J’ai pas d'autre mot. Et là, c'est toujours autant présent en moi. J’ai bel et bien réalisé: les photos sont sur l’ordi, sur le téléphone. Mais je n’arrive toujours pas à redescendre de mon petit nuage et je pense que je vais y rester un petit moment."
Pour le photographe, il y aura un avant et après cette rencontre. "J’ai énormément de gratitude envers la nature, envers ce cadeau qu’elle a pu me faire (…) Le loup, c’est le sauvage à l’état brut. Comme tous les photographes animaliers, je pense que le loup, c’est le Graal. Un peu comme quand on a la chance de voir le lynx dans le Jura."
L’Azuréen, qui est papa depuis à peine un mois, a maintenant hâte de pouvoir raconter tout ça à son fils quand il sera en âge de comprendre.
Un mot pour les bergers
En partageant ce moment suspendu, Quentin Augier espère faire évoluer un peu les mentalités de l’être humain face au sauvage en général.
Ces animaux ont tous leur place dans les écosystèmes, dans la nature. La nature s’équilibre et se gère toute seule parfaitement, j’en suis intimement convaincu. Les animaux sont tous beaux, qu’ils soient proies ou prédateurs. Nous sommes chez eux et non pas l’inverse."
Et d’ajouter un mot pour les bergers, bien "conscient que ça peut être très compliqué pour eux", que leur travail "leur prend du temps, que ce souci du loup les empêche de dormir et ne facilite pas la tâche".
Pour cet observateur de la nature et des loups depuis des années, "la cohabitation est tout à fait possible. Je ne dis pas que ça sera parfait. On ne sera certainement jamais parfait, mais la cohabitation est possible et les loups ont leur place parmi les hommes (...) Leur ressource principale, ce ne sont pas les troupeaux."
Hm. Perso j’y vois du positif. Les caméras peuvent largement aider à révéler la vérité sur un événement, quel qu’il soit. Et les images peuvent autant incriminer l’auteur d’un crime qu’innocenter une personne suspectée à tort.
C’est davantage pour cette raison que j’utilise une dashcam. Pas pour donner quotidiennement les vidéos aux flics, mais pour présenter la vidéo dans le cas où l’on me soutiendrait que je suis en tort alors que je ne le serais pas (par exemple).
Et je pense que toutes les sources de preuves doivent pouvoir être utilisées, tant pour la demande que pour la défense.
Maintenant, en France il y (selon moi) un flou autour de ces caméras. D’un côté, filmer l’espace public est interdit (que ce soit via une dashcam ou non, en voiture ou non). De l’autre, la Police utilise des vidéos de particuliers pour incriminer des contrevenants (par exemple l’affaire des kéké qui se filment à faire du 280 km/h sur autoroute), et puis prendre une vidéo de vacance dans l’espace public n’est pas interdit.
Il faut ajouter que les dashcam (Tesla je ne sais pas, c’est un peu spécial) enregistrent en continu (parfois même voiture éteinte), mais ne conservent pas tout éternellement. Les nouvelles données remplacent les anciennes.
C’est donc une captation temporaire, et la plupart du temps, sans exploitation.
À mon avis, cela mérite une clarification, pour les dashcam en particulier :
– est-ce que l’on peut les déroger au principe de non captation de l’espace public ?
– est-ce que ça peut servir de pièce à conviction (à la fois pour incriminer, que pour innocenter — l’un ne devra pas aller sans l’autre).
– si oui sous quelles conditions : définition minimale de l’image ? quelles infos doivent être incrustées (vitesse, coordonnées GPS…) ? quels modèles sont certifiés comme valant preuve ? quid de la question de la falsification des images ?
J’imagine qu’une carte SD donnée immédiatement aux FdO au moment d’un accident pourra raisonnablement être considérée comme « non falsifiée ».
– Comment les déclarer ? Je propose une ligne sur la carte grise, par exemple.
Il y a une grande disparité sur la question dans le monde. Certains pays les interdisent pour préserver la vie privée. D’autres les autorisent, mais interdisent la diffusion des images. D’autres les obligent (Corée du Sud, Russie…) car ils estiment que le rapport bénéfice pour les enquêtes/risque pour la vie privée est en la faveur de leur utilisation.
Bref, ça demande une étude approfondie de la question. Tout n’est pas blanc ou noir.
Concernant mon point de vu personnel : il ne me viendrait pas à l’esprit d’aller dénoncer tous ceux qui j’ai croisé en infraction, chaque jour, à la police. Quand bien-même ça serait rémunéré, quand-bien-même ma voiture était étalonnée en vitesse pour choper les excès (les véhicules de police le font) : ça ne se fait pas.
Maintenant si je suis témoin d’un accident qui se produit sous les yeux de la caméra, la question peut se poser.
Dans la condition où l’on me garantie aucune poursuite pour possession de la caméra et captation de l’espace public — d’où le nécessité qu’elles soient explicitement légalisées — je pourrais sans problème me présenter comme témoin avec la vidéo, si elle peut s’avérer utile. Mais qui suis-je pour juger de ça ?
Car si les différentes parties de l’accident sont d’accord entre elles et résolvent leur problème tout seul, tant mieux et pas besoin des témoins, encore moins des vidéos.
Mais si un abruti en Golf GTI grille un feu rouge et encastre une mamie, et qu’il commence à accuser la mamie, je n’aurais aucune honte, je dis bien AUCUNE honte, à témoigner pour dédouaner la mamie, en fournissant le support de la vidéo aux FdO et à la mamie (bien-sûr, les FdO feront leur propres conclusions d’après la vidéo, ça ne sera plus mon problème).
Cela ne m’est jamais arrivé, mais je connais des gens à qui cela est arrivé, d’être tombé face à des cons en tort et dont la vidéo a permis à la police de voir ce qui s’était réellement passé, et au final avoir pu faire entendre raison, notamment auprès de l’assurance. Bref, les exemples où la vidéo sauve la mise ne manquent plus. Et entre se faire rembourser par son assurance car on est victime, et perdre 6 points, son permis, sa voiture, son assurance, son bonus et tout et tout parce qu’on est réputé coupable.
Voir là : https://www.promarket.org/2023/10/13/measuring-the-cost-of-red-tape/
Haha hahaha !
Pour le prochain qui dit que j’exagère quand je critique le bordel administratif en France : cette étude trouve qu’en France, c’est 4 % du PIB qui est perdu à cause de la paperasserie inutile.
Avec ça, on est évidemment les champions du monde.
Le deuxième du classement est l’Italie bien loin derrière avec 0,8 %, puis l’Espagne, encore plus loin avec 0,33 % et ensuite l’Allemagne à nouveau avec un facteur deux encore en dessous, avec 0,17 % (et après c’est ~0,10 % ou moins pour tous les autres pays étudiés, c’est à dire des broutilles : ces pays sont quarante fois plus efficaces que la France).
Bref, non c’est pas moi qui délire : la France est une gigantesque usine à gaz administrative.
… et qui perd donc 100 milliards par an pour des formulaires, papiers, documents, justificatifs, actes, duplicatas, attestations… rouges, verts, roses, bleus, arc-en-ciels… inutiles mais imposés par des bureaucrates à la con.
PS : C’est la planète Vogon, ce pays, depuis le temps que je le dis ; que tous les étrangers qui viennent ici le disent tellement ils hallucinent de voir tout ça, en fait.
Et on observe absolument partout que plus on essaye de dématérialiser, plus on imprime de trucs en papier car le démat ne fait pas tout.
Faut être réaliste : aucun pays au monde n’a les moyens de produire un système numérique capable de gérer ce bordel (même ChatGPT se casserait les dents). Quant à le faire nous-même, je suppose que ça demanderait trop d’administratif et de réunions en #FrenchTech pour coder de quoi organiser l’administratif en question : c’est un cycle infernale, je vous dis, hahaha.
Je rejoins Jeff : L’avenir appartient à ceux qui savent correctement demander quelque chose à une « IA ».
Avant on [les geeks / amis-qui-s’y-connaît-en-ordis] étaient les rois car on savait mieux poser les questions à Google que le quidam moyen. Je constate la même chose avec Dall-E ou ChatGPT : avec les phrases banales, il ne comprend rien. Mais en variant les tournures et avec les bons mots clés, cela change tout.
Le truc amusant toutefois, c’est si on veut un truc hyper-spécifique, il faut une commande hyper-spécifique aussi. Or, une commande suffisamment spécifique pour être comprise et interprétée exactement comme on le souhaite, bah ça s’appelle du code !
Cf ce Commit-Strip qui avait tout compris depuis 10 ans : https://www.commitstrip.com/fr/2016/08/25/a-very-comprehensive-and-precise-spec/?setLocale=1
Au final, je vois ça comme une étape d’abstraction supplémentaire après le binaire → assembleur → langage de haut niveau → commande IA.
Au lieu de faire de l’ASM, on fait du code, qu’on compile ensuite en ASM, et que le CPU interprète ensuite en binaire Désormais, on ne fait plus du code, mais on fait des commandes pour IA qui vont eux faire notre code (puis compilation, ASM, binaire).
… mais ça demandera toujours d’être hyper-spécifique si on veut du code spécifique.
Il y a probablement que chose à gagner : je pense qu’on hurlerait si on avait à tout coder en ASM au lieu de faire du JS, C++ ou PHP, donc je pense que ça sera plus simple pour tout le monde dans une génération ou deux à taper des commandes pour IA.
Mais faut pas se leurrer non plus : on (les programeurs) ne seront pas remplacé pour autant.
Quelques raisons :
– La logique qu’on utilise dans le code (ou dans une requêtre google efficace par rapport à une requêtre pourrie) est quelque chose de transposable à des commandes pour IA. Si l’on apprend les maths à l’école, c’est pas pour utiliser les cosinus() sous les jours, mais pour nous former à manipuler des problèmes et utiliser des outils abstraits dans nos têtes. De même, le fait d’avoir appris du code nous a donné la méthode nécessaire pour comprendre le fonctionnement d’une IA et savoir l’utiliser au mieux.
Y a 50 ans, le langage de programmation royal était le Cobol, le Pascal, etc. Aujourd’hui, plus personne ne fait ça, sauf quelques rares individus. Aujourd’hui, ces personnes là sont payés à pris d’or car ces langages sont rares, antiques, mais constituent toujours le fondement de tout un tas de systèmes informations cruciaux. Dans 50 ans, ça sera le PHP, le C ou le Python. Quand j’étais petit, on nous disait que l’avenir appartiendra aux informaticiens, et que les métiers comme plombiers ou électriciens seront de la merde. Aujourd’hui, les plombiers, électriciens, charpentiers, plâtriers, et même mécaniciens… n’ont jamais été autant demandés, autant débordés et aussi bien payés. Certains métiers ne disparaissent pas. Tant mieux. Pour les codeurs, ça sera pareil : les IA ne sortent pas de n’importe où. Il faut les coder.
– Tout comme le binaire seul a donné une poignée d’architectures matérielles, et un énorme paquet de langages, on aura également un gros paquet d’IA. Les maîtriser toutes sera impossible. Il y aura des spécialistes ChatGPT, des spécialistes Dall⋅E, etc. Une personne ne pourra pas tout faire, en tout cas pas de façon experte à chaque fois. Oui, on parle de dév full-stack, mais ça ne vaudra jamais toute une équipe avec des gens spécialisés. Donc non, l’IA ne va pas mettre tout le monde à la retraite : il faudra toujours autant de monde pour toujours autant d’applications.
Et enfin, c’est pas parce qu’on code en langage de prog de haut niveau que tout peut se faire avec ça. Certaines applications de pointe sont toujours faites en ASM, en communiquant directement avec la machine (micro-systèmes embarquée dans des périphériques spécifiques, ou encore les systèmes qui demandent une réactivité très importante avec une latence très faible, impossible à tenir avec un langage compilé qui ne sera jamais autant optimisé).
De même, un code produit par une IA pourra fonctionner convenablement, mais ça ne sera jamais aussi propre, rapide et optimisé que du code écrit à la main. Suffit de voir ce que les WYSIWYG ont donné comme code dans une page web, comparé à du HTML écrit à la main. Ce sont deux mondes différents.
Donc oui, l’IA pourra aider un max de gens à se dépatouiller avec leurs problèmes (en supposant qu’ils n’aient pas tellement la flemme qu’ils vont demander ça à d’autres), mais il faudra toujours une forme d’intelligence humaine et une logique que tout le monde n’a pas pour interagir avec l’IA. De plus, il y aura plusieurs IA et — à moins de leur spécifier (je suppose) — les IA ne feront pas de code aussi propre qu’un programmeur.
Oui, ça suppose que l’intelligence humaine reste supérieure à l’intelligence machine. Actuellement, en 2024, c’est très très TRÈS largement le cas. Les « IA » actuelles sont réellement débiles. Elles font de jolies choses, mais il n’y a aucune intelligence dérrière. Ni aucune créativité, d’ailleurs.
Et puis, qui mieux qu’un humain peut comprendre le problème qu’un humain peut avoir ? Sûrement pas une machine. La machine pourra aider, voir proposer un truc. Mais ça ne sera jamais la meilleure solution.
Le motard, auteur de l'accident qui a coûté la vie à Kamilya, une fillette de 7 ans, fin août à Vallauris (Alpes-Maritimes), a été maintenu ce mercredi en liberté sous contrôle judiciaire par la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
Les explications de la justice
Le motard, un étudiant en informatique de 19 ans, est accusé d'avoir dépassé une file de voiture de manière non règlementaire et d'avoir percuté, en faisant une roue arrière, Kamilya, 7 ans, qui traversait le 29 août sur un passage piéton avec son frère de 11 ans. La fillette est morte peu après.
Dans son arrêt, la cour relève que "les éléments essentiels ont déjà été recueillis (images de vidéosurveillance, témoignages, relevé des communications)" et le jeune mis en examen "ne peut pas interférer sur l'exploitation de ces éléments". Pour les magistrats, il n'est "pas démontré qu'il est en capacité de réitérer les faits, ni d'exercer des pressions sur d'éventuels témoins".
Les interdictions et obligations définies dans le cadre du contrôle judiciaire, à savoir ne pas quitter les Alpes-Maritimes, pointer au commissariat toutes les deux semaines, ne pas se rendre à Vallauris, ne pas entrer en contact avec la famille de la victime et s'abstenir de conduire tout véhicule à moteur sont analysées par la cour comme "des mesures de sûreté suffisantes".
La détention provisoire ne peut être ordonnée que si un contrôle judiciaire ou le port d'un bracelet électronique ne sont pas suffisants entre autres pour éviter la destruction de preuves, des pressions sur la famille ou des témoins ou le maintien du mis en cause à la disposition de la justice.
"La cour ne peut que constater le trouble à l'ordre public causé par l'accident ayant conduit à la mort de Kamilya, une fillette de sept ans et dont (le mis en examen) assume la responsabilité. Or mettre fin à ce trouble ne peut motiver une détention provisoire en matière correctionnelle", a aussi expliqué le président Laurent Becuywe-Lozac'hmeur.
"Il a exprimé des regrets"
Présent à la barre, le jeune homme n'a pas semblé réagir à son maintien en liberté. "Il a exprimé des regrets et essaie de digérer un choc, il doit commencer à vivre avec", a sobrement commenté son avocate Me Leyla Montigny.
L'avocate a estimé qu'"un jeune homme de 19 ans, étudiant qui certes a commis un accident de la circulation avec les conséquences effroyables que l'on connaît n'a pas sa place en détention", regrettant que "des interventions, que ce soit des médias ou du public" aient "attisé" les esprits.des interventions, que ce soit des médias ou du public" aient "attisé" les esprits.
La colère du père de Kamilya : "Aucun pardon n'est plus possible"
Les explications du motard lors de l'audience de mardi (il avait évoqué une roue arrière involontaire) ont suscité la colère du père de Kamilya. Sur son compte Facebook, il écrit : "Honnêtement t'es un lâche et t'assumes pas. Aucun pardon n'est plus possible. Je voulais te laisser une chance d'assumer. Là, c'est trop tard. T'as tué une enfant de sept ans et t'es capable de prendre ses parents pour des cons."
Avant de conclure, d'un ton ironique : "Après, on dit que c'est pas un danger."
Trouvez les zones les plus propices pour les morilles, girolles, cèpes et plein d\'autres champignons, près de chez vous !
Entendu dans le billet sciences de France Inter du 10 ou 11 septembre
Pour cette rentrée, Free propose une nouveauté de taille à ses abonnés Freebox Delta : l’accès gratuit et sans engagement au service de divertissement Universal+. Ce nouveau service inclut une sélection de quatre chaînes premium, et ce, sans surcoût pour les abonnés. Un vrai bonus pour les amateurs de séries, films et émissions de divertissement !
13ÈME RUE (Canal 71)
Thème : Thriller et séries policières.
Contenu phare : Découvrez des séries à suspense comme Chicago Fire et New York Crime Organisé. La chaîne propose aussi des productions originales françaises telles que Follow et Trauma.
SYFY (Canal 72)
Thème : Science-fiction et fantastique.
Contenu phare : Idéale pour les amateurs de science-fiction, avec des séries comme Resident Alien, Le Ministère du Temps, et l’intégrale de Merlin et Sanctuary.
E! (Canal 73)
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Contenu phare : La chaîne propose des émissions cultes telles que Chirurgie à tout prix, L’Incroyable Famille Kardashian, et Below Deck. C’est la destination incontournable pour les fans de la télé-réalité américaine.
DreamWorks (Canal 148)
Thème : Programmes pour toute la famille.
Contenu phare : Profitez des aventures de personnages adorés comme Roi Julian, Casper l’école de la peur, George de la Jungle et Oui-Oui au pays des jouets. DreamWorks est une chaîne qui ravira petits et grands avec ses séries d’animation captivantes.
Les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets du réchauffement climatique. En juin 2024, c’est la mise en garde que formulait le Haut conseil pour le climat (HCC), organisme indépendant chargé d'évaluer la politique climatique de la France.
En cause, la difficulté de leur organisme à réguler leur température. "En raison de vagues de chaleur pouvant courir du printemps à l’automne, c’est plus spécifiquement leur présence à l’école qui pose question", notait Corinne Le Quéré, climatologue, alors présidente du HCC.
Alors que les enfants français passent près de 850 heures par an sur les bancs de l’école, celles-ci ne sont, dans leur grande majorité, pas adaptées à la nouvelle donne climatique. C’est ce que synthétise un rapport parlementaire, publié en décembre 2023 par la mission d’information sur l’adaptation de l’école aux enjeux climatiques. Ainsi, 86% des établissements scolaires de l’Hexagone réclament une rénovation, 10% présentent "un état de vétusté important". Un enjeu de sobriété énergétique autant que de santé publique. Mais aussi de qualité d’apprentissage.
"Selon les travaux du chercheur Pawel Wargocki conduits en 2019 cités par le ministère [de l’Education nationale], les performances scolaires des élèves diminuent lorsque la température des salles de classe devient trop élevée, qu’il s’agisse d’opérations de calcul ou de tests basés sur le langage", indique le rapport parlementaire. Il y a donc urgence à revoir la copie.
OK, mais comment s’y prendre? On a demandé à des experts de nous livrer leur feuille de route adaptée à nos territoires, hotspot du réchauffement.
#1 Revoir l’isolation thermique des écoles
Le constat. D’ici à 2050, la fréquence des vagues de chaleur devrait doubler, selon Météo France. En 2019, l’une d’entre elles avait d’ailleurs contraint le gouvernement à décaler de quelques jours la date du brevet des collèges, pour garantir la sécurité des élèves.
Comment s’adapter
Alors que de nombreuses écoles sont des passoirs thermiques, "les rénover est tout à fait possible", souligne Caroline Bianco-Gazay, consultante éco-habitat pour l’association Ecobatissons, qui réunit plus de 50 professionnels de la construction vertueuses dans les Alpes-Maritimes, le Var et les Bouches-du-Rhône.
Elle préconise une isolation par l’extérieur, permettant de limiter les ponts thermiques qui favorisent les arrivées d’air. Parmi les matériaux les plus pertinents, exit le béton. "Il est étanche, c’est comme porter une combi de plongée en plein soleil", image Michel Regis, architecte bioclimatique à Nice. "Les bottes de paille, un déchet agricole aux multiples avantages", abonde Caroline Bianco-Gazay. Disponible localement, donc peu polluant, le matériau présente un déphasage important. Concrètement, la chaleur met plus d’une dizaine d’heures pour le traverser, et pénètre ainsi dans le bâtiment en fin de journée
"Pour garder la fraîcheur à l’intérieur, il s’agit aussi de jouer sur l’inertie en utilisant des matériaux lourds, de la pierre ou encore de la terre, qu’on peut obtenir localement, et qui, mélangée à de la chaux peut également faire office d’enduit de finition à l’intérieur du bâtiment", poursuit Caroline Bianco-Gazay.
#2 Se protéger des rayons du soleil
#3 Mieux ventiler et chauffer les écoles
#4 Des établissements autonomes en énergies renouvelables
#5 Remettre la nature au centre des cours de récré
#6 Mieux gérer l’eau, les déchets , les horaires…
Tee-shirt trempé du labeur, visière à casquette sur visage bruni, Loïc Plaud marque une petite pause à l’ombre, tandis que son père Philippe se charge des nouveaux clients. Complices comme des mulots de campagne, ces deux-là. Mais le papa de La ferme de papa, l’exploitation agricole qui vient d’ouvrir le long du chemin de la Levade à La Roquette, c’est bien lui. Un ancien chef de 32 ans, qui a soudain troqué le couteau pour la bêche. Et qui a décidé de prendre la clé des champs, afin d’être plus présent pour ses enfants.
Je suis resté en cuisine durant onze ans, à bourlinguer aux Caraïbes, à Courchevel, à Lyon, à Cannes, au Cannet, confirme ce natif de Grasse. Et puis il y a eu la Covid, et j’ai ressenti le besoin de changer de cycle, pour aller voir un peu ce qui se passe côté culture."
Côté nature aussi, puisque cet amoureux de la terre pouvait parfois se sentir un peu à l’étroit entre les quatre murs d’une cuisine plutôt qu’au grand air. "Quand tu vis ici, comment ne pas l’aimer?"
100% bio et amour
C’est sur un terrain de la famille Mul, en location, que Loïc a planté les premières graines de sa reconversion. Sur plus d’un hectare déboisé, poussent diverses variétés de tomates, de courgettes, d’aubergines, de salades, des haricots verts, des herbes aromatiques, des melons. Et même des fleurs, sur le fumier de cheval et le crottin de mouton!
"Les fleurs permettent de conserver ces insectes auxiliaires, tels les coccinelles, qui m’aident à éliminer les nuisibles", justifie celui qui ne s’est pas lancé dans ce projet… la fleur au râteau, mais a perfectionné son savoir en permaculture avec un CAP au lycée horticole d’Antibes, puis un Brevet pro d’exploitant agricole, avec deux ans d’apprentissage à la ferme Brès de Vallauris.
Je suis passionné de biodiversité et je pratique le maraîchage sur un sol vivant, qui préserve la faune terrestre, revendique ce militant convaincu du zéro pesticide, mais du « 100% amour".
Lui qui, jadis aux fourneaux, aimait transformer le produit par sa technique gastronomique, la met désormais au service d’une agriculture la plus naturelle possible. "L’idée est de créer des barrières végétales entre chaque famille de plantation, et d’éviter la monoculture".
Paniers à composer
Bien sûr, de temps en temps, quelques chenilles viennent "noircir le cul des tomates" ou des pies voleuses grappillent la variété cerise, "mais, dans l’ensemble, je parviens à maîtriser la production, avec des fruits et légumes qui retrouvent le goût d’antan".
Les clients, déjà nombreux à s’arrêter, ne s’y trompent pas, qui repartent les bras chargés de paniers, à 15 ou 20 euros.
L’entreprise, qui a d’abord éclos comme de l’herbe un peu folle, se structure au fur et à mesure.
"Je viens de recevoir ma balance, pour faire les choses plus cadrées", sourit Loïc.
Sur le site Internet, on peut désormais composer et commander son panier, avant de venir le chercher ou de se le faire livrer les mardis et vendredis. Et le mercredi matin, ce sera bientôt jour de marché, avec un étal de la Ferme, mais aussi des produits locaux (miel, viandes, confitures), "parce que je suis un épicurien", souligne celui qui envisage aussi de faire table d’hôtes et régaler ses convives avec ses propres produits un jour.
En attendant, ce sont les beaux dessins de ses deux filles chéries qui ornent la tente de vente, avant l’arrivée d’un petit frère, attendu en novembre prochain.
Histoire de souligner qu’au-delà du bio, la ferme de papa cultive aussi l’esprit de famille…
Savoir +
La Ferme de Papa, 610 chemin de la Levade à La Roquette-sur-Siagne. Vente-Livraison: Philippe PLaud, 07.82.24.79.36; Loïc Plaud: 07.49.91.16.63.; Instagram: la_ferme_de_papa
Apprendre tout au long de sa vie. La devise de Cannes Université résume le concept, créé en 1985: "Mettre la culture et le savoir à portée de toute personne ayant soif de connaissances et envie de lien social, sans condition d’âge ou de diplôme."
Cette année encore, tout le monde pourra trouver son bonheur dans le programme concocté par les équipes. Pas moins de 34 ateliers, de l’architecture à l’œnologie en passant par la géologie, la botanique ou encore la criminologie.
Mais aussi des cours plus "classiques": histoire, philosophie, psychologie et langues. Le tout dispensé par d’éminents spécialistes !
Conférences, rencontres et débats
Outre ces cours, des rencontres, débats et conférences auront lieu tout au long de l’année. Notamment les rencontres-débats sur le thème « La transmission » les 29 et 30 novembre à l’Espace Miramar.
La 10e édition des Printemps de Cannes Université sur le thème de l’espace aura lieu le 22 mars prochain, également à l’Espace Miramar.
Les Cannes Conférences auront lieu lundi 4 novembre (La vérité sur l’affaire du collier de la Reine),
Vendredi 31 janvier (Apprendre à voir la splendeur du monde), vendredi 4 avril (Faire famille, une philosophie des liens) et le 3 juin (Vieillir, un voyage vers l’intériorité). Des Ciné Conférences seront également organisées en marge du festival In & Out le 10 octobre avec le film Orlando, ma biographie politique de Paul B. Preciado.
Jeudi 16 janvier, après la diffusion d’un épisode d’une série sur le profilage en partenariat avec CANNESERIES les participants pourront échanger avec Sandrine Skiller, spécialiste en criminologie.
Enfin le 6 mars, le, film documentaire Tuan Ta Pesao sera présenté, en écho à l’exposition sur le Vanuatu visible au Musée des explorations du monde, du 12 décembre au 25 mai.
63 autres conférences "de l’après-midi" auront lieu salle Stanislas et salle Gilbert Fort, sur des thèmes variés : histoire, arts, sciences, mythologie, climatologie, spiritualités ou encore médecines du monde
Des sorties culturelles
Cannes Université organisera également une dizaine de sorties culturelles, auxquelles même les non adhérents pourront participer !
Chapelle Matisse, Fondation Maeght, Jardin botanique Hanbury à Vintimille, Carrière des Lumières aux Baux-de-Provence, Maison de l’intelligence artificielle à Biot, Musée des Beaux-Arts à Draguignan, Abbaye Saint-Victor et Exposition « Méditerranées » au MUCEM de Marseille...
Ou encore visite guidée privilégiée de l’exposition de réouverture de la Malmaison à Cannes, visite du cimetière du Grand Jas, Chantiers navals de La Ciotat, Forêt domaniale de la Colle du Rouët au Muy... Le plus difficile ? Faire son choix parmi ce vaste programme !
Les inscriptions débuteront le lundi 2 septembre à partir de 9 heures. Ne tardez pas trop, l’an dernier, Cannes Université avait rapidement fait le plein avec 1 600 inscrits.
10 nouveaux cours à découvrir
Vous cherchez à apprendre de nouvelles choses ? On a fait la liste.
Aromathérapie
Ce cours d’initiation aux huiles essentielles permet d’apprendre comment bien les choisir et les utiliser.
Astronomie
Un parcours astronomique et historique, à la découverte de remarquables astronomes.
Écriture
Ce cours s’adresse à toute personne désireuse d’explorer son monde intérieur à travers l’écriture.
Novice ou écrivain expérimenté, ce nouveau rendez-vous est accessible à tous.
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Science et société
Un cours sur le thème « La bioéthique : un garde-fou nécessaire » qui abordera les questions éthiques liées aux avancées médicales et technologiques, en mettant l’accent sur la nécessité de trouver des règles de conduite pour éviter les dérives.
Théâtre
Un bon moyen de prendre confiance en soi à travers les activités ludiques, des exercices, des improvisations et la découverte de textes.
Langues
Parmi les cours proposés : allemand, anglais, chinois, espagnol, italien, japonais, russe…
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1 600 adhérents l’an dernier.
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34 ateliers dont 10 nouveautés.
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8 langues vivantes enseignées.
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4 Cannes Conférences.
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1 colloque de Printemps sur le thème de L’espace.
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3 Ciné Conférences.
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63 « conférences de l’après-midi » sur des sujets variés tels que psychologie, art, sciences, nouvelles technologies, etc.
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2 jours de débats dans le cadre des « Rencontres de Cannes » sur le thème de « La transmission »
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12 sorties conviviales parmi lesquelles la carrière des lumières aux Baux de Provence, la Chapelle Matisse et Fondation Maeght à Vence et Saint-Paul ou encore le Jardin botanique Hanbury à Vintimille.
Planter du paulownia, un arbre à la croissance ultrarapide, pour bénéficier de fabuleux rendements tout en luttant contre le réchauffement climatique, voilà la promesse de Treesition. Trop belle ?
Le soleil brille en cette fin juin à Clairac (Lot-et-Garonne). Avançant dans un champ, Daniel Dos Santos pointe du doigt les rangées d’arbres qui s’y enracinent. « Quand on les a plantés, ils faisaient 30 centimètres de haut », se réjouit-il. C’était au printemps 2023. Un an plus tard, certains mesurent plus de deux mètres ! Si cet entrepreneur au planning chargé prend (beaucoup) de temps pour recevoir des journalistes de Que Choisir dans sa forêt – son showroom, comme il l’appelle –, c’est pour communiquer sur la supposée imminence d’une révolution, celle de la culture du paulownia ; une essence d’arbre tropicale réputée pour sa capacité à grandir vite (lire aussi l’encadré).
Treesition, l’entreprise que cet ancien consultant du secteur pharmaceutique a fondée, compte en faire pousser des milliers dans le Lot-et-Garonne ainsi qu’ailleurs en Europe (Espagne, Belgique). Le patron a en effet une astuce permettant d’exploiter la vivacité des paulownias. « Nous les transformons en produits financiers », nous résume-t-il. Le montage est, sur le papier, assez simple. Les épargnants acquièrent des arbres auprès de la société, qui les plante sur ses terres ou sur des parcelles louées à des agriculteurs. Une fois qu’ils sont arrivés à maturité, 6 à 10 ans plus tard, Treesition organise leur coupe, les revend sous différentes formes (granulés, bois avivé, etc.) et partage avec les investisseurs le fruit de ce commerce. Un système où tout le monde serait gagnant : l’agriculteur qui loue ses terres, l’environnement grâce aux plantations captatrices de CO2 et, bien sûr, l’épargnant à qui l’on promet des rendements record.
En prime-time sur M6
Trop beau pour être vrai ? La question a dû venir à l’esprit des téléspectateurs ayant découvert Daniel Dos Santos dans l’émission « Qui veut être mon associé ? » sur M6, le 7 février. Le chef d’entreprise y présente son projet devant un jury composé de personnalités du monde entrepreneurial comme Anthony Bourbon, Marc Simoncini ou Jean-Pierre Nadir. Malgré quelques échanges tendus, Daniel Dos Santos convainc, et Jean-Pierre Nadir annonce même qu’il investira dans sa société. Les clients affluent.
Treesition aurait alors, selon Daniel Dos Santos, vendu des arbres à « 200 à 300 Français ». Mais, quelques jours après la diffusion du programme, l’entreprise suspend la commercialisation de ses produits à destination des épargnants, notamment dans l’Hexagone. En cause, un imbroglio juridique. Treesition opère depuis une filiale installée en Belgique. Elle s’est, là-bas, signalée auprès du gendarme financier local (la FSMA). Pour exercer en France, il lui faut l’agrément de l’Autorité des marchés financiers (AMF)… qu’elle n’a pas. « C’est en cours, on est bien partis », assure Daniel Dos Santos à Que Choisir. Il affirme avoir déposé un dossier auprès de l’organisme.
Un investissement à risque…
Entrons un peu, maintenant, dans le détail de l’offre : Treesition propose deux sortes de placements. Le premier, baptisé SereniTree, serait « dérisqué ». En achetant des arbres 50 €, combien peut-on espérer empocher après plusieurs années ? Entre « 0 et 65 € », indique Treesition sur son site Internet. Bref, aucun capital n’est garanti. Rien de vraiment « dérisqué »… Le second produit, LiberTree, est facturé 130 € par arbre. Le bois est, ici, destiné à différents types d’acquéreurs, notamment des industriels. C’est un investissement risqué, dont les rendements annuels évoluent bizarrement. Interviewé par le média spécialisé Investisseur.TV, le 26 avril 2023, Daniel Dos Santos estimait que ceux-ci pouvaient « monter jusqu’à 40 % ».
Six mois plus tard, sur le site du magazine Forbes, l’entrepreneur vantait des taux « super élevés » de l’ordre de… « 20 % par an », équivalents à ceux « de la cryptomonnaie ». Enfin, à l’écrit, ce n’est plus la même limonade : dans une note communiquée au gendarme financier belge, il annonçait 12 % de rendement en novembre 2023, puis 11 % en février 2024 et 10 % en avril 2024… En un peu plus d’un an, la rentabilité a été divisée par quatre ! Elle reste, malgré tout, à un niveau cinq fois supérieur à celui généralement constaté dans le secteur forestier. Ce serait ça, « l’effet paulownia » : « Un arbre qui pousse plus vite avec des prix de vente plus importants, cela permet d’avoir des rendements deux à trois fois plus élevés que les autres investissements forestiers », soutient Daniel Dos Santos
… Ou une arnaque ?
Face à ce discours tortueux, posons la question : l’offre de Treesition est-elle une arnaque ? « Bien sûr que non, on répond à des obligations légales et notre modèle est revu par un expert forestier indépendant », certifie le dirigeant. Qui fournit à Que Choisir le rapport dudit spécialiste. S’il ne parle pas d’entourloupe, ce dernier pointe de gros risques. Tout d’abord, faute de recul sur cette culture originaire d’Asie, « personne n’est véritablement capable de savoir comment se comportent les paulownias sous nos latitudes ». Difficile, donc, de garantir qu’ils vont bien monter jusqu’au ciel, et encore moins quels volumes de bois l’entreprise pourra en tirer. Ensuite, Treesition table sur 34 à 176 m3 par hectare et par an. Des scénarios qualifiés de « très optimistes » par l’expert.
Et à qui va-t-on vendre tout ce bois ? S’il y a un marché du paulownia en Chine, souligne le rapport, il est « quasi inexistant en France et en Europe ». À quel prix, d’ailleurs ? Voici une donnée clé. Pour pouvoir verser des revenus équivalents à 10 % par an à ses épargnants, la société doit tirer une belle somme de la revente (aux alentours de 840 €/m3 de bois transformé). Le hic, puisque ce marché ne s’est pas encore développé dans notre pays, c’est qu’il n’existe pas non plus de prix de vente officiel de cette essence… Les projections de revenus futurs ne sont donc fondées que sur des estimations et des extrapolations effectuées par Treesition. Touchons du bois pour qu’elles se réalisent.
Le paulownia, un arbre « magique » ?
Ceux qui en font commerce présentent le paulownia comme « magique » par sa croissance rapide et sa repousse facile après une coupe. Leur discours commence à séduire des exploitants, mais plusieurs chambres d’agriculture ont alerté sur le manque de recul concernant cette culture. Alors, que vaut-elle ? Selon Frédérique Santi, chercheuse à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), le paulownia croît réellement très vite… avec une sacrée nuance : « Il y a peu d’endroits en France qui lui conviennent bien. » En effet, cette essence originaire d’Asie requiert un sol profond et de la chaleur estivale. Elle a besoin d’être irriguée pendant quelques mois, tout en craignant la surabondance d’eau. Elle est également sensible aux vents violents et aux gelées tardives. Surtout, d’après la spécialiste – et à rebours de ce qu’avancent ses promoteurs –, ces arbres ne peuvent pas s’épanouir chez nous s’ils sont plantés très serrés (à moins de 5 m l’un de l’autre).
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Validé par UFC Que Choisir
Djenane avait 6 mois quand sa maman l’a emmenée pour la première fois à Nice en vacances. Elles viennent chaque année depuis. Installées sous leur parasol sur la plage de Carras, mère et fille ont remarqué, comme beaucoup, que la température de la mer a augmenté.
"Avant, on prenait le temps d’entrer dans l’eau. Maintenant, on peut y aller d’un coup. Elle est beaucoup plus chaude par rapport aux années précédentes", constate Djenane.
Selon les données récoltées ce lundi 5 août par la bouée située à l’entrée de la rade à Villefranche-sur-Mer, la température de l’eau s’est élevée à 29,1°C. Habituellement, on atteint 27,5°C au pic de l’été. "C’est quand même inquiétant ces températures. Cela doit avoir un impact sur les poissons", s’inquiète Djenane.
La jeune fille de 19 ans a bien raison de se faire du souci. La mer Méditerranée vit actuellement une canicule marine ou vague de chaleur marine. Ce même phénomène s’était produit en 2022. "On avait enregistré 29,2°C à Villefranche. C’était exceptionnel en intensité mais aussi en durée puisque cela avait persisté 133 jours ", détaille Jean-Pierre Gattuso, directeur de recherche (CNRS-Sorbonne université) au Laboratoire d’océanographie de Villefranche.
3 ou 4 degrés au-dessus des normales
En 2023, des variations assez importantes ont été enregistrées avec des pics très chauds suivis de pics très froids. "Ce n’est pas forcément bon non plus. Les écosystèmes préfèrent des variations assez douces", commente Thibault Guinaldo, chercheur en océanographie au Centre national de recherche météorologique (Météo France – CNRS).
Depuis le 15 juillet, nous sommes à 3-4 degrés au-dessus des normales de saison avec une canicule marine qui est classée comme "forte" (2e catégorie sur 4) depuis le 25 juillet.
Ce qui se passe actuellement n’est "pas une surprise" et "avait été anticipé dans un rapport du GIEC paru en 2019", explique Jean-Pierre Gattuso. Malheureusement, la répétition de ces canicules, qui étaient inhabituelles jusqu’ici, pourrait devenir la norme. De nombreux scientifiques pensent que la Méditerranée va "se tropicaliser".
Des espèces décimées
Ces vagues de chaleur marine entraînent des migrations d’espèces. Elles viennent soit de l’Atlantique tropicale par le Détroit de Gibraltar, soit via le Canal de Suez.
On estime à plus de 1.000 le nombre d’espèces passées de la Mer Rouge à la Méditerranée. "Auparavant, elles ne pouvaient pas survivre mais l’augmentation progressive des températures leur permet de s’installer", détaille Jean-Pierre Gattuso.
La pêche et le tourisme menacés?
Toutes les espèces ne posent pas de problème évidemment mais elles entrent parfois en compétition avec des espèces natives et les forcent à se déplacer. Le poisson-lapin, par exemple. Le risque, c’est que les espèces déplacées disparaissent si elles n’arrivent pas à se rendre vers le Nord.
Les canicules marines, appelées aussi "incendies sous-marins", affectent également les animaux comme les gorgones. En 2022, 10% d’entre elles ont été décimées (voir encadré ci-dessous). Ces changements pourraient à long terme affecter les activités de la pêche, mais aussi le tourisme. "Si les sites de plongée par exemple sont dégradés, il y aura de moins en moins de monde pour venir les voir", estime Jean-Pierre Gattuso.
De plus en plus d’épisodes méditerranéens?
Et sur terre? Quelles conséquences? Le "carburant" des orages étant la température de la surface de la mer, on peut se demander si on doit s’attendre à de plus en plus d’épisodes méditerranéens. "Ces épisodes trouvent leur développement dans les conditions atmosphériques. La température de la mer, si elle reste élevée, apportera du 'carburant' à ces événements qui seront alors plus intenses", estime Thibault Guinaldo.
En contemplant la mer, Samia et Djenane se disent surtout qu’elles seraient très tristes si cette région qu’elles aiment tant changeait. Et de conclure: "On a l’obligation de faire quelque chose". Pour cela, il n’y a qu’un seul moyen: diminuer nos émissions de gaz à effet de serre.
"Des méduses au mois de décembre, je n’ai jamais vu ça de ma vie"
Pendant la canicule marine de 2022, 80% des colonies de gorgones situées jusqu’à 20mètres de profondeur ont été impactées. 10% ont été décimées. "Si cette situation se répète en 2024, leur nombre va forcément diminuer", anticipe Jean-Pierre Gattuso, qui précise qu’il faut 15 ou 20 ans à cet animal marin pour se reconstituer.
Les oursins ont aussi été particulièrement affectés. Pour le moment, il n’y a heureusement pas encore eu de descriptions d’espèces qui se soient éteintes.
Un parallèle avec les feux de forêt
Durant l’épisode de 2022, la couche à 30mètres de profondeur a été exposée pour la première fois à des températures de 25°C.
"Les eaux profondes deviennent tellement chaudes qu’on en arrive à voir des méduses en décembre. Je n’ai jamais vu ça de toute ma vie et en plus, il est probable que ça se reproduise cette année", déplore Roland Séférian, chercheur au Centre national de recherche météorologique.
Pour les spécialistes, il faudrait regarder ces "incendies sous-marins" avec autant d’inquiétude que pour les feux de forêt.
"Meurtre aux Jeux olympiques"
Dans son roman "Meurtre aux JO", Violaine Vanoyeke raconte les Jeux olympiques dans l’Antiquité, sur fond de thriller. Si l’intrigue est inventée, elle est toutefois inspirée de ce qui pouvait se passer à l’époque: des rivalités entre les cités, entre les pays, pour avoir les couronnes, ainsi que la corruption.
Le pitch: À Olympie pendant les JO de l’Antiquité, au moment où les athlètes arrivent des différents pays pour concourir, une disparition énigmatique a lieu. Mystère... Se crée alors une atmosphère de crainte et de suspicion, jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour.
"Meurtre aux Jeux olympiques". Éditions JC Lattes. 288 pages.
8,90 euros.
découvert par Article Nice Matin
Violaine Vanoyeke, chercheuse aux multiples talents, régulièrement saluée pour son œuvre et ses découvertes dans le monde antique – elle a notamment identifié la momie de la reine pharaon Hatchepsout et est la seule à travailler sur la globalité de sa vie – est aussi spécialiste de l’Histoire du sport et des Jeux olympiques. Ses ouvrages sur le sujet sont régulièrement réédités et remis en bonne place dans les librairies au moment des JO. C’est aussi le cas de son thriller antique "Meurtre aux Jeux olympiques".
Alors que le pays vibre au rythme des Jeux de Paris 2024, quel regard porte l’historienne, qui partage sa vie entre la capitale et le Sud, Fayence et Saint-Raphaël notamment, sur la compétition?
"Ce que j’espère c’est qu’on va garder la communion et l’unité qu’il y avait autrefois lors des JO et qui pour l’instant, a été respectée, on va dire. J’espère que ça ne va pas dégénérer en fêtes spectaculaires qui ne tiennent pas forcément compte des valeurs de l’olympisme. C’est ce que je redoute un peu dans les années à venir. J’espère qu’on saura conserver tout ça."
Malgré le contexte international tendu, l’autrice – ses livres sont traduits dans le monde entier – reste positive: "J’aimerais bien que cette trêve sacrée soit respectée. Je le ressens et je le ressens à toutes les Olympiades. La réunion de tous les pays et de tous les athlètes entraîne un moment de communion essentiel. C’est un symbole important dans le monde entier."
Professionnalisation, dopage... dans l’Antiquité déjà
À quand remontent les Jeux ? "On peut remonter jusqu’à l’époque des Égyptiens, des pyramides, 3.000 avant Jésus-Christ... mais officiellement, les Jeux olympiques anciens ont été instaurés pour la première fois en 776 avant Jésus-Christ, c’est la première olympiade antique", résume la spécialiste des origines du sport et des JO.
"l’époque, il n’y avait qu’une course à pied, de la longueur du stade d’Olympie, qui faisait presque 200mètres, et puis au fur et à mesure des olympiades, les épreuves se sont multipliées. Les jeux ont duré, selon les périodes, jusqu’à une dizaine de jours, avec une cérémonie d’ouverture et une cérémonie de clôture, comme aujourd’hui."
Quelle différence entre ces jeux originels et ceux tels qu’on les suit aujourd’hui?
"En fait, on retrouve quasiment tous les éléments dans l’Antiquité que l’on a aujourd’hui, à quelques exceptions près, et ces jeux antiques ont duré jusqu’en 394 après Jésus-Christ. "
"Le dopage existait, le professionnalisme existait, poursuit la spécialiste. Il y avait déjà de la corruption, il y avait déjà la trêve sacrée, il y avait une réglementation qui était extrêmement pointue. Il y avait des jurés qui vérifiaient tout, si on avait le bon âge pour concourir, les tricheurs étaient éliminés, voire, dans certains cas, condamnés à mort. "
Certaines choses ont changé, heureusement!
"Meurtre aux Jeux olympiques"
Dans son roman "Meurtre aux JO", Violaine Vanoyeke raconte les Jeux olympiques dans l’Antiquité, sur fond de thriller. Si l’intrigue est inventée, elle est toutefois inspirée de ce qui pouvait se passer à l’époque: des rivalités entre les cités, entre les pays, pour avoir les couronnes, ainsi que la corruption.
Le pitch: À Olympie pendant les JO de l’Antiquité, au moment où les athlètes arrivent des différents pays pour concourir, une disparition énigmatique a lieu. Mystère... Se crée alors une atmosphère de crainte et de suspicion, jusqu’à ce que la vérité éclate au grand jour.
"Meurtre aux Jeux olympiques". Éditions JC Lattes. 288 pages.
8,90 euros.