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Le concept est simple et captivant : muni de votre téléphone, vous suivez un parcours géolocalisé qui vous conduit à travers les incontournables de la ville. À chaque étape, des informations culturelles riches et variées vous sont proposées, que ce soit sur l'architecture, l'histoire, la gastronomie, ou même la langue locale. Le jeu est même proposé en réalité augmentée !
Pour vous accompagner tout au long de cette aventure, un guide virtuel nommé Marcel vous partage ses meilleures adresses locales. Marcel vous dévoile ses coups de cœur personnels pour boire un verre, manger, faire du shopping ou encore découvrir des spots photo et des trésors culturels.
A noter que pour chaque jeu vendu, 1€ est reversé à des causes locales, qu'elles soient sociétales, comme la Fondation Lenval pour les enfants, ou environnementales, à l'image de l'association Pure Océan.
Le City Tour Game est une invitation à explorer Nice sous un nouveau jour, tout en contribuant positivement à la préservation de la ville et de son patrimoine.
15 août 1944 : le second débarquement qui débute en France sur 18 plages varoises, sous le nom d’opération Dragoon, n’a rien de secondaire. C’est une histoire sous-estimée de 13 journées de guerre à haute intensité, dévoilée de manière inédite par les historiens Jérôme Croyet, Jean-Marie Guillon et Jean-Pierre Martin. C’est aussi une collection de témoignages vécus et marquants. La série révèle les coulisses d’une réussite militaire éclair, qui a permis de reconquérir Toulon et Marseille, deux ports stratégiques et déterminants pour accélérer la libération du pays
15 août 1944 : le second débarquement qui débute en France sur 18 plages varoises, sous le nom d’opération Dragoon, n’a rien de secondaire. C’est une histoire sous-estimée de 13 journées de guerre à haute intensité, dévoilée de manière inédite par les historiens Jérôme Croyet, Jean-Marie Guillon et Jean-Pierre Martin. C’est aussi une collection de témoignages vécus et marquants. La série révèle les coulisses d’une réussite militaire éclair, qui a permis de reconquérir Toulon et Marseille, deux ports stratégiques et déterminants pour accélérer la libération du pays
Episode 1 : Le vrai départ
Episode 2 : Le débarquement force 6
Episode 3 : Enfin libres
découvert par article https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-france-bleu-azur-de-8h15/provence-44-un-documentaire-pour-commemorer-les-80-ans-du-debarquement-en-provence-3038556#xtor=RSS-106
https://www.france.tv/france-3/provence-alpes-cote-d-azur/provence-44/6424922-le-vrai-depart.html => NON DISPONIBLE
Laver sa voiture est une activité polluante, mais les risques sont nettement réduits si l’on n'utilise pas d’eau. Voilà comment faire.
En raison des produits chimiques utilisés, le nettoyage d’une voiture avec de l’eau est une opération très polluante. Voilà pourquoi il est strictement interdit de procéder de la sorte à domicile, afin de ne pas déverser des eaux polluées dans les sols. Dès lors, le lavage auto classique n’est autorisé que dans les stations de lavage, qui disposent de leur propre système de traitement des eaux usées. Mais, malgré les précautions prises pour réutiliser au maximum les ressources, le lavage auto est gourmand : un lavage au jet haute pression consomme en moyenne 50 l, alors qu’un passage au rouleau représente 170 l. Le lavage sans eau est donc une solution plus écologique et économique. Voici comment procéder.
Que dit la loi ?
Laver sa voiture en dehors d’une station prévue à cet effet pollue sévèrement les sols, et l’activité est punie par la loi. Ainsi, que ce soit sur la voie publique ou à domicile, l’article 99-3 du règlement sanitaire prévoit un PV de 450 € pour les contrevenants. De plus, s’il est prouvé que le lavage est à l’origine d’une pollution locale, la peine peut grimper jusqu’à 75 000 € et deux ans d’emprisonnement. Enfin, dans le cas d’une restriction d’eau en période de sécheresse, le Code de l’environnement prévoit une amende de 1 500 € en cas de contrôle. Voilà qui fait réfléchir avant d’allumer le robinet devant chez soi.
La liste des produits
Pour laver sa voiture sans eau, il faudra vous équiper de produits spéciaux. Très généralement biodégradables et sans solvants, ces nettoyants utilisent leur pouvoir lubrifiant pour décoller les saletés de la carrosserie. Ils sont à pulvériser directement sur les parties à nettoyer, puis à essuyer avec un chiffon microfibre doux après avoir laissé agir quelques minutes. Pour cela, il vous faudra à portée de main :
- Un nettoyant carrosserie sans eau
- Une lustreuse de type Nénette
- Un kit de polissage (polish + pad)
- Des lingettes nettoyantes
- Une dizaine de chiffons microfibres
Nettoyer sa voiture sans eau, la procédure
Avant de commencer, prenez soin de stationner votre voiture à l’ombre et à l’abri de la poussière. Si la carrosserie de la voiture est chaude, laissez-la refroidir : au contact des surfaces chaudes, le produit séchera rapidement et laissera des traces très difficiles à faire partir. Lorsque vous avez pris ces précautions, commencez par enlever le plus gros des saletés à l’aide d’un chiffon microfibre sans appuyer. S’il y a de la poussière, vous risquez de rayer la carrosserie. Si la voiture est très sale, préférez un passage au jet haute pression avant de continuer. En dehors des périodes de sécheresse, vous pouvez utiliser un tuyau d’arrosage de jardin pour faire partir la poussière, mais en veillant à n’appliquer aucun produit avant !
À l’aide de la lustreuse, chassez la poussière collée à la carrosserie. Passez d’un seul geste et dans le même sens pour ne pas étaler à nouveau les saletés, au risque de rayer le vernis. Si la face de la voiture est constellée d’insectes écrasés, vous pouvez utiliser des produits spéciaux, ou préparer un démoustiquant écologique. Mais vous aurez besoin d’un peu d’eau dans ce dernier cas, en mélangeant de l’eau chaude à du jus de citron ou du vinaigre blanc. Dans tous les cas, appliquez le produit, laissez agir, puis nettoyez en appuyant raisonnablement avec un chiffon microfibre. Pour les vitres et les phares, utilisez un mélange d’eau chaude et de bicarbonate de soude, puis nettoyez avec une éponge à maille spéciale ou une éponge classique entourée d’un collant en nylon.
Ensuite, appliquez généreusement du produit nettoyant sans eau directement sur la carrosserie, en vous concentrant sur de petites zones afin de ne pas laisser le temps au produit de sécher. Essuyez sans attendre avec un chiffon propre avec des mouvements circulaire et sans appuyer. Sur les plastiques noirs, pulvérisez d’abord le produit sur le chiffon. Vous pouvez également utiliser des lingettes nettoyantes, qui seront dans tous les cas plus adaptées pour nettoyer en profondeur les joints et interstices.
Quand toute la voiture a été nettoyée, pulvérisez le produit lustreur. La cire permettra de lubrifier encore la surface. Appliquez le produit avec la face noir du pad fourni dans le kit, laissez sécher, puis enlever le surplus à l’aide de l’autre face. Si un chiffon microfibre lustrant est compris dans le pack, utilisez-le à la fin de l’opération pour étaler au maximum la cire et protéger la carrosserie pour quelque temps. À noter que la procédure est identique pour les jantes. Pour la touche ultime de brillance, vous pouvez appliquer un nettoyant spécial sur les pneus.
Une voiture propre dans le respect de l’environnement
Outre les sanctions pécuniaires, le lavage sans eau permet d’économiser de grandes quantités d’eau et de prendre davantage soin de la planète. Cependant, il est vrai que la mise de départ peut être importante pour se procurer tous les produits, mais vous pourrez effectuer au moins trois lavages complets de la voiture avec ceux-ci. Enfin, en fonction de l’état de votre voiture, la tâche est fastidieuse et il faudra prévoir au moins deux heures devant vous. Si vous n’avez pas le temps, mais que ces considérations écologiques vous tiennent à cœur, vous pouvez vous adresser à un professionnel contre 50 € en moyenne le lavage complet.
Le smartphone est la nouvelle cible des hackeurs. Avec la généralisation de la double authentification via un code envoyé par SMS, ils ont tout intérêt à en prendre le contrôle. En piratant la carte SIM !
4 conseils de vigilance
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Si vous confiez votre mobile à un réparateur, ne laissez jamais la carte SIM à l’intérieur et ne le perdez pas de vue. Privilégiez les techniciens qui ont pignon sur rue.
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Installez des logiciels de contrôle parental. Sans en avoir conscience, vos enfants peuvent naviguer sur des sites dangereux ou livrer des données personnelles.
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Ne communiquez pas vos informations sensibles (numéro de téléphone, code secret…) à quelqu’un qui vous appelle pour vous les demander. Votre banquier, par exemple, ne le fera jamais !
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Portez plainte en cas de fraude. Cela permet de lancer une enquête et, peut-être, de remonter une filière.
Que Choisir Budgets. En quoi consiste l’arnaque à la carte SIM ?
Damien Bancal. Il existe plusieurs types de piratage à l’heure actuelle, et les hackeurs se montrent de plus en plus habiles. L’une des techniques est appelée le SIM swap ou SIM swapping. L’objectif du cyberescroc est de prendre le contrôle de votre numéro de téléphone portable en dupliquant votre carte SIM. Dans les cas les plus courants, il contacte votre opérateur mobile en se faisant passer pour vous (grâce à des informations personnelles qu’il s’est déjà procurées) et prétexte la perte ou le dysfonctionnement de la carte SIM afin d’en obtenir une nouvelle (ce qui entraînera la désactivation de la vôtre). Ou encore, il génère une e-SIM (une copie électronique de votre carte SIM) en piratant votre compte chez votre opérateur. Une fois qu’il dispose de cette carte frauduleuse, le malfaiteur peut intercepter tous vos SMS, vos appels, etc., mais aussi vos codes personnels d’accès à vos comptes en ligne.
QCB. Existe-t-il d’autres variantes de cette méthode ?
D. B. Malheureusement, oui. Les pirates ont plus d’un tour dans leur sac ! Vous recevez un SMS vous alertant que votre nouvelle carte SIM est disponible en boutique. Or, vous n’êtes pas à l’origine de cette demande… Et on vous indique que vous devez cliquer sur un lien pour annuler la commande. Mais attention ! Car c’est là que le piège se referme. Ce procédé permet au pirate de capter vos données personnelles. Autre exemple, le hackeur réussit à installer un logiciel espion sur votre mobile en vous incitant à télécharger un fichier piégé. Ensuite, il n’a plus qu’à se servir ! Il arrive également que le salarié d’un opérateur soit soudoyé et livre aux cybercriminels des listes de numéros, voire les informations confidentielles de clients. On est alors en présence d’un modèle de corruption dont la finalité est l’usurpation d’identité. Et il y a de plus en plus de personnes touchées !
QCB. Quelles conséquences pour les victimes ?
D. B. Après avoir détourné une carte SIM, l’arnaqueur peut se connecter à tous les services en ligne qui nécessitent un numéro de téléphone. En clair, il sera en mesure de contourner l’authentification à deux facteurs. Ce mécanisme de sécurité, largement implémenté par les entreprises de la tech, consiste à réclamer un code à l’utilisateur, en complément du traditionnel mot de passe. Bien souvent, il est envoyé sur le numéro de l’usager. Mais, une fois le smartphone hacké, cette donnée confidentielle devient transparente pour le pirate.
Alerter et agir sur l’étendue de la pollution plastique dans le monde, c'est dans ce but-là que Rosalie Mann a créé en 2018 No More Plastic, une association à but non lucratif. Après avoir épluché de très nombreuses études scientifiques sur ce matériau, elle publie No more plastic - Comment le plastique ruine notre santé et y alerte méthodiquement sur ce qui pourrait bien être un scandale sanitaire de très grande ampleur. Peu avant sa venue à Nice les 25 et 26 septembre 2024, l’autrice explique pourquoi il y a urgence à déplastifier le monde.
Comment votre prise de conscience sur les dangers du plastique est-elle née?
Mon fils a souffert d’asthme chronique qui s’est compliqué, nous avons passé beaucoup de temps à l'hôpital. Un jour, un urgentiste m’a dit: "tout ça, c'est à cause de la pollution". Un électrochoc. Je me suis dit: "ce n'est pas possible. Comment ça se fait que, dans notre société, on tolère une pollution qui a un impact sur notre santé, celle de nos enfants sans rien faire pour la diminuer?" Mon amie Alexandra Cousteau [militante écologiste, petite-fille du commandant Cousteau] m’a mis en lien avec des scientifiques.
J’ai alors compris que le plastique est certes un produit "fantastique" car très malléable, quasi indestructible, qui nous a permis d'aller sur la lune et a contribué à la modernisation de nos sociétés. Mais il est aussi très toxique. Or, on l’a introduit dans trop de pans de notre quotidien : les jouets d'enfants, les biberons, les tétines, les produits hygiènes… Partout.
En creusant, j'ai découvert que tous nos enfants naissent pré-pollués aux microparticules de plastique, en respirent. Comme ils prennent deux bouffées quand on en prend une, ils en ingèrent même encore plus que les adultes, ce qui crée des problèmes d’asthme mais pas que… J’ai trouvé absolument incroyable qu'un sujet aussi important ne soit pas au centre du débat public. L’impact du plastique sur l’environnement n’est que la partie visible de l'iceberg. Le vrai sujet, c’est celui de la santé humaine et de l'avenir de l'humanité.
Concrètement, comment le plastique nous contamine-t-il?
Aujourd’hui, on vit davantage à l’heure du plastique que du numérique, on consomme, on produit, on vit plastique. Ne serait-ce qu’en respirant car il y a des nanoparticules de plastique dans l’air. Car tout ce qui contient du plastique en génère tout au long de son cycle de vie.
Quand vous courrez avec des baskets aux semelles en plastique, à chaque pas, le contact avec le sol provoque une abrasion qui crée des nanoparticules. Celles-ci se retrouvent dans l’air, puis dans le sol et finissent dans l’océan. Même chose avec les pneus de voiture, de vélo ou encore nos vêtements qui en lâchent au lavage mais aussi à l'usage.
Le frottement d’un habit synthétique crée une usure, donc une dispersion. Il y en a aussi dans tous les produits emballés dans du plastique : eau en bouteille, cosmétique. Mais il y a aussi des plastiques "cachés": les chewing-gum, notamment, sont en plastique sauf quand ils portent la mention "plastic free". Tous les sachets de thé contiennent des filaments de plastique qui se retrouvent dans votre boisson…
Pourquoi les femmes sont-elles plus vulnérables aux dangers du plastique?
Les femmes créent davantage d'œstrogènes: à la puberté, lors des menstruations, à la ménopause, pendant la grossesse, avec la lactation... Conséquence: nos organismes stockent aussi davantage les perturbateurs endocriniens présents dans ces nanoparticules de plastique (même si on en retrouve aussi, dans une moindre mesure, dans les testicules des hommes).
Or, aujourd'hui, toute la cosmétique propose des produits de beauté emballés massivement dans du plastique. L’autre scandale, ce sont les tampons ou encore les serviettes hygiéniques composées à 90% de plastique. Même les culottes menstruelles sont faites en nylon ou en polyester…
C’est d’ailleurs par cette consommation que les femmes des pays riches sont beaucoup plus exposées à cette pollution que celles vivant dans des pays en voie de développement, qui n'utilisent pas 15 produits d’hygiène ou cosmétiques par jour et n’ont pas forcément accès à ce type de protections hygiéniques.
Certes, ces dernières sont impactées par les montagnes de déchets plastiques qui se déversent dans ces pays mais nettement moins que nous via la consommation. Le risque, c’est l’augmentation de pathologies comme la maladie de Crohn, l’endométriose, le cancer du côlon, du sein, l’infertilité.
n quoi les microplastiques contribuent-ils au changement climatique?
Tout ce qui contient du plastique dégage des gaz à effet de serre et pas uniquement lors de la conception. Prenons l’exemple de nos lunettes de soleil: à chaque fois qu’elles sont en contact avec des UV, elles en émettent une petite quantité. C’est le cas des routes, des pneus de voitures, des immeubles… Une étude très importante, sortie en 2019 et réalisée par une chercheuse à Hawaï, met en évidence cela. Donc, si on veut régler la question du changement climatique, il faut s’attaquer à cette pollution et donc à la consommation et à la production de ce matériau.
Vous dénoncez aussi vivement ce mythe du recyclage, qu’on nous vend comme un acte citoyen et vertueux. Pourquoi?
Le recyclage est pire que le mal lui-même, c’est un non sens sanitaire. Il est prouvé scientifiquement que le matériau plastique recyclé va être encore plus toxique en générant beaucoup plus de particules. Cela aggrave le changement climatique en favorisant les émissions de gaz à effet de serre.
Je ne dis pas, pour autant, qu’il ne faut plus trier ses déchets. Le sujet n’est pas, non plus, de ne plus ramasser les plastiques avant qu’ils n’arrivent à la mer. L'hypocrisie se joue après. Il faudrait se demander comment détruire ce plastique plutôt que de le recycler et surtout comment en produire moins.
On nous annonce 600 millions de tonnes de plastique produites par an d’ici à 2030, autrement dit demain. Le recyclage n’est en aucun cas une solution ou un premier pas, c’est une aggravation. C’est comme si, face à une maison en feu, vous aidiez les pompiers en ajoutant un peu d’essence sur les flammes. Réveillons-nous!
Face à ce constat, comment agir? Et surtout, est-ce à nous, citoyens, de le faire?
La première des actions, c’est d’être au courant. Quand on ne sait pas, on subit sans comprendre. Assimiler pourquoi et comment la pollution plastique nous contamine, c’est très important. Quand vous avez vos règles et que vous êtes enceintes, c'est d’autant plus important d’éviter de s’exposer à ce type de produits. Tout comme éviter de chauffer des contenants en plastique (même s’il est écrit dessus que c’est possible), de ne jamais mettre de plastique dans le lave-vaisselle car la dispersion des nanoparticules va tout contaminer… Je donne énormément de solutions dans mon livre. Pour les enfants: bannir, par exemple, les vêtements en polyester, les biberons et les gourdes en plastique.
Pour autant, difficile de faire autrement: le consommateur n’est pas responsable de cette société plastique qu'on lui sert…
Oui, même s’il existe de nombreux petits gestes pour se prémunir de ses dangers, évidemment qu’il n'est pas responsable! En tant que citoyens, on a, en revanche, la possibilité de demander à nos gouvernements de faire le nécessaire, c’est ce que nous faisons au sein de notre association No more plastic. Je veux réveiller l’opinion publique sur l’impact sanitaire du plastique.
Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas de campagne de sensibilisation contre le cancer pour les moins de 50 ans, pour les enfants quand on observe la courbe affolante et exponentielle des cas chez les patients jeunes. Au lieu de cela, le gouvernement va augmenter la TVA de 5,5% à 20% sur les bouteilles en plastique. Cela veut dire encore et toujours demander aux consommateurs de payer plus et d’endosser la responsabilité du problème.
C’est une diversion, une hypocrisie: pourquoi n’oblige-t-il pas plutôt les industriels à vendre l’eau dans des bouteilles en verre? Les matériaux innovants, comme du verre plus léger et solide existent, mais on a investi des milliards dans le recyclage des plastiques donc on persiste dans ce sens.
Vous alertez d’ailleurs les consommateurs sur les dangers des produits en plastique recyclés, très mis en avant par le marketing dit “responsables”…
Il faut fuir les produits en plastiques recyclés, ils sont encore plus dangereux. C’est le cas des gourdes en plastique ou encore des vaisselles réutilisables des fast food, qu’on nous vend comme une avancée. A mesure qu’elles sont lavées, elles se dégradent et lâchent encore plus de nanoparticules. Tout cela n’est pas de la faute des consommateurs mais des décideurs. Mais nous ne sommes pas encore au point de non retour, donc il faut propager au maximum l’information pour arrêter le cercle vicieux.
Quelles sont les solutions innovantes repérées par votre association?
Aujourd'hui, sur les 460 millions de tonnes de plastique produites chaque année, plus de 50% le sont dans les domaines de l’habillement et de l’emballage. La bonne nouvelle, c’est que rien qu’en s'attaquant à ces deux secteurs, on peut régler 50% du problème.
Il faut cesser d’investir dans les emballages plastiques. En utilisant du vrai carton, sans filaments de plexiglas ou de plastique, comme c’est le cas par exemple dans les gobelets. Le verre ultra léger, quasi incassable, est tout à fait à notre portée technologiquement.
Pour les vêtements, on a les moyens de faire nettement mieux. La mode aujourd’hui, c’est 70% de plastique. Tout ça impacte notre santé. Quand vous portez des habits synthétiques (en polyester, en polyamide), vous ingérer des nanoparticules de plastique par les pores de votre peau… sans le savoir ! Il faut se tourner vers des matières premières naturelles, comme la laine.
Un exemple, qui va vous parler sur la Côte d’Azur: le vêtement qui pollue le plus la mer et l’océan, c'est le maillot de bain, presque toujours conçu en fibres synthétiques. Quand vous nagez, avec l’usure, vous laissez des nanoparticules dans l’eau.
Or, on est capable de faire des maillots 100% laine et waterproof… que j’ai testé et validé. Avec des étudiants de l'Institut français de la mode, nous avons d’ailleurs présenté une collection 100% laine. Toutes ces innovations existent, des salons entiers y sont consacrés. Pourquoi ne les voit-on pas dans nos industries, à grande échelle?
Comment contraindre les industriels à faire autrement?
Mettons en place une taxe microplastique payée par les industriels qui consciemment continue d’en produire. Celle-ci pourrait être calculée au prorata de ce qu’ils utilisent. Et là, les choses bougeront. Au lieu de ça, les pouvoirs publics plaide pour le 100% plastique recyclé d’ici à 2030. Où est passé le sens critique?
Pour rencontrer l’autrice de "No more plastic - Comment le plastique ruine notre santé" (éditions La Plage) https://www.fnac.com/a19008154/Rosalie-Mann-No-more-plastic
rendez-vous le 25 septembre 2024 à 17 heures à la Fnac de Nice.
Rosalie Mann donnera une conférence le 26 septembre 2024 au Nice climate summit.
Le 1er janvier 2025, tous les fonds affichant le label ISR (investissement socialement responsable) devront se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation. Ce label constitue le socle français en la matière, il distingue les entreprises engagées dans une démarche de respect de critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Il se pourrait que les fonds que vous aviez souscrits via une assurance vie, ou encore un plan épargne retraite, se révèlent au final bien peu contraignants sur ces critères et soient déclassés.
D’ici la fin de l’année, un certain nombre de fonds verts distingués par le label français ISR (investissement socialement responsable) ne vont plus pouvoir l’afficher. Il s’agit de la conséquence d’un durcissement de la réglementation ISR dans le domaine environnemental. Les autorités de tutelle européennes et françaises des marchés financiers ont en effet déploré le greenwashing (écoblanchiment) de nombreux fonds portant ce label. C’est-à-dire qu’ils financent une majorité d’entreprises non engagées dans des démarches durables et responsables.
Pour contrer le phénomène, le nouveau référentiel ISR, adopté fin 2023 et applicable au plus tard le 31 décembre 2024, impose de nouvelles exclusions. Les fonds devront en particulier bannir toutes les entreprises qui exploitent du charbon ou des hydrocarbures non conventionnels, ainsi que celles qui lancent de nouveaux projets d’exploitation de pétrole ou de gaz. « L’exclusion concerne toutes les sociétés dont plus de 5 % de l’activité relèvent de ce domaine », précise Mathilde Dufour, directrice de la recherche en développement durable chez Mirova, une société de gestion d’actifs dans la finance durable. Elle ajoute : « Autre apport de la réforme : 20 % des sociétés financées par le fonds devront avoir adopté un plan de transition climatique crédible. »
Vos placements peuvent-ils être concernés ?
Toutes les sociétés de gestion de fonds, qu’elles appartiennent à une banque, une compagnie d’assurance ou soient indépendantes, commercialisent aujourd’hui des fonds verts auprès du grand public (dans le cadre d’assurances vie, de compte-titres, de plans épargne retraite, de PEA…). Ces fonds sont, en principe, composés, pour tout ou partie, d’actions ou d’obligations d’entreprises dont les activités possèdent un impact positif sur l’environnement (développement d’énergies renouvelables, activités de l’économie circulaire, actions de réduction des déchets, etc.). Une étude, publiée début 2024 par la société Epsor, spécialisée en épargne salariale, a cependant révélé que la moitié des fonds labellisés ISR ne sont pas en conformité avec le nouveau référentiel. Et selon les prévisions les plus récentes de plusieurs experts, près d’un fond sur trois ne devrait pas s’adapter… et perdre la labellisation ISR. De nombreuses assurances vie et contrats d’épargne retraite devraient ainsi être impactés.
Comment serez-vous averti ?
Les distributeurs des produits financiers (banques, assureurs, fonds de prévoyance) ont en principe l’obligation d’informer leurs clients en cas de modifications substantielles concernant leur contrat financier. Si le produit souscrit (assurance vie, plan épargne retraite, PEA…) mettait en avant son caractère durable (dans sa dénomination, dans son descriptif légal ou au travers du discours publicitaire), la perte du label ISR d’un ou plusieurs fonds entrant dans sa composition représente une modification substantielle. Le client doit, dans ce cas, recevoir un message par courrier ou mail mentionnant cette modification. En pratique, peu de clients ont déjà été avertis. Et il est très probable que beaucoup d’établissements financiers négligent cette formalité. Il faudra alors prendre ses propres renseignements :
À partir de janvier 2025, tous les fonds, anciens et nouveaux, devront être en conformité avec le nouveau référentiel. Il faudra vérifier qu’ils figurent toujours dans la liste publiée sur le site officiel du label ISR édité par le ministère des Finances.
En outre, les distributeurs de produits financiers doivent fournir à leurs clients la liste des fonds entrant dans la composition des contrats d’assurance vie, PER, PEA, etc. « Il faut également regarder, au sein des fonds, quels types d’entreprises ils financent. À Mirova, nous communiquons l’intégralité de la liste des sociétés émettrices. Il faut comparer leurs différentes activités », avertit Mathilde Dufour. Pour obtenir des informations sur les activités des entreprises, il suffit souvent de consulter leurs sites officiels.
En règle générale, il faut se méfier des sociétés qui vantent leurs qualités durables ou engagées en faveur de l’écologie, mais sans jamais fournir d’éléments factuels sur leurs activités vertes.
Que faire si les fonds souscrits perdent le label ISR ?
Que faire si l’on a choisi un produit financier pour son caractère durable et que l’on apprend qu’il perd, totalement ou partiellement, le label ISR ?
Si l’on avait expressément manifesté le désir d’investir dans des fonds verts ou éthiques (par exemple dans le cadre d’un compte titre ou d’un PEA), leur déclassement entraîne l’obligation pour le professionnel (banque, société de gestion, gestionnaire de patrimoine) de trouver de nouveaux fonds correspondant au souhait initial.
Si l’on a investi au travers d’une enveloppe globale (type assurance vie), il faut rechercher la promesse initiale du produit financier : celui-ci garantissait-il un financement en faveur de la transition écologique intégral, partiel, minimal ? L’exigence de remplacement des fonds déclassés sera étudiée en fonction du souhait initialement exprimé par le client ou garanti par le distributeur. La preuve peut découler du nom du produit (« durable », « climat », « biodiversité », etc.), de la documentation technique remise au moment de la souscription du produit ou du discours commercial.
Bon à savoir Il faut savoir que même avec un tour de vis supplémentaire, le label ISR apporte moins de garanties, dans le domaine environnemental, que les deux autres labels français GreenFin et Finansol. La perte de la qualité ISR peut être une bonne occasion pour troquer ses anciens supports financiers contre d’autres arborant l’un de ces deux signes de conformité.
Label ISR
https://www.lelabelisr.fr/comment-investir/fonds-labellises/
Fonds verts Comment repérer les plus fiables => Greenfin & Finansol
https://www.quechoisir.org/conseils-fonds-verts-comment-reperer-les-plus-fiables-n120034/
Greenfin : déjà plus sérieux
https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/label-greenfin => contient La liste des fonds labellisés
Finansol : le plus exigeant
https://www.finance-fair.org/fr/quels-sont-les-placements-labellises-finansol
Location sur https://capvango.com/ basé à Fréjus => 2 nuits 350€
Découvert par Article France Bleu Azur https://www.francebleu.fr/emissions/bienvenue-chez-vous/week-end-prolonge-et-si-on-en-profitait-pour-se-faire-un-road-trip-en-van-sur-la-cote-d-azur-3555590#xtor=RSS-106
Dorothée Tassant, d'Estérel Côte d'Azur Tourisme raconte son expérience unique à bord de ces maisons roulantes. Idéale pendant un week-end prolongé, à la découverte des paysages varois, des villages perchés, et des meilleures adresses locales.
Cliquez sur le lecteur en haut de la page pour écouter l'expérience de Dorothée Tassan.
Attention juste après vous n’aurez qu’une envie : sauter dans un van et partir à l’aventure. Estérel Côte d'Azur Tourisme a compilé les infos à savoir ICI !
Le 12 novembre, les moteurs de recherche européens Qwant et Ecosia ont annoncé la création d’une coentreprise baptisée « European Search Perspective ». Cet effort collaboratif inédit entre le moteur de recherche français et son homologue allemand vise à développer un index de recherche indépendant, afin de réduire leur dépendance vis-à-vis des géants technologiques américains Google et Microsoft.
Un partenariat d’importance pour construire un index européen
Le projet « European Search Perspective » sera détenu à parts égales par Qwant et Ecosia. Selon le magazine Wired, cette coentreprise repose sur une répartition précise des tâches et des ressources : Ecosia contribuera à l’effort en apportant des liquidités et des données, tandis que Qwant fournira ses équipes d’ingénieurs et de data scientists, qui travaillent déjà depuis plusieurs années sur le développement d’un index de recherche. L’objectif de cette alliance est de permettre à Qwant et Ecosia de proposer leur propre moteur de recherche indépendant d’ici l’an prochain, avec des résultats en français et en allemand pour commencer, suivis de l’anglais et potentiellement d’autres langues européennes.
En mettant en place un index localisé et indépendant, Qwant et Ecosia prévoient également de le rendre accessible à d’autres moteurs alternatifs par le biais d’une API, renforçant ainsi l’écosystème de recherche en Europe. Cette démarche vise à diversifier les options pour les utilisateurs européens, en particulier ceux qui privilégient la protection des données personnelles et la confidentialité.
Briser la dépendance à Google et Microsoft
Actuellement, une grande partie des résultats affichés par Qwant provient du moteur Bing de Microsoft, et ceux d’Ecosia sont partiellement fournis par Bing et Google. Cette dépendance coûte cher, et elle limite l’autonomie des deux entreprises en matière de pertinence et d’expérience utilisateur. En créant leur propre index, Qwant et Ecosia cherchent à se libérer de ces contraintes et à réduire leur dépendance aux services coûteux des géants américains.
La question économique est d’ailleurs au cœur de cette démarche. En 2023, Microsoft a sensiblement augmenté le coût d’utilisation de son API Bing, ce qui a fragilisé les moteurs de recherche alternatifs. Confrontée à cette hausse de tarifs, Ecosia s’est tournée vers Google, mais le géant de la Silicon Valley impose des restrictions, notamment en interdisant l’utilisation de ses API dans les applications mobiles.
L’opportunité du Digital Markets Act pour les acteurs européens
La mise en place de cette coentreprise intervient dans un contexte réglementaire favorable, grâce au Digital Markets Act (DMA) de l’Union européenne. Cette législation impose désormais à Google et aux autres géants du numérique de partager une partie de leurs données de recherche avec leurs concurrents, favorisant ainsi la concurrence sur le marché européen. De plus, Google est contraint d’offrir un écran de sélection du moteur de recherche par défaut sur Chrome, comme il le fait déjà sur Android. Cette mesure pourrait donner davantage de visibilité aux moteurs de recherche alternatifs comme Qwant et Ecosia, qui peinent à se faire une place face au monopole de Google, qui capte plus de 90 % du marché en Europe.
Un défi pour les moteurs de recherche alternatifs
Malgré cet élan, Qwant et Ecosia ont encore un long chemin à parcourir pour rivaliser avec Google. Ecosia, qui consacre une partie de ses bénéfices à la plantation d’arbres, détient actuellement une part de marché de 0,3 % en Europe, tandis que Qwant est encore plus bas. Récemment racheté par Octave Klaba, le fondateur d’OVHcloud, Qwant tente de surmonter ses difficultés financières et de renforcer sa position sur le marché. Cette alliance avec Ecosia est donc cruciale pour pérenniser leur modèle économique et offrir une alternative viable aux utilisateurs européens.
Une vision commune de la confidentialité et de l’expérience utilisateur
Ensemble, Qwant et Ecosia ambitionnent de redéfinir l’expérience de recherche pour les Européens, en proposant une solution qui respecte la vie privée des utilisateurs, un atout essentiel pour rivaliser avec Google. Grâce à un index propre, les deux moteurs peuvent également adapter leurs résultats aux particularités des utilisateurs européens, en privilégiant une approche locale et transparente.
Ce projet ambitieux marque une étape clé pour l’indépendance numérique de l’Europe, offrant aux utilisateurs une alternative qui allie souveraineté technologique et protection des données personnelles. Pour Qwant et Ecosia, cette alliance est l’opportunité d’être mieux armés pour relever les défis de la concurrence et de répondre aux attentes d’un public toujours plus soucieux de ses droits en ligne.
Sophia Antipolis. 2.400 hectares composés à 90 % d’espaces verts. Le reste, c’est l’antre de la tech et de l’innovation. Imaginée en 1969 par le sénateur Pierre Laffitte, Sophia Antipolis est devenue la première technopole d’Europe, créant près de 1 000 postes par an. Elle héberge près 2.500 entreprises de toute taille – de la startup au grand groupe en passant par les PME et les laboratoires et autres centres de R&D... – qui génèrent 6 Mds d'euros de chiffre d’affaires par an. Elle totalise 43 000 salariés de 80 nationalités différentes, 5 500 chercheurs, 6 000 étudiants. Tous s’y croisent chaque jour, phosphorent, innovent, font du business, font du sport, ont une riche vie associative et culturelle. On a tendance à l’oublier mais près de 10.000 personnes résident dans les communes alentour.
Entrepreneuriat, recherche, vie culturelle, sportive et associative...
C’est cette fertilisation croisée, ce dynamisme que les Trophées de Sophia Antipolis ont mis en lumière jeudi dernier au Golden Tulip sophipolitain. Organisés par la Communauté d’Agglomération de Sophia Antipolis (CASA), la Fondation Sophia Antipolis et le Groupe Nice-Matin, ils ont récompensé six pépites qui brillent dans des secteurs très différents, comme le souligne Simon Perrot, directeur général du Groupe Nice-Matin, fier de montrer "toutes les facettes de la technopole. Malgré le contexte morose, la bonne santé de Sophia Antipolis est la preuve de la réussite d’un modèle économique et de l’engagement de tous, notamment des collectivités locales."
Ce n’est pas Jean Leonetti, président de la CASA, qui le contredira. Même s’il préfère mettre l’accent sur l’innovation qui est dans l’ADN des lieux. Un peu à l’image du futur bâtiment Alpha Antipolis, qui, en rassemblant l’ensemble des acteurs clés du monde entrepreneurial, académique, sera la vitrine mondiale de la tech azuréenne. Et de préciser: "L’important est de fonctionner en réseau et non pas en pyramide. Etre dans l’innovation, c’est se dire que le monde n’est pas parfait mais qu’on peut l’améliorer. Et à Sophia, un monde nouveau s’ouvre devant nous." Un monde qui se réinvente avec succès depuis plus d’un demi-siècle.
Le COV obtient le prix de la vie associative
Depuis 1979, le Club Omnisports de Valbonne – COV de son petit nom – et ses trente salariés s’occupent de faire bouger toute la technopole. Sports collectifs ou de pleine nature, danse-entretien... Ils sont plus de 3.000 adhérents, dès quatre ans, à profiter de la trentaine d’activités sportives proposée par cette association loi 1901.
C’est pour cela que le COV décroche le prix de la Vie associative. Très investi à l’instar de la centaine de bénévoles et des trente salariés qui œuvrent au sein du COV, Marc Fournier, son président, a à cœur de "faire vivre le territoire et faire profiter le plus grand nombre". Un nombre qui devrait bientôt augmenter puisque le gymnase des Bouillides où ont lieu la danse et la gymnastique devrait rouvrir en janvier prochain après plus d’un an de travaux de rénovation.
Mouratoglou joue à l’international
Il a fondé la plus grande académie de tennis d’Europe à Sophia Antipolis. Un projet qu’il avait initié en région parisienne en 1996 avant de le relocaliser en terres azuréennes dix ans plus tard. Patrick Mouratoglou ne fait jamais les choses à moitié. Surnommé The Coach, il a entraîné les plus grandes stars du tennis mondial, dont Serena Williams. Aujourd’hui, il est l'entraîneur officiel de Naomi Osaka, quadruple championne de Grand Chelem et le mentor de nombreux futurs champions.
Pour bâtir son empire, Mouratoglou a investi 80 millions d'euros. Résultat: 33 courts de tennis, 4 courts de padel, 2 espaces fitness, 4 piscines, dont une en forme de raquette, un resort haut de gamme avec un restaurant, un spa, un centre esthétique, un centre médico-sportif et un country-club qui compte plus de 2.000 adhérents. Tout cela, sur un domaine de 13 hectares. L’académie accueille chaque année environ 250 étudiants de 60 nationalités différentes dans son programme "Tennis-Études", entourés de 35 coachs (jusqu’à 80 en été avec les stages).
Avec 250 employés, l’entreprise Mouratoglou est aujourd’hui un des plus gros employeurs de la région.
En 2020, il lance l’UTS (Ultimate Tennis Showdown), une ligue de tennis aux règles novatrices, pensée pour des matchs plus courts, plus intenses, en phase avec les nouvelles attentes du public. Succès!
Amadeus salué pour sa politique d’inclusion
Prix du Développement durable et énergie pour GCC
Avec "Construire ensemble des solutions sobres et durables" pour raison d’être, on ne peut que recevoir le prix du Développement durable et Énergie. L’antenne azuréenne de GCC (Génie Civil et Construction; 3.000 collaborateurs, 1,2MdE de chiffre d’affaires) s’est vue récompenser pour ses nombreuses réalisations sur le territoire. À l’instar du centre de gérontologie de l’Hôpital Simone-Veil de Cannes et du campus STAPS de Nice "pour lequel GCC a géré la rénovation énergétique", explique son directeur Côte d’Azur, Raphaël Leroy qui dirige 35 personnes.
Sur la technopole, ce dernier pilote le chantier d’Alpha Antipolis, le futur Pôle de l’innovation, dont la première pierre a été posée en octobre dernier. Un chantier dans la droite lignée de l’expertise de GCC. "Nous ne sommes pas qu’une entreprise générale de construction; on essaie aussi d’accompagner la transition énergétique en étant force de propositions techniques pour nos clients. La particularité d’Alpha – qui respectera la nouvelle norme RE2020, synonyme de haute performance énergétique et d’empreinte carbone réduite – est d’être un catalogue de toutes nos bonnes pratiques et ce, à chaque étape du projet. Lors de la conception avec son implantation sur le site en veillant à l’orienter au mieux et en préservant au maximum les espaces boisés. Les matériaux issus des terrassements ont été triés et traités pour être réemployés sur place en servant de remblais sous les cheminements piétonniers par exemple."
Et de citer pêle-mêle, l’enveloppe du bâtiment, les matériaux utilisés (dont des isolants biosourcés), les installations techniques durables qui sollicitent de l’énergie renouvelable. "Sur le toit, 400 m² de panneaux photovoltaïques couvriront les besoins en éclairage du bâtiment et les deux tiers des postes de travail, il aura des systèmes de brise-soleil sur les façades les plus exposées. Grâce à la géothermie sur champ de sondes, toute l’énergie nécessaire pour chauffer Alpha sera couverte et jusqu’à 80 % pour le rafraîchir… Ce n’est pas tous les jours qu’on fait un bâtiment aussi vertueux." Livraison prévue fin 2025.
Excellence et innovation scientifique pour Cintoo
Cintoo, fondée en 2013 à Sophia Antipolis, est spécialisée dans la gestion des Jumeaux Numériques à partir de scanners 3D (scanners laser, drones…). Un jumeau numérique (Digital Twin) est une copie virtuelle d’un site industriel qui permet aux clients dans la Construction, le manufacturing automobile ou l’énergie de réduire leurs coûts d’opération, l’impact des travaux de maintenance et de rénovation, tout en ayant une connaissance précise de leurs propres sites.
Les données issues de la Reality Capture, soit le recueil de données à l’aide de scanners laser ou de drones, sont compressées par la technologie mise au point par les équipes de Cintoo à Sophia Antipolis et sont transformées en données surfaciques 3D comme un jeu vidéo, visualisables en streaming depuis le cloud. Cette technologie unique fait l’objet d’un brevet déposé aux États-Unis où Cintoo réalise 60% de son chiffre d’affaires.
Près de 500 entreprises font déjà appel à Cintoo dans plus de 40 pays. Un succès qui ne cesse de monter en puissance et la société vient d’annoncer une levée de fonds de 37 millions d'euros en série B. Dominique Pouliquen, CEO de Cintoo, précise que ce tour de table a été mené par le fonds de croissance de Partech, une société d’investissement technologique mondiale, avec le soutien des investisseurs existants, Amavi Capital et Armilar Venture Partners. Une levée qui intervient seulement deux ans après le dernier tour de table en série A de 5,5 ME.
Le CEO indique: "Cet investissement nous permettra d’accélérer le développement de notre plateforme, d’étendre notre présence mondiale et de continuer à innover dans le domaine de la gestion des données issues de la Reality Capture. Ce financement témoigne de la valeur et du potentiel de la plateforme Cintoo, et nous aidera à répondre à la demande croissante de nos clients dans de multiples secteurs d’activité." Le trophée de l’excellence et des innovations scientifiques ne pouvait que revenir à Cintoo qui emploie près de 60 collaborateurs sur la technopole.
WHAT06 décroche le prix de l’engagement sociétal
Depuis sa création il y a huit ans, WHAT06 – pour Women Hackers Action Tank Alpes-Maritimes – n’a qu’un seul objectif : féminiser les métiers de la tech de l’ingénierie, de l’informatique et du numérique, les faire découvrir et les rendre accessibles aux femmes et aux jeunes filles.
Bienvenue sur AUGUSTA06
Arbre Universel sur Geneanet pour un Usage Solidaire du Travail (mené) sur nos Ancêtres dans le 06.
Il s'agit d'une initiative personnelle qui cherche à rassembler les énergies pour mettre en place, pour les Alpes-Maritimes, un arbre commun.
Pourquoi ? Pour le plaisir, pour l'aspect pratique, pour travailler ensemble, pour se trouver plus facilement des cousins, pour mille raisons, en définitive ...
Comment ? En mettant en commun toutes les personnes rencontrées et qui ont un lien avec les Alpes-Maritimes.
Où en est-on aujourd'hui ?
Le cap des 450 000 personnes a été franchi cette année et tout cela repose, d'une part, sur le superbe travail de deux associations très actives dans le département, l'AGAM, Association Généalogique des Alpes-Maritimes, ( http://www.agam-06.com/ ), et le CGPC, Centre Généalogique du Pays Cannois, ( http://www.cgpc06.org/ ), et d'autre part, sur les très nombreuses contributions où chacun a apporté sa pierre à l'édifice à la hauteur de ses travaux.
Si la démarche vous intéresse, lisez la chronique familiale et prenez contact avec moi, à bientôt donc ...
Bien sûr, il y a encore beaucoup d'erreurs et merci de votre aide pour me les signaler.
découvert par article Nice Matin https://nicematin.com/faits-de-societe/-on-mene-une-enquete-comment-les-benevoles-d-une-association-de-genealogie-remontent-le-temps-957246
A 47 ans, Vanessa, ancienne hyper active a dû apprendre à vivre avec le Covid long. Depuis juillet 2022, sa vie a changé. Elle vit au ralenti pour ménager son corps. Ses journées sont rythmées de pauses. Toutes les deux-trois heures, elles doit se reposer pour éviter les crises.
L'ex commerciale de Mougins, regrette que les personnes atteintes de Covid long ne soient pas prises au sérieux. "Trop souvent, on nous dit que nous sommes fous et qu'il faut prendre des anxiolytiques". L'Azuréenne témoigne aujourd'hui pour raconter son quotidien et que tout le monde prenne conscience que le Covid long est une vraie maladie handicapante.
Vanessa Garcia - habitante de Mougins le haut. Suivi par médecin Dr Alain Refrais clinique Arnault Tzank
https://www.doctolib.fr/medecin-generaliste/mougins/alain-refrais
Le docteur écossais Tobias Smollett était malade. Lui qui, pourtant, était du métier, n’arrivait pas à se guérir. En 1763, il décida d’aller se soigner sous le soleil de Nice. Bien lui en prit. Il restaura sa santé et, pour rendre hommage à la région qui l’avait guéri, il rédigea un récit de voyage.
"Quand je regarde autour de moi, écrit-il, je crois vraiment à un enchantement. On ne voit que des jardins pleins d’arbres verdoyants, chargés d’oranges, de citrons, de cédrats et de bergamotes. En s’en approchant, on trouve des carrés de petits pois bons à ramasser, toutes sortes de légumes magnifiques et des plates-bandes, de roses, d’œillets, de renoncules, d’anémones et de jonquilles, dans tout leur éclat et plus beaux, plus vigoureux et plus parfumés qu’aucune fleur jamais vue en Angleterre." Et il ajoutait: "Il n’existe aucun endroit au monde où la pluie et les vents sévissent moins qu’ici!"
Lorsqu’ils lurent cela au milieu de leurs brumes londoniennes, les Anglais n’eurent qu’une envie: venir sur la Côte d’Azur. Étant arrivés à Nice, beaucoup décidèrent d’y rester. Ils constituèrent une petite colonie qui ne tarda pas à créer le long du rivage leur Promenade des Anglais.
"Printemps perpétuel"
Mais Tobias Smollett ne fut pas le seul à rétablir sa santé à Nice. Il y eut aussi l’écrivain suisse Johann-Georg Sulzer. Arrivé souffrant au cours de l’hiver 1776, il repartit guéri. Comme Smollett, il s’empressa de vanter les mérites de la ville: "Ici, on jouit au milieu de l’hiver de toutes les grâces d’un printemps perpétuel", écrivit-il dans son livre "Voyage de Berlin à Nice". Cet ouvrage eut un tel succès qu’il fut traduit en français en 1782 et en italien en 1817.
L’écrivain Jean-Baptiste Dupaty constata, lui, dans l’une de ses "Lettres" publiées en 1785: "J’ai vu des Anglaises touchantes et même charmantes: à leur arrivée, elles mouraient; elles ont refleuri avec l’air de Nice".
Hyères plutôt que Nice
Mais voici un autre avis médical… Un avis médical très autorisé, émanant du célèbre médecin François-Emmanuel Fodéré, considéré comme le "père de la médecine légale" en France. Il donne, lui, la préférence à Hyères sur Nice: "La ville d’Hyères, qui est éloignée d’une lieue de la mer, pourrait, sous certains rapports, obtenir la préférence et paraîtrait même être un peu plus chaude en hiver et moins exposée que celle de Nice aux variations de la température", extrait de "Voyages" de Fodéré, cité par Marc Boyer dans l’"Hiver dans le midi".
Cet avis est confirmé par le "Guide des étrangers" en 1866: "Hyères, serre chaude de la France, a un climat meilleur que Nice".
Cet ouvrage remarque toutefois: "Trop souvent, hélas, les malades qui viennent demander à Hyères les bienfaits de sa douce température, arrivent dans un état presque désespéré. Fatigués d’un long voyage pendant une saison rigoureuse, ils succombent aux atteintes de leur mal!"
C’est ce qui est arrivé le 4 octobre 1860 au frère de l’écrivain Tolstoï, que celui-ci avait accompagné à Hyères. Commentaire de Tolstoï: "On ne peut imaginer quelque chose plus triste que cette ville. Elle est pleine de poitrinaires dont le cas est désespéré et il en meurt chaque jour!"
Il n’empêche, l’écrivain, lui aussi arrivé malade, âgé de 32 ans, est reparti d’Hyères en meilleure santé.
Menton et le Dr Bennet
Mais voilà quelqu’un qui trouve encore meilleur climat à Menton qu’à Hyères: c’est le docteur Bennett, lui aussi, Anglais.
Quittant Londres en mauvaise forme en 1859, il vint guérir à Menton, et s’y installa. Grâce à ses écrits, il fit venir ses compatriotes: "Vingt hivers passés à Menton, vingt printemps employés à parcourir la Méditerranée en tous sens… je n’ai pas trouvé ailleurs de climat meilleur qu’à Menton".
Parmi ses compatriotes qui vinrent, et qu’il soigna, figure Webb Ellis, l’inventeur du rugby. Il s’installa à Menton et y finit sa vie.
Au siècle suivant, un autre personnage célèbre vint soigner sa tuberculose à Menton, l’écrivaine néo-zélandaise Katherine Mansfield.
Se coucher à Cannes
De son côté, le… "Guide du poitrinaire", en 1874, est formel: il faut se rendre à Cannes. Mais il convient d’observer un certain mode de vie: "On doit se lever tard et se coucher tôt, de manière à rester environ douze heures au lit. Alors même que l’on ne dort pas, le lit repose, aucun lien ne gêne ni la respiration ni la circulation, en outre le proverbe ‘‘qui dort dîne’’ a un côté vrai en ce sens qu’on se dépense moins", cité par Dominique Escribe dans son ouvrage "Côte d’Azur, genèse d’un mythe".
Nice, Hyères, Cannes, Menton, Grasse ou Saint-Raphaël, il n’y avait qu’à choisir pour venir se soigner, mais la direction était la même: la Côte d’Azur!
Contraignant, fatigant, le rôle de l’aidant est d’autant plus complexe, difficile qu’il est souvent démuni face à la maladie neurodégénérative et aux troubles cognitifs de son proche. Confronté aux changements d’humeur, aux pertes de capacités cognitives, il ne sait pas toujours comment réagir.
À cette incompréhension parfois source de relations conflictuelles, il y a un remède: la formation. Encore faut-il pouvoir se libérer.
Souvent isolé, allant parfois jusqu’à renoncer à ses activités personnelles, l’aidant culpabilise facilement à l’idée "d’abandonner" – même pour quelques heures – celui qu’il accompagne au quotidien.
L’association Coridys (1) contourne cet obstacle en proposant, depuis peu, des formations aidants/aidés. Deux neuropsychologues les accueillent simultanément: tandis que les aidés bénéficient de séances orientées vers la stimulation des différentes fonctions cognitives, les aidants profitent sans culpabilité d’un moment à eux pour se former et apprendre à gérer les situations complexes auxquelles ils sont confrontés.
Pauline Lebas et Mélanie Biasini sont les neuropsychologues en charge de cet atelier dont la première session s’achèvera fin décembre. Elles en détaillent le contenu et les objectifs.
Le programme pour les aidants
L’intitulé de l’atelier résume son principal objectif: "Vivre heureux avec les troubles cognitifs de mon proche".
"Lors de la première séance, explique Mélanie Biasini, je propose un quiz, qui permet d’évaluer les connaissances des participants sur les maladies neurodégénératives et les troubles cognitifs. On explique ensuite ce qu’est une démence, comment les troubles cognitifs évoluent, ce qu’on peut faire pour les éviter ou ralentir leur progression…"
À la fin de chaque séance, une fiche résumant les informations transmises est remise aux participants.
Au fil des huit séances, "on apprend aux aidants à repérer les capacités de leurs proches qu’il faut encourager, on explique qu’il faut favoriser les activités qui ne le mettent pas en échec ou encore comment préserver leur capacité de décision."
Une séance est consacrée à l’aménagement de l’environnement du proche aidé. "Une photo sur une armoire, par exemple, peut lui permettre de retrouver ses affaires, un calendrier avec les activités de la journée va l’aider à s’orienter dans son quotidien, à maintenir une certaine routine."
Les aidants acquièrent également les clés pour savoir réagir face aux situations provoquées par des troubles du comportement de leur proche, ou faire face à leur propre fatigue. "Il faut aussi apprendre à prendre soin de soi" poursuit Mélanie Biasini.
Une séance est ainsi consacrée au rôle de l’aidant, à ses difficultés, ses attentes et ses besoins; une autre aborde les différentes aides financières, comme l’APA (aide personnalisée à l’autonomie) et les soutiens possibles – les structures de répit qui permettent à l’aidant de souffler quelques heures ou quelques jours chaque semaine.
Du côté des aidés
Pendant ces séances de formation des aidants, les aidés sont accueillis par Pauline Lebas, dans une salle contiguë. "Lors de la première séance, on travaille sur le thème du temps qui passe et sur les grands changements de notre époque, avec une frise à reconstituer: le droit de vote des femmes, les premiers téléphones mobiles…"
Au fil des rencontres, les activités proposées activent différentes fonctions cognitives, de manière ludique: la mémoire procédurale avec un protocole à mettre en œuvre autour de l’outil informatique, la mémoire épisodique avec la stimulation des sens grâce à un loto des odeurs inspiré de la méthode Montessori, la mémoire sémantique avec des mots mêlés ou des proverbes à compléter…
L’atout de ce programme, c’est aussi qu’il met en avant, pour les aidants, les capacités sensorielles, motrices, sociales ou cognitives de leurs proches. Ces capacités préservées, résumées sur une "fiche des capacités" remise aux participants, sont valorisées lors de séances communes.
Un travail en commun
Les deux groupes se retrouvent et concrétisent la possibilité de conduire des activités ensemble. Les participants de cette toute première session ont ainsi passé une matinée ensemble à confectionner des couronnes de fleurs et ils sont allés visiter le musée de l’école, une sortie qui a permis de solliciter la mémoire des aidés tout en permettant aux binômes aidants/aidés de profiter d’un moment agréable ensemble.
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Une nouvelle session "Vivre heureux avec les troubles cognitifs de mon proche" est programmée à partir du 6 janvier 2025.
Elle se déroulera sur huit séances gratuites (engagement à suivre le cursus complet) les lundis de 9h30 à 11h30 dans les locaux de l’association Coridys, Parc Athéna à Ollioules.
Inscriptions avant le 16 décembre :
- par téléphone au 06.66.05.74.39.
- par mail : développement @coridys.fr
Les violations de données personnelles recouvrent notamment les fuites, vols ou pertes de données, que l’origine soit accidentelle ou malveillante. Ces données peuvent, dans certains cas, être revendues sur Internet ou encore être croisées avec celles issues d’autres fuites de données.
Comment savoir si vous en êtes victime ?
Lorsque ces violations sont susceptibles d’engendrer un risque élevé pour les personnes, les organismes doivent en principe informer directement les personnes concernées en mentionnant notamment les mesures prises pour remédier à ou atténuer les conséquences de la violation.
Si vous avez reçu un tel message, la vigilance est de mise dans les prochains jours, mais aussi et surtout à plus long terme, en adoptant les réflexes essentiels.
La CNIL n’est pas en mesure de vous informer ou de vous confirmer la présence de vos données parmi celles ayant fait l’objet d’une violation. Vous pouvez en revanche interroger l’organisme responsable sur ce point.
Attention : certains sites web indiquent détenir les données et pouvoir vous dire si vous êtes ou non concerné(e). La CNIL déconseille de les utiliser.
Quels sont les risques et que pouvez-vous faire pour vous protéger ?
Les risques vont souvent dépendre de la nature des informations dérobées.
L’exploitation frauduleuse d’IBAN (coordonnées bancaires)
L’IBAN est un identifiant bancaire que vous avez utilisé pour payer un abonnement ou un service.
Cet identifiant peut dans certains cas permettre à un pirate d’émettre des ordres de prélèvement illégitimesqui ciblent les IBAN obtenus frauduleusement. Le pirate peut aussi, plus directement, usurper l’IBAN d’une autre personne en les communiquant lors de la création d’un mandat de prélèvement dans le cadre d’une souscription à un service.
Afin de diminuer les risques d’exploitation frauduleuse de votre IBAN et de minimiser ses conséquences :
Surveillez régulièrement les opérations sur votre compte bancaire et faites opposition si nécessaire. Rapprochez-vous de votre conseiller bancaire habituel en cas de doute ;
Vérifiez la liste des créanciers autorisés (c’est-à-dire les bénéficiaires des prélèvements) dans votre espace de banque en ligne ;
Lors de la réception d’un mandat de prélèvement prérempli, ou d’une prétendue mise à jour de celui-ci, soyez vigilant quant aux informations décrivant le créancier afin d’éviter un détournement de vos paiements.
L’usurpation d’identité
Si vous pensez être victime d’une usurpation d’identité à la suite de la divulgation d’informations vous concernant, vous pouvez :
vous rendre sur le site cybermalveillance.gouv.fr pour obtenir des conseils pour vous prémunir d’usurpation ;
déposer une plainte au plus vite auprès d’un commissariat de police ou de gendarmerie ;
prévenir votre ou vos banques.
Si l’usurpation est confirmée, notamment si des banques vous adressent des courriers concernant des opérations qui vous sont inconnues, vous pourrez :
vérifier si vous êtes fiché auprès de la Banque de France, notamment dans le fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers ;
vérifier si des comptes ont été ouverts à votre nom à votre insu en envoyant à la CNIL une demande de consultation du fichier des comptes bancaires(FICOBA).
Le cas particulier de la fraude à la carte SIM (SIM swapping)
Ce type d’escroquerie repose sur une usurpation d’identité et la manipulation de l’opérateur de téléphonie mobile. Grâce à des données personnelles précédemment volées, le pirate usurpe votre identité auprès de l’opérateur et prétexte la perte ou le vol de votre carte SIM afin d’en obtenir une nouvelle.
Si le pirate parvient à ses fins, il pourra alors recevoir vos SMS, vos appels et surtout les mots de passe à usage unique (OTP) utilisés dans le cadre de la validation de certaines opérations sensibles (par exemple : authentification à des services, validation de virements bancaires). Fort de ces éléments, le pirate pourra se connecter à vos différents environnements numériques et initier des opérations en ligne en usurpant votre identité.
Afin de limiter les risques associés à de telles tentatives :
soyez attentif à une éventuelle perte d’accès au réseau mobile de votre opérateur depuis votre téléphone et contactez rapidement votre opérateur si cela survient sans explication apparente ;
continuez d’appliquer les règles d’hygiène informatique (telles que la mise à jour des applications, le non-téléchargement de logiciels frauduleux ou de pièces jointes à des emails provenant d’expéditeurs inconnus, ou encore le non-accès à des sites Internet qui n’inspirent pas confiance).
Le hameçonnage (phishing)
Par SMS ou courriel
L’hameçonnage consiste à vous envoyer un courriel, un SMS frauduleux qui vous paraîtra réaliste du fait de l’utilisation de données récupérées grâce à la fuite (par exemple un soi-disant courriel de la sécurité sociale, de votre banque ou de services de livraison de colis par exemple).
N’ouvrez surtout pas les pièces jointes, n’y répondez pas, ne cliquez pas sur les liens de connexion et supprimez le message immédiatement.
D’une manière générale, privilégiez la saisie de l’adresse du site officiel du service, depuis votre navigateur, pour vous connecter à votre compte.
Par téléphone
Certains fraudeurs peuvent se faire passer pour votre conseiller bancaire, en gagnant votre confiance par leur connaissance de vos données personnelles dont votre IBAN, pour que vous effectuiez ou confirmiez une action en urgence, telle qu’un paiement.
Si vous recevez un appel téléphonique douteux, vérifiez le nom de votre conseiller et appelez-le au numéro indiqué sur vos relevés bancairescar il peut s’agir d’une forme d’escroquerie.
Comment se protéger au quotidien ?
D’une manière générale, vous pouvez renforcer votre sécurité numériquepour limiter les conséquences d’une fuite de données :
changez vos mots de passe des services web que vous utilisez :
en privilégiant des mots de passe forts ;
en priorisant les services les plus importants (courriel, impôts, banques, sites de commerce en ligne, etc.) ;
évitez l’utilisation d’un même mot de passe pour différents services et conservez-les dans un gestionnaire de mots de passe ;
utilisez les authentifications multifacteurs quand elles vous sont proposées par des services de confiance (par exemple l’utilisation d’une application mobile dédiée pour valider une connexion ou une opération).
La vigilance est de mise, dans les jours qui suivent une violation, mais aussi et surtout à plus long terme, en adoptant les réflexes essentiels.
Bonne pratique : partager l’information, c’est protéger les autres
Si vous pensez qu’une fuite de données peut concerner une personne de votre entourage (famille, amis, collègues), n’hésitez pas à :
lui demander si celle-ci a reçu le message d’information obligatoire de l’organisme responsable ;
lui transmettre les points de vigilance de la CNIL ou d’autres autorités officielles ;
lui indiquer les bons réflexes à avoir dans l’immédiat et au quotidien (par exemple : changer ses mots de passe, utiliser une authentification multifacteur lorsque cela est proposé).
Soyez vigilant concernant les personnes vulnérables, en particulier :
celles n’ayant pas un accès quotidien ou aisé à Internet ;
les personnes âgées ;
ou encore celles courant un risque personnel du fait de la fuite de données (par exemple en cas de divulgation de l’orientation sexuelle, de l’opinion politique ou religieuse, de l’état de santé, etc.).
Comment porter plainte ?
Vous pouvez porter plainte de deux manières :
Auprès de la CNIL si vous estimez que vos données personnelles n’ont pas été suffisamment sécurisées.
Auprès de la police ou de la gendarmerie si vous êtes victime d’une usurpation d’identité, d’une arnaque ou de paiements frauduleux.
Cyberattaque concernant l’opérateur de téléphonie FREE
Une enquête est en cours concernant cette cyberattaque, elle a été confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la préfecture de Police de Paris.
Les obligations des organismes ayant subi une violation de données
Lorsque des fuites, vols ou pertes de données sont susceptibles d’engendrer un risque pour les personnes concernées, les organismes responsables doivent notifier la violation à la CNIL en lui fournissant des informations sur la nature de la violation, ses conséquences et les mesures prises pour y remédier.
La CNIL est alors en mesure d’accompagner les organismes en les conseillant, lorsque cela est nécessaire, sur la meilleure manière de réagir et d’améliorer leur posture de cybersécurité.
La CNIL peut aussi être amenée à collaborer avec d’autres acteurs institutionnels ayant aussi pour mission de veiller à la cybersécurité de l’espace numérique, tels que l’ANSSI, la section cyber du parquet de Paris (J3) ou encore cybermalveillance.gouv.fr.
À plus long terme, la connaissance fine des modes opératoires donnant lieu à des violations permet à la CNIL de créer des publications aidant à les prévenir ou à y remédier, à destination des organismes comme du grand public, au plus près de l’état réel de la menace. Elle permet aussi à la CNIL de partager son expérience avec les autres autorités en charge de la prévention du risque cyber et de bénéficier de la leur.
Le RGPD, la CNIL et la cybersécurité
La législation sur la protection des données personnelles – le règlement général de protection des données (RGPD) – impose à tous les organismes (entreprises, administrations, associations) d’assurer la sécurité des données personnelles.
La CNIL a quatre principaux rôles en matière de cybersécurité : elle conseille en amont les organismes sur les bonnes pratiques (ex : guide de la sécurité des données personnelles), elle contrôle en aval le respect de leurs obligations, elle reçoit et instruit les notifications de violation et enfin elle sensibilise les particuliers sur les risques.
découvert par article Free News https://www.freenews.fr/actu-du-net/arte-explore-lintelligence-artificielle-avec-une-serie-de-mini-fictions-innovantes
À partir du 16 décembre, Arte proposera une expérience inédite en lançant une série de dix mini-fictions créées avec l’aide d’outils d’intelligence artificielle. Intitulée « Prompt », cette collection de capsules de 2 minutes 30 sera disponible sur arte.tv, YouTube et les réseaux sociaux de la chaîne. Une initiative qui invite à repenser les limites, les opportunités et les impacts de l’IA dans le domaine de la création artistique.
Quand l’IA devient une co-créatrice
Ces mini-fictions sont l’œuvre de Jocelyn Collages, illustrateur reconnu pour ses travaux en presse écrite et en édition. Confronté à l’essor des IA génératives et à leur potentiel de « concurrence déloyale », il a décidé d’intégrer des outils comme Midjourney et ChatGPT dans son processus créatif. Résultat : une série vertigineuse mêlant poésie, absurde et science-fiction, où l’IA dialogue avec la vision humaine.
Dans son communiqué, Arte souligne la manière dont Jocelyn Collages a exploré les subtilités des prompts, ces instructions données à un algorithme pour générer du contenu textuel ou visuel. En combinant IA et collages artistiques, il produit des images intrigantes et décalées, à la fois fascinantes et déroutantes.
Le titre « Prompt », un clin d’œil significatif
Le choix du terme « Prompt » pour cette série n’est pas anodin. En intelligence artificielle, ce mot désigne les instructions fournies à un modèle pour générer un contenu précis. Cette terminologie reflète l’essence même de la série, qui interroge la manière dont humains et machines dialoguent pour produire des récits uniques.
Arte décrit cette collaboration entre l’humain et l’IA comme une relation à apprivoiser : « L’IA est disruptive, déroutante, mais l’humain est agile. À tous les deux de s’apprivoiser, au prix d’incompréhensions, de quiproquos voire d’accidents relationnels qui font le sel de la série. »
Un regard critique sur l’IA et la créativité
Les visuels produits mélangent habilement des créations IA et des collages, rappelant que l’humain reste au centre du processus créatif. Cette hybridation ouvre un débat majeur : l’IA est-elle un simple outil ou un partenaire à part entière dans l’art ?
Un projet qui s’inscrit dans le futur de la culture numérique
Avec cette série, Arte réaffirme son rôle de pionnier dans l’exploration des nouvelles technologies et de leur impact sur la culture. Ce projet s’adresse autant aux amateurs de récits de science-fiction qu’aux curieux des innovations technologiques. En rendant ces mini-fictions accessibles sur plusieurs plateformes, la chaîne garantit une large diffusion et suscite une réflexion collective sur l’avenir de la création artistique.
« Prompt » n’est pas seulement une série de mini-fictions ; c’est une expérience qui interroge les frontières entre l’humain et l’intelligence artificielle. En jouant avec les opportunités et les absurdités offertes par les outils IA, Jocelyn Collages et Arte proposent une réflexion audacieuse sur le futur de la narration. Une aventure à découvrir dès le 16 décembre, pour mieux comprendre comment l’IA transforme notre rapport à l’art et aux histoires.
Découvert par https://mougins.fr/bilan-politique-2020-2024/
Découvert par article France Bleu
https://www.francebleu.fr/emissions/bienvenue-chez-vous/cannes-une-deuxieme-vie-pour-les-bouchons-en-liege-avec-france-cancer-5069933#xtor=RSS-106
Une belle initiative solidaire à Cannes
France Cancer 06, l'association basée à Cannes, s'engage dans une action unique : la collecte de bouchons de liège pour financer la recherche sur le cancer. Claude Perrault, président de l'association, nous explique comment ce geste simple, mais efficace, aide à soutenir des projets de recherche. En récupérant des bouchons de liège et synthétiques dans des hôtels, restaurants et autres commerces locaux, l'association récolte des fonds destinés à des chercheurs au CNRS et à l'Inserm.
Un geste simple pour un grand impact
La collecte des bouchons permet à l'association de vendre le liège recyclé, générant des fonds qui sont ensuite versés à la recherche. Chaque bouchon, pesant entre 3 et 4 grammes, peut paraître insignifiant, mais collecté en grande quantité, il permet de récolter plusieurs tonnes chaque année. En 2024, l'association a ainsi versé 45 000 euros à la recherche. Ces fonds sont utilisés pour financer des projets de chercheurs travaillant sur des avancées dans la lutte contre le cancer.
Comment participer à l'action ?
Tous les bouchons de liège et de faux liège (comme ceux utilisés pour les bouteilles de vin ou de whisky) sont les bienvenus. Les participants peuvent déposer leurs bouchons dans l'un des nombreux points de collecte répartis à travers la région et la France. Ces centres sont répertoriés sur le site web de l'association, facilitant ainsi la participation de tous. L'association organise également des événements et des salons pour sensibiliser davantage la population et récolter encore plus de bouchons.
Comprendre la philosophie des nomades de la cité de Pétra en Jordanie. Expérimenter la vie des indigènes équatoriens. Ressentir la ferveur des Bahianais en pleine élection ou éprouver la sobriété des moines bouddhistes qui font vœu de silence… Et par-dessus tout, prendre un aller sans retour pour La liberté. Autant de raisons qui ont poussé Roberto Garçon, tout juste auréolé du succès de ses premiers documentaires diffusés dans Envoyé spécial et que d’aucuns désignaient déjà comme l’étoile montante du journalisme, à partir "Loin d’ici".
Pas au bon endroit
"J’étais fier, heureux et reconnaissant envers ceux qui m’avaient laissé cette chance. D’autant que mon envie de réussir a été aiguisée par le fait que mon parcours sentait le RSA de ma mère et le HLM de ma grand-mère. J’avais peu de chances de devenir journaliste à Paris, dans cet entre-soi si particulier. Et j’y suis arrivé. Mais il n’y a pas eu ce déclic qui dit: c’est bon, tu es à l’endroit qu’il faut. Lorsqu’on me demandait comment ça allait, je finissais par caler ma réponse sur le sujet que j’étais en train de faire, selon le succès qu’il remportait! J’étais devenu prisonnier du mythe de Sisyphe."
C’est son corps qui l’alerte en premier lieu sur ce mal-être: "En un an et demi de journalisme télé, j’avais pris vingt kilos… À 23 ans, c’est beaucoup! J’ai d’abord décidé de me réapproprier mon corps, cela m’a pris six mois. Et puis, il y a eu cette citation de Rosa Luxembourg: « Celui qui ne bouge pas ne sent pas ses chaînes" qui a rendu évidente la nécessité de se réveiller. De bouger. Et pour moi, le mouvement, c’est le voyage. C’est l’aventure. » Au grand dam de sa maman, qui ne comprend pas au départ pourquoi Roberto envoie tout valdinguer. "Et après, elle a eu cette phrase qui m’a énormément aidé: de toute façon, si tu fais un burn-out, ça va te coûter encore plus de temps dans ta vie. "
Claque magistrale
Un mois plus tard, à la manière de l’un des héros qui peuplent son imaginaire, Joseph Kessel, ou Jack London tout aussi désireux de s’échapper de certaines matrices, le jeune homme s’embarque donc pour la Jordanie. Avec un compagnon de route nommé Marvin. "Je rêvais de voir Petra et le désert du Wadi Rum. En me documentant, j’ai découvert que la Jordanie avait bien plus à offrir que cela: le nomadisme. Pour moi qui étais en quête de liberté, elle m’est de ce fait apparue comme étant l’endroit idéal. Grâce à cette possibilité d’être en mouvement, de passer d’un endroit à l’autre. Et j’ai essayé d’écrire le livre de la même manière dont j’avais voyagé, dans une sorte d’abandon absolu aux choses, aux événements et aux personnes que je rencontrais. " Mais confrontées au principe de réalité, les intentions les plus belles se heurtent parfois à l’inattendu. Lorsque sa quête se mêle à d’autres existences, et que pour comprendre sa réalité, il doit saisir celles des autres. "Le premier coup de massue, ça a été la rencontre avec Egop sur sa montagne. Alors que ce nomade incarnait à mes yeux la liberté, il m’a fait comprendre qu’il était prisonnier de sa solitude. Mais la claque magistrale, je l’ai reçue de Souleymane, un Berbère, dans le désert. Dans cet environnement rêvé, presque imaginaire, fantasmagorique, même. C’est là, lors d’une discussion le soir au coin du feu, que j’ai découvert que mon paradis était sa prison et ma prison son paradis. En tant qu’Occidental qui peut voyager, c’était très naïf de penser qu’il suffisait de partir pour être libre."
La déconstruction de ses a priori se poursuit en Amazonie "C’est vraiment à ce moment-là que je me suis dit: ce délire de voyager pour mieux se connaître revient à pouvoir s’autoriser un luxe énorme. On peut très bien se connaître sans partir de chez soi. On peut aussi partir six mois et revenir encore plus bête qu’avant, si on ne regarde pas les choses avec lucidité. Même si je ne donne de leçon à personne."
C’est au cœur de cet enfer vert, aussi beau que dangereux, où il découvre que ceux qui y vivent sont prêts à mourir pour vivre un peu mieux, qu’il va éprouver sa transformation la plus radicale. Même s’il séjournera autant de temps au Brésil dans la foulée et bien davantage en Thaïlande, l’Amazonie demeure son expérience la plus marquante. C’est là où le cœur de Roberto est resté, puisque tous les bénéfices de son livre seront reversés à la petite communauté indigène au sein de laquelle il a vécu plusieurs mois.
Pour revenir métamorphosé, affranchi désormais de tout dogmatisme, au sortir de ce périple au bout de lui-même. De cette exploration brute et sincère d’autres réalités, que l’on brûlerait de voir adaptée sur grand écran, tant sa lecture nous chavire, nous invite à la réflexion. Et dont on ne ressort pas indemne.
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Loin d’ici, en quête de liberté. Roberto Garçon. Éditions Partis pour. 232 pages. 25 euros.
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A noter que ses expositions photos croisées "Partir" et "Boréalis" sont présentées jusqu’au 3 janvier à la Maison des ensembles à Paris.