1942 liens privés
Deux mondes se confrontent dans la petite salle du tribunal correctionnel de Nice. Sy serre un maigre public. Dehors, il pleut. Jean-Claude Fabre, 64 ans, physique sec, visage buriné, éleveur "depuis toujours", se tient droit à la barre des prévenus. En face de lui, Marie (1) une randonneuse de 74 ans, élégante et discrète. Le 25 juillet, elle prend quelques dizaines de mètres d’avance sur son groupe de trek de cinq personnes, à Saint-Etienne-de-Tinée. Soudain, un patou surgit face à elle. L’éleveur, présent, avait bien vu le groupe de très loin. Il avait commencé à faire remonter son troupeau à l’aide de ses chiens, en prévention. Mais il n’avait pas vu Marie, isolée et masquée du fait du relief. C’est en entendant ses chiens, Sarko et Rambo, aboyer furieusement, et entendant les cris, qu’il les a rappelés immédiatement et s’est précipité. La randonneuse, digne, raconte la scène. Sans animosité.
"Un patou est descendu vers moi. Je sais exactement ce qu’il ne faut pas faire. Je n’ai pas bougé. Il était magnifique d’ailleurs", explique-t-elle. "J’ai voulu amorcer le geste de repartir vers mon groupe. Deux autres chiens ont alors dévalé la pente et m’ont sauté dessus. J’ai lâché mon bâton pour qu’ils ne se sentent pas agressés. J’ai commencé à crier quand j’ai vu mon bras dans la gueule d’un patou. J’ai hurlé 'Au secours, au secours!' J’ai eu peur de mourir déchiquetée. Je suis restée debout tout le temps." La randonneuse est sérieusement blessée au bras et à la jambe. L’éleveur se porte à son secours, il appelle le Peloton de gendarmerie de haute montagne qui réclame l’intervention de l’hélicoptère
Désolé de cet accident, Jean-Claude Fabre ne comprend pas pourquoi il est là, dans ce tribunal. Il avait positionné les panneaux réglementaires alertant sur la présence de patous. Ils indiquaient le danger potentiel et préconisaient de rester en groupe. "Qu’est-ce que j’ai fait, que je n’aurais pas dû faire? Qu’est-ce que je n’ai pas fait, que j’aurais dû faire", interroge l’éleveur, désemparé. Il interroge le président. Droit dans les yeux. Jean-Claude Fabre est poursuivi pour blessures involontaires.
On le sent touché. "Je ne fais pas ce métier pour ça." Sa vie de labeur il la résume en quelques mots pudiques: 1.000 euros par mois, une présence 24h24 pour surveiller ses 800 brebis, régulièrement attaquées par le loup. "C’est pas dans notre intérêt de faire mordre les gens. C’est un beau métier", rajoute-t-il, la voix couverte par les sanglots. Son avocat, Me Christophe Petit, exhibe un courrier du préfet, nominatif, qui demande à l’éleveur de se doter de patous pour protéger son cheptel contre le loup.
Deux mondes se font face dans ce tribunal, plus qu’ils ne s’affrontent. Celui de la randonnée. Et celui de l’élevage. Les regards, les attitudes, sont sans équivoque: le respect entre l’éleveur et la randonneuse est mutuel. Pour autant la septuagénaire a attaqué l’éleveur au pénal. Elle réclame de très fortes indemnités, sans que son avocat n’ait jugé bon de réclamer une expertise judiciaire. Une légèreté taclée par le président du tribunal.
Dans ses réquisitions, le procureur, Caroline Blasco, prendra en compte les mesures de sécurité prises par l’éleveur. Selon elle, la preuve n’est pas rapportée d’une "violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence et de sécurité". Elle requiert la relaxe.
Me Christophe Petit, pour la défense, rappelle que son client est un habitué de l’arrière-pays, mais pas des prétoires. "Il bosse dur avec des chiens de protection, qu’il aime. Il ne s’agit pas de nier les blessures mais simplement de dire qu’il n’est pas responsable pénalement."
Le tribunal en a jugé ainsi et a relaxé l’éleveur. Il a renvoyé l’affaire sur intérêts civils. Les assurances s’arrangeront. "Dans notre société, les gens n’acceptent plus aucun aléa, soupire Me Christophe Petit. Il faut un responsable à tout."
(1) Son prénom a été modifié
L’initiative a attiré autant de curieux que de bonnes volontés ce dimanche matin sur le marché Forville, où l’agglomération Cannes Pays de Lérins a installé un stand d’informations concernant la collecte de biodéchets. Chaque dimanche jusqu’au 14 avril, des équipes expliqueront au public la marche à suivre
Les explications sont claires: "les bornes seront mises en service à partir du 1er avril. Les habitants doivent s’inscrire via un QR code. Ils peuvent récupérer leurs bioseau gratuitement. Quand ce dernier sera plein, il faudra le vider dans les bornes dédiées, en s’identifiant grâce à leur téléphone, ou avec un badge qui sera fourni à ceux qui n’ont pas de smartphone."
Les déchets récoltés seront valorisés dans des installations spécialisées, et le compost produit retournera à la terre.
Une nécessité lorsqu’on sait que 28.000 tonnes de déchets alimentaires ont été produits à travers l’agglomération Cannes Pays de Lérins entre 2022 et 2023.
"À terme, notre objectif est de valoriser 40 kg par an et par habitant grâce à notre filière autonome et complète de traitement des déchets que nous structurons avec le Pôle métropolitain Cap Azur", indiquait le maire de Cannes et président de la CACPL, David Lisnard, en début d’année.
D’ici 2027, 4.000 composteurs individuels, 300 composteurs collectifs et 330 points d’apports volontaires devraient être installés à travers l’agglomération.
Tout ce qu'il faut savoir
Où récupérer son bioseau?
Au stand d’information du marché Forville les dimanches 31 mars, 7 et 14 avril. Lors des deux réunions d’information qui auront lieu mercredi 27 mars à 18h salle du conseil municipal à la mairie annexe de la Ferrage, et samedi 30 mars à 10 h 30 en mairie principale, salle Marianne. En téléphonant au 04.89.82.20.22.
Quels déchets dans mon bioseau?
Restes de repas, fruits, légumes abîmés et épluchures, coques et coquilles, poissons et viandes, riz, pâtes, céréales, salades avec ou sans sauce, fromage, pains et pâtisseries, sachets de thé, filtres et marc de café et mouchoirs, serviettes et essuie-tout.
À ne pas mettre dans le bioseau
Huiles, emballages, films plastiques, capsules de café, cendres, litière, déchets verts de jardin et déjections animales. Les astuces
Les astuces
Mettez un bout de carton ou essuie tout au fond de votre bioseau pour absorber les jus et faciliter les vidanges.
Stockez votre bioseau fermé et à l’ombre. Videz-le 2 fois par semaine, plus en été. Vous pouvez utiliser les sacs en kraft de vos fruits et légumes à l’intérieur de votre bioseau.
Plus de 700€ par an, c’est la dépense moyenne d’un Français en pharmacie*. Des médicaments qu’on retrouve… dans la nature. "Notre corps en métabolise une partie. Le reste part dans les urines, les selles…", détaille Françoise Loquès, fondatrice du cabinet de conseil en environnement marin Mission bleue.. Docteur en biologie marine, cette Niçoise a consacré 5 ans à une étude fine de l’impact de ces molécules les eaux de notre littoral.
Car leurs traitements en station d’épuration réclament des techniques souvent trop pointues et coûteuses pour être mises en œuvre. De 2018 à 2022, la scientifique a mené près de 200 prélèvements et analyses dans l’espace de dilution des rejets des stations d’épuration de Vallauris Golfe-Juan et de Cannes: dans l’eau, les sédiments, les foies et muscles des poissons et sur des moules.
Dans son viseur: le diclofénac (anti-inflammatoire), l’ibuprofène, le sulfaméthoxazol (anti-infectieux), la carbamazépine (anti-épileptique) et le paracétamol. Résultat: "toutes ont été détectées, sans qu’on ne puisse les quantifier finement. A l’exception du diclofénac et de l’ibuprofène, dont la présence est plus significative."
Considérés comme des micropolluants, ces résidus peuvent provoquer une féminisation et des altérations de comportements chez les poissons ou encore engendrer des effets cocktail nocifs pour la santé humaine en s’associant à d’autres molécules.
Pour aller au-delà du "constat alarmiste", Françoise Loquès a produit le guide Les médicaments, des déchets pas comme les autres, validé par des médecins-hospitaliers azuréens. Voici 5 conseils pour limiter cette pollution.
*chiffres 2021, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
#1 Discuter de la prescription avec son médecin
Le chiffre. "1 Français sur 5 prend plusieurs médicaments en même temps", selon l’Agence nationale de sécurité du médicament.
Le bon réflexe. "Certains médicaments sont incompatibles. Ils peuvent interagir et avoir de lourdes conséquences sur notre santé (augmentation, diminution voire suppression des effets d’1 ou des 2 médicaments)", rappelle Françoise Loquès dans son guide. Pour éviter d’en ingérer de manière contre-productive, mieux vaut rappeler à son médecin les traitements que l’on prend lors de la consultation.
Et pour limiter l’impact de nos traitements sur la nature, il est aussi possible de demander à son praticien de privilégier des prescriptions à faible indice PBT. Celui-ci donne une note (de 1 à 9) sur la dangerosité environnementale des substances actives du médicament, basée sur 3 critères: la persistance dans l’environnement, la bioaccumulation (l’absorption par certains organismes) et la toxicité sur la faune et la flore aquatiques.
#2 En pharmacie, ne prendre que ce dont on a besoin
Le chiffre. Environ 25% des médicaments prescrits ne sont jamais consommés, selon Jalma, cabinet de conseil du secteur de la santé.
Le bon reflexe. Même s’il est prescrit sur l’ordonnance, il est possible de ne pas prendre un médicament que vous avez déjà en réserve chez vous lors de votre passage en pharmacie.
#3 Trier correctement ses médicaments inutilisés ou périmés
Le chiffre. Selon l’OCDE, environ 17.000 tonnes de médicaments non utilisés ou périmés sont jetés chaque année en France.
Le bon geste. En France, la filière de récupération Cyclamed collecte ces déchets pas comme les autres afin qu’ils soient traités à part. Contrairement aux idées reçues, ceux-ci ne sont pas envoyés dans d’autres pays ou revalorisés sous forme de médicaments mais incinérés selon une méthode spécifique, destinée à limiter leur impact sur l’environnement.
Vous avez des boîtes périmées ou inutilisées? Les jeter à la poubelle ou dans les toilettes représente un risque majeur de pollution de l’eau et des sols. Les comprimés, pommades, crèmes, gels, sirops, aérosols, sprays et inhalateurs doivent être ramenés en pharmacie. Les emballages cartons et les notices peuvent, quant à eux, être jetés au tri sélectif. Des doutes sur le tri d’un médicament? Cyclamed dispose d’un moteur de recherche en ligne.
#4 Eviter l’automédication
Le chiffre. "Près d’un Français sur 2 donne un médicament à un proche car il a les mêmes symptômes, 1 sur 10 le fait systématiquement ou souvent", selon l’Agence nationale de sécurité du médicament.
Le bon reflexe. "Les médicaments sont essentiels, ils sauvent des vies mais il ne faut pas les prendre à la légère", pointe Françoise Loquès. Pour limiter les rejets dans l’environnement et lutter notamment contre l'antibiorésistance de nos organismes, le recours à l’automédication est à éviter.
#5 Pour les maux bénins, privilégier les remèdes naturels
Le chiffre. En France, selon le laboratoire Sanofi, ce sont plus de 420 millions de boîtes de Doliprane qui ont été mises sur le marché en 2022.
Le bon reflexe. Maux de tête, rhume, insomnie passagère… Avec l’aval de médecins hospitaliers, le guide sur le bon usage des médicaments met aussi en avant des alternatives naturelles pour lutter contre des maux bénins du quotidien sans se jeter, par exemple, sur une boîte de paracétamol. Parmi ces conseils: infusion aux fleurs de lavande séchées ou inhalation de vinaigre de cidre dilué dans l’eau pour les maux de tête soudain, infusion au thym (aux vertus expectorantes) contre le rhume, fleur d’oranger avant le coucher pour favoriser l’endormissement…
A savoir: le guide mentionne scrupuleusement les contre-indications que peuvent présenter certains de ces remèdes naturels en cas de pathologies particulières, d’allergie ou encore de grossesse. Tous les détails en accès libre ici.
Le 5 avril 2019, A.R.B.R.E.S. adopte la déclaration des droits de l’arbre qu'elle a rédigée, lors d’un colloque à l’assemblée nationale.
Cette déclaration est destinée à sensibiliser les pouvoirs publics au respect des êtres vivants que sont les arbres et à leur protection. L'association propose aux municipalités de l'adopter symboliquement. Depuis 2019, de nombreuses municipalités y adhèrent chaque année.
LE TEXTE :
Pour accéder au document
https://www.arbres.org/docs/actualites/colloques_conferences/190321DECLA_DROITS-1.pdf
Plus haut, face aux nouveaux immeubles qui ont poussé comme champignons, un carrousel est déjà là, qui préfigure le futur parc paysager en cours de réalisation à Cœur de vie Mougins. Mais plus bas, à Tournamy, les commerçants ne se réjouissent pas du tout de ce "tournez manège". Car pour eux, l’aménagement pharaonique du nouveau quartier nuit à leurs enseignes, au lieu de les bonifier.
En particulier celles situées au 799 de l’avenue Tournamy, dont les vitrines subissent désormais l’ombre écrasante du nouveau Terminal de bus, implanté juste devant.
"C’est un va-et-vient permanent qui fait obstacle et assombrit nos magasins. Avant, à cet endroit, la clientèle pouvait s’arrêter sur quelques arrêts minute. Maintenant, on n’est plus du tout visibles de l’extérieur, s’insurge au nom de tous ses confrères Françoise Valingo, dont la belle boutique Colombine mérite pourtant d’être mise en lumière. En plus, tous ces bus, qui stationnent et se relaient en permanence, ça crée aussi des bouchons de circulation dans le secteur, et ça change complètement l’atmosphère de notre quartier: on dirait une gare routière!"
"Pourquoi un tel Terminus ici?"
En cette conjecture déjà difficile, pas le meilleur climat pour faire des (chiffres d’) affaires. Pour eux, l’arrivée du bus à haut niveau de service ne leur rend pas du tout service! "On nous avait dit qu’il y en aurait un de temps en temps, mais en réalité, c’est constant, un bus remplace l’autre pour desservir Cannes, Valbonne, Mougins, La Roquette...sans compter les bus scolaires", pointe le coiffeur Dessange, en compagnie de la boulangère et du gérant de La fleur de vigne.
"On ne comprend pas pourquoi le terminus a été créé ici, à Tournamy, alors que la voie est plus large là-haut, dans le nouveau Cœur de vie."
Voilà, le mot est lâché. Parce qu’au-delà des bus, ceux-là ont l’impression de faire les frais du nouveau quartier. Et d’être devenus "les parents pauvres" de la municipalité.
Quand l’un bénéficie d’un éclairage "digne de Las Vegas" à la nuit tombée, et d’un futur parc paysager, eux se plaignent aussi d’être rejetés dans l’obscurité, sans un peu plus de « vert « pour mieux respirer.
"On a réussi à faire venir le maire et son staff sur place pour exposer nos difficultés, mais on a eu plutôt l’impression d’être pris de haut qu’écoutés, grognent encore les commerçants de Tournamy. Nous, on a pourtant voté et financé notre ravalement de façade, et on a subi sans broncher les travaux de Cœur de vie Mougins, et aujourd’hui, on a le sentiment d’être lésés!"
Et d’avancer une ultime explication: "En réalité, le maire aurait sans doute voulu qu’on s’installe tous là-haut pour faire fonctionner son nouveau quartier, qui peine à trouver preneur. Mais nous ici, on aime nos magasins de qualité, et notre clientèle n’a pas du tout envie d’y monter! Rien que pour ça, on ne lâchera pas!"
À Cœur de vie Mougins, démarrage poussif et anomalies
Le nouveau Cœur de vie à Mougins ne présente pas encore le décor rêvé imaginé par le promoteur et la municipalité. Côté commerces, plusieurs cellules à louer sont encore vides de tout occupant. Et si un panneau d’Altarea couvre une façade pour annoncer « Ici, quelque chose se prépare… », la Ville rappelle son opposition à toute implantation d’Action (grande droguerie low-cost), « une enseigne qui ne correspond pas à l’image que l’on souhaite donner à ce quartier. », malgré la rumeur qui évoque son installation prochaine.
Parmi ceux qui sont déjà implantés, beaucoup reconnaissent un « démarrage poussif », et c’est un euphémisme...
« On avait prévu plus d’employés pour débuter, mais vu la fréquentation, je suis toute seule, indique par exemple la vendeuse d’Optic 2000. Les gens n’ont sans doute pas intégré qu’il y a un nouveau quartier, et de notre côté, on a l’impression que c’est encore en chantier ! »
« C’est vrai que c’est mou et lent, mais c’est un nouveau centre et la conjoncture est difficile, confesse aussi Véronique Amey (Les pipelettes). Moi, je suis en colère contre Altarea qui nous a vendu cher du rêve, nous a imposé des tas de contraintes, alors que la galerie n’est pas complètement occupée et qu’il y a plein de problèmes de finitions ! Moi, je n’ai aucun souci avec l’exigence, mais à condition que chacun sache l’être avec soi-même... »
Intempéries révélatrices...
Tous espèrent que l’ouverture annoncée du cinéma boostera la fréquentation. Et la Ville rappelle que « pour tout nouveau projet, il faut laisser du temps au temps. »
Mais pire que les finitions, les récentes intempéries ont révélé des anomalies et problèmes d’infiltration. Inondé, le parking en sous-sol reste d’ailleurs plongé dans le noir complet, au mépris de la sécurité. Sur les réseaux sociaux, la grogne des résidents est croissante contre ce nouveau quartier aux allures de trompe-l’œil. Sauve qui peut ? « On est conscients de tous ces problèmes, qui ne sont pas négligeables et qu’on partage avec les habitants, soupire Fanny Catroux, directrice de cabinet du maire. La Ville se bat actuellement auprès du promoteur pour que tout s’arrange au plus vite… »
La Ville répond
Sollicitée par nos soins, la municipalité se défend de privilégier le nouveau Cœur de vie au détriment de Tournamy.
« La Ville a fait du commerce son cheval de bataille, et on a accompagné de près tous nos commerçants durant le Covid, indique Fanny Catroux, directrice de cabinet du Maire Richard Galy. On comprend la problématique du Terminus des bus, mais l’arrivée du BHNS et ses lignes complémentaires sont une petite révolution dans les transports, qui va aussi amener du flux et une nouvelle clientèle. »
Stationnement dédié
Premier adjoint au maire et conseiller communautaire, Christophe Ulivieri ajoute que « l’agglo travaille sur une solution alternative, avec un autre terminus de bus de l’autre côté en contrebas qui permettra de soulager celui-là de quelques lignes. »
Et l’élu d’affirmer que trois ou quatre jardinières fleuries seront installées d’ici quelques mois. « On réfléchit aussi à installer des services administratifs de proximité (passeport, inscription cantine, guichet unique) dans la galerie Tournamy, afin d’y drainer encore de la clientèle, tout comme le parc paysager amènera du monde pour la totalité du quartier. » Le stationnement va également être repensé afin d’accorder « des poches dédiées aux commerçants, via un badge annuel à moins de 50 euros », afin qu’ils n’aient plus à courir après leur disque bleu et les quatre heures gratuites autorisées.
À l’initiative de l’association ARBRES (Arbres Remarquables : Bilan, Recherches, Étude et Sauvegarde), la Déclaration des droits de l’Arbre a été
Découvert par De Cause à Effet mars 2024
Le temps presse. L’institut de l’économie pour le climat a évalué à – au moins – 12 milliards d’euros par an, le besoin d’investissements des collectivités territoriales, jusqu’à 2030, pour respecter la trajectoire bas-carbone et limiter le réchauffement climatique. Même si les collectivités font de gros efforts, elles ne fournissent aujourd’hui que la moitié des besoins. La communauté d’agglomération de Cannes Pays de Lérins assure sa part.
Impossible de faire, ici, le point sur tout ce qui est réalisé à Cannes, au Cannet, à Mandelieu, à Mougins et à Théoule soit sur les 94,8km², accueillant les 160.557 habitants de l’agglomération. Mais pour ceux qui voudront aller plus loin que ces colonnes et n’ont pas peur de plonger dans un lexique technique, la totalité du plan a été postée sur le site de l’agglo. On y rappelle que Cannes Pays de Lérins s’est lancée dans un déploiement méthodique d’actions avec "un vrai choix d’énergies alternatives, que nous déployons de façon très volontariste et qui nous valent d’être honorés sur le plan national", a rappelé David Lisnard, président de la CACPL lors du dernier conseil.
Chaud-froid et énergie renouvelables
C’est ce volet qui est abordé ici. L’idée: tendre vers la production locale de l’énergie nécessaire au territoire de l’agglomération en valorisant les ressources naturelles locales. En clair: utiliser la mer, la rivière, nos eaux usées pour produire de l’énergie.
D’abord l’agglo cherche à développer des réseaux de chaleur et de froid urbains à partir d’énergies renouvelables et de récupération.
C’est la thalassothermie pour les habitations et bâtiments publics, évoquée à plusieurs reprises dans ces colonnes, notamment avec les travaux lancés sur la Croisette. Pour ce projet, le taux EnR (taux d’énergie renouvelables qui représente la part des énergies issues de sources renouvelables dans la consommation totale d’énergie) espéré est 75%.
C’est aussi la création d’une centrale biomasse (utilisation de déchets verts) pour envoyer de la chaleur sur les bâtiments publics et habitations de la Frayère, la Roubine et Bastide Rouge. Taux EnR: 80%. Pour ce dossier, l’attribution de la délégation de service public doit être signée au premier semestre 2024.
Chaleur toujours pour l’utilisation des calories des eaux usées de la station Acquaviva de Mandelieu. (Taux EnR: 65%). C’est possible oui en récupérant la chaleur que produisent les eaux usées.
Pour ceci, la procédure de service public sera prochainement lancée.
Faire du biogaz
Autre moyen de valoriser les ressources naturelles locales: développer la méthanisation, c’est-à-dire la transformation de matières organiques en biogaz (méthane et dioxyde de carbone). Le biogaz étant utilisé entre autres pour le chauffage là aussi.
Pour ce sujet, la Cacpl envisage deux techniques différentes: elle va transformer les boues de la station d’épuration en biométhane, ce qui en réduira le volume de 35%. Là c’est l’action de micro-organismes qui permet le processus. Et elle explore la possibilité d’utiliser la technologie de la gazéification thermale, toujours à partir des boues. Mais en chauffant les boues à très haute température.
Produire de l’électricité grâce à la Siagne
Enfin la CACPL cherche également à exploiter le potentiel hydroélectrique de la Siagne. L’idée étant d’installer une turbine sur le seuil de l’Écluse à Pégomas pour produire de l’électricité. Elle espère 720 Mkw/an. Ce qui permet, par exemple, de fournir de l’électricité à 180 foyers par an.
Il y a le navigateur, ex-accro à "une drogue dure", la vitesse et la compétition. Il y a l’océanographe qui perçoit la vie "par les liens qu’elle tisse". Et l’activiste du climat qui "ose les brèches de désobéissance".
Un trio comme un compagnonnage qui interpelle le mythe du progrès - "en quoi vider la mer serait un progrès?". Et se désespère des décisions politiques à rebours de la connaissance - "On ne peut pas dire qu’on ne sait pas. Nous avons la liberté d’écrabouiller le monde. Ou de tout faire pour vivre en harmonie avec lui. Nous sommes la seule espèce à pouvoir faire ça."
Surnommé Bilou, le navigateur est Roland Jourdain, double vainqueur de la Route du rhum. Un quasi-repenti de l’esprit de compétition, acharnée des courses au large.
Le spécialiste de la société subtile des cachalots, c’est l’océanographe François Serano. Ses mots donnent vie "au monde sauvage, qui est libre et n’a pas besoin de l’Homme".
Enfin, la militante en bataille contre l’exploitation des minerais dans le fond de la mer, c’est Camille Étienne.
Les trois se sont retrouvés à Toulon cette semaine, après avoir partagé quelques jours et nuits de navigation, dans le cadre d’une mission scientifique en Méditerranée, juste devant nos côtes. Leurs trois voix racontent une histoire commune. "Moi, je viens de la montagne, du fin fond de la Savoie, débute Camille Étienne. Je suis passionnée par les glaciers, mais pas à l’aise dans l’eau." L’océan était "un impensé", un lieu "vide, noir et silencieux".
Il y a trois ans, pour éviter de prendre l’avion, elle navigue à voile, jusqu’en Islande. Une révélation. "Comme si, à 23 ans, je découvrais la moitié de l’humanité. Un monde entier."Et voilà le premier point de leur argumentaire. "On ne peut pas protéger ce qu’on ne connaît pas, ce qu’on n’aime pas."
Alors connaître, oui mais par quel bout ? François Sarano a sa réponse. Avec sa femme Véronique Sarano, le plongeur, océanographe et fondateur de l’association Longitude 181, a passé des décennies à amasser des connaissances sur la vie marine - et il continue de le faire. Mais devant le public, son obsession est de parler de liens. "La biodiversité, ce qui définit le vivant, ce sont les liens que chacun tisse. On parle de toile du vivant." Il file la métaphore. "Un écosystème est comme un gilet. Si une seule maille est ouverte, le tout s’effiloche". Ce lien, chacun peut l’expérimenter "dans la rencontre authentique" avec d’autres animaux.
Et c’est le deuxième argument. "Tant qu’on considérera les autres vivants comme à notre service, comme une ressource, on ne changera pas".
L’endroit où le climat change le plus
Justement sur le fil, l’exploitation minière des fonds marins en arctique, « l’endroit au monde où le changement climatique est le plus rapide », insiste Camille Étienne. "Nous avons réussi à gagner du temps avec le gouvernement norvégien, pour faire en sorte qu’ils autorisent seulement l’exploration minière." Et non l’exploitation.
Pas une victoire totale, mais déjà un enseignement sur les vertus de la mobilisation collective.
"Ne doutez jamais, jamais, des actions menées, même une petite action, même si ça a l’air insignifiant. Pour la Norvège, un demi-million de personnes ont signé une pétition pour refuser l’exploitation minière." La liste des noms a été remise symboliquement dans les mains des membres du gouvernement. "Et cela nous a échappé, ça a basculé." Dans le bon sens.
Même l’homme qui a navigué grâce au souffle du vent a fini par faire le bilan de son activité, la course au large, et à en tirer les leçons. "Finalement, c’est facile de changer d’aventure, plaide le navigateur Roland Jourdain. J’ai fini par me guérir de la drogue dure que j’avale depuis 40 ans, celle d’essayer d’aller toujours plus vite."
Après une collision contre une baleine, il a été "dur de réaliser qu’on fait beaucoup de dégâts pour sa passion". Ce "choc" l’a changé et amené à "réfléchir autrement", troisième piste ouverte.
Sa nouvelle aventure s’appelle We Explore, un catamaran en partie construit en fibre de lin, devenu outil au service de la recherche et de la pédagogie.
"Il est possible de retrouver une Méditerranée riche, exubérante, foisonnante, ajoute son coéquipier et ami François Sarano. Une mer qui sera notre meilleur allié pour le climat, pour l’avenir". Si nous changeons nos méthodes.
La course illimitée aux ressources est impossible dans un monde qui n’est pas infini. L’arrivée sur la côte atlantique d’un navire géant de pêche industrielle en est un exemple sévère. "De tous les dérèglements, la pêche est le plus terrible. Le chalutage équivaut à une forêt qu’on détruit… pour ramasser une pâquerette."
À cause du dérèglement climatique et du manque de prédateurs, le poisson-lion devrait arriver sur la Côte d'Azur d'ici cinq ans, d'après les spécialistes. Vorace et nocif, il mangerait alors de nombreux poissons et pourrait déstabiliser l'équilibre de la mer Méditerranée.
Dans quel état se trouve la mer Méditerranée ? Un débat public a eu lieu ce mercredi 13 mars au Cum, le Centre universitaire méditerranéen de Nice, en présence de scientifiques, experts, mais aussi élus de la Ville. Disparition des espèces, réchauffement, déchets plastiques : de nombreux sujets ont été abordés par les intervenants présents lors de cette journée. En mer Méditerranée, on compte 14.500 espèces différentes mais "aucune n'a totalement disparu" assure Alexandre Meinesz.
L'écologue, biologiste marin et professeur émérite à l'université de Nice, ajoute même que 1.000 espèces supplémentaires ont été recensées, même s'il concède que certaines sont en grand danger d'extinction. Pour autant, les scientifiques redoutent l'arrivée d'un type de poisson : le poisson-lion.
Déjà présent dans les Caraïbes
D'après les scientifiques, ce poisson invasif et nocif devrait arriver chez sur la Côte d'Azur d'ici cinq ans. Appelé aussi "rascasse volante", il vient de mer Rouge. "On l'a aperçu en Italie, près de New-York, dans l'océan Atlantique, donc cela montre qu'il peut aussi évoluer dans les mers plus froides", remarque Alexandre Meinesz qui précise que "c'est un prédateur vorace qui va manger beaucoup de poissons".
Cette espèce est très urticante, il ne faut pas la prendre dans la main. Le poisson-lion n'a aucun prédateur en Méditerranée à part l'homme. "Cette nouvelle espèce trouve un terrain très agréable pour elle en Méditerranée, car, d'habitude, en mer Rouge, elle a d'autres prédateurs", note Nathalie Himli, responsable de la section économie environnementale au centre scientifique de Monaco.
Et manque de chance pour le poisson-lion, il a bon goût. "Il faut qu'on apprenne à le pêcher et à le cuisiner, car sa chair est fine. Pour le consommateur, il faudrait développer un goût particulier pour ce poisson, mais il est vraiment très bon", explique-t-elle.
Le tour en bateau privé et la croisière au coucher de soleil sont N°1 TripAdvisor. Le départ de Juan-les-Pins est idéalement situé entre Antibes et Cannes.
Découvert par article France Bleu Azur https://www.francebleu.fr/emissions/france-bleu-azur-bienvenue-chez-vous-le-direct/insolite-visitez-la-cote-d-azur-en-bateau-solaire-depuis-beaulieu-sur-mer-7578018#xtor=RSS-106
C'est une petite révolution, depuis 2016 l'entreprise SeaZen propose des balades en mer en catamaran solaire. Ce bateau entièrement autonome en énergie, propose une balade silencieuse pour découvrir le port de Beaulieu et ses alentours. Dépaysement garanti.
Effet de serre, CO2, énergies fossiles… Pour des écoliers de primaire, cette forêt de notions complexes, essentielles pour capter l’urgence climatique, s’apparente souvent à un charabia d’adultes. Les décoder pour comprendre et agir, c’est l’objectif de l’atelier L’Arbre EduClimat.
Une action pédagogique pensée par l’association parisienne Avenir climatique et menée pour la première fois ce jeudi 14 mars dans les Alpes-Maritimes.
Ce matin-là, dans une classe de l’école Ricolfi de Contes, on a poussé les bureaux pour les réunir en ilôts. Autour, 5 groupes de 5 élèves de CE2 se penchent sur un poster, où trône un arbre, jalonné de cases à remplir. Quentin, animateur bénévole, guide la séance, organisée à l’initiative de Cédric, un père d’élève.
Prendre le temps de vulgariser
"Le développement durable, c’est le fil rouge de la classe cette année. On en a parlé lors de la leçon sur l’alimentation. On a aussi créé une expo autour de l’eau, du Paillon. On évoquera bientôt les déchets, explique Céline Ganino, l’enseignante. Je leur parle souvent de réchauffement climatique en classe, mais est-ce qu’ils comprennent vraiment ce que c’est au fond?"
Sur l’îlot des "Méditerranéens", l’un des groupes de travail, on phosphore avec une série de cartes sur les énergies. Mission: les classer par catégories (renouvelables, fossiles et fissiles, issues de la fusion nucléaire), en lisant les infos vulgarisées. Timéo a mis d’office l’éolien du côté des renouvelables. "Bin oui, parce que c’est du vent!"
Tiago place le charbon juste à côté. "Lis bien la carte, l’aiguille la maîtresse. Le charbon est issu de végétaux ensevelis sous la terre qui se sont solidifiés pendant plusieurs millions d’années. A ton avis, est-ce qu’on peut dire que ça se renouvelle rapidement?" L’élève fait glisser la carte vers la ligne des fossiles…
Après chaque exercice, l’animateur reprend la main pour échanger sur les choix faits par les enfants, corriger, fixer les connaissances. "Le contenu de l’atelier est précis, exigeant mais aussi logique. Même si une classe de CE2, c’est un peu jeune, l’idée, c’est de leur faire comprendre les choses avec des images, dans les grandes lignes", explique-t-il.
"Les gaz à effet de serre sont comme des couvertures autour de la Terre. Plus il y en a, plus elle a chaud et moins elle va bien", Quentin, animateur de l’atelier
Pour expliquer l’effet de serre, sans lequel le climat terrestre plafonnerait à moins 18°C, mais aussi le rôle des gaz à effet de serre dans le réchauffement de l’atmosphère, Quentin explique ce qu’est le CO2 ("le CE2 ?!", lance une petite voix) - et dégaine les métaphores.
"Si on s’enveloppe dans plein de couvertures, qu’est-ce qu’il se passe?" "On va péter de chaud!", rétorque un élève. "Voilà! Et bien, les gaz à effet de serre sont comme des couvertures autour de la Terre. Plus il y en a, plus elle a chaud et moins elle va bien."
Marie, animatrice azuréenne fraîchement formée, trace un schéma au tableau pour réexpliquer. Sur les tables, les mains s’emparent de feutres colorés pour le refaire sur l’une des cases du poster.
Faire comprendre les impacts de l’activité humaine et les ordres de grandeur
Pour rendre tout cela plus concret, il s’agit aussi de classer des choix de la vie quotidienne en fonction de ce qu’ils émettent en gaz à effet de serre. Chauffage, repas, transports, achats… Le débat s’engage entre les élèves.
Sur la colonne "repas", Lucas, Alix, Carla et Syana ont placé la carte "2 bouteilles d’eau [consommées] par jour pendant 1 an" au-dessus de celle représentant un repas quotidien avec du bœuf. "Eh non… Il faut mettre le bœuf tout en haut. Parce que quand les vaches pètent, rotent, elles dégagent du méthane et ce gaz est 28 fois plus réchauffant que le CO2", pose Quentin, provoquant rires et "beurk" dans l’assemblée.
"En fait, avoir plein de vêtements, ça pollue beaucoup?! Je vais le dire à mes parents", Loan
L’occasion, aussi, d’expliquer quelques ordres de grandeur: "un repas végétarien par jour, c’est environ 180 kg de CO2 par an. C’est 12 fois plus si on met de la viande rouge à la place dans l’assiette."
Dans la classe, d’autres cartes ont fait mouche: "En fait, avoir plein de vêtements, ça pollue beaucoup?! Je vais le dire à mes parents", réagit Loan. "Bin, moi je ne savais pas que l’avion polluait plus qu’une trottinette électrique", avoue Alix.
Réfléchir ensemble à des solutions pour agir
Au centre des bureaux, l’arbre s’est rempli de cartes. Pendant une matinée, les écoliers ont classé, réfléchi, hiérarchisé, aussi, les grands liens de causes à effets… Comme la montée du niveau de la mer qui provoque des inondations entraînant des migrations de populations.
"Ça veut dire que des gens doivent partir", reformule Giulia, avant de rebondir. "Quand il y a eu la grosse pluie, il y avait plein de bois flotté sur la plage."
Sur le poster, seules quelques branches restent nues. Ce qui questionne d’ailleurs Tiago… "Ici, c’est à vous de mettre vos idées pour diminuer notre impact sur le climat. Vous en avez?", lance Quentin. La discussion se poursuit plus tard en classe.
"Il faudrait qu’on arrête de prendre tout le temps la voiture. Moi, je viens à l’école à pied", dit Kyra. "Y a des agriculteurs qui utilisent des produits hyper dangereux qui font mourir les abeilles, et moi je ne veux pas qu’elle meurt donc je veux que ça change", plaide Lou.
"Il faudrait plus de jardins que de terrasses", propose Axel. "Moins de déchets dans le Paillon, moins de bonbonnes de gaz", abonde Loan. "Profiter plus de la chaleur du soleil"; "arrêter de couper les arbres pour rien"...
"L’atelier est dense… Mais pour une classe qui bouge beaucoup, avec plusieurs élèves qui ont des soucis de concentration, personne n’a décroché. Ils en garderont forcément quelque chose. La conscience écologique, ça se construit petit à petit, se réjouit l’enseignante. Et le but, c’est aussi qu’ils en parlent à la maison. L’année dernière, lors d’un ramassage de déchets, un élève m’a dit: 'moi, ma maman, elle jette les bouteilles d’eau par la fenêtre'."
Comment faire essaimer ces actions dans les écoles
Enjeu prôné par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), l’éducation à l’environnement se heurte parfois à des limites en classe.
"C’est difficile de trouver des supports pédagogiques avec des représentations simples expliquant le réchauffement climatique", constate Céline Ganino, enseignante à Contes.
Pour démultiplier les ateliers L’Arbre EduClimat en milieu scolaire, Quentin, l’animateur bénévole, conseille de se tourner directement vers l’association Avenir climatique. Mais la balle est surtout dans le camp des mairies et des intercommunalités, dit-il.
"A Paris, la municipalité a lancé un appel à projet pour sensibiliser massivement les écoles de la ville. L’idéal serait que cela en inspire d’autres en France et que des animateurs se forment en conséquence."
D’autres ateliers, portés eux aussi par des associations et faisant appel à des connaissances scientifiques solides, existent et peuvent s’adapter à un jeune public comme La fresque du climat.
Pour rendre nos villes plus agréables à vivre pour les piétons, vous ne manquez pas d’idées. Nous vous avons demandé quels points noirs vous suggérez de traiter en priorité. Vous avez été plusieurs centaines à prendre part, de Menton à Toulon, au sondage publié en ligne. Voici les principales mesures que vous préconisez.
Des trottoirs en meilleur état...
Vous êtes plus d’un tiers à suggérer que vos villes portent une attention accrue à la qualité de ces espaces publics. Vous demandez « une réfection d’urgence, ils nous mettent en grand danger de chute ». « Le revêtement des trottoirs carrelés est dangereusement glissant lorsqu’il pleut ! » De Nice à Toulon, vous soulignez les risques que représentent les trous, bosses. « Trop de trottoirs sont en dévers trop importants ou irréguliers à la suite de travaux, donc sont peu agréables à la marche, et il est difficile d’y pousser un fauteuil roulant. »
Aussi suggérez-vous de les rendre plus "plats", "il y a trop de déclivité entre le bord côté chaussée et le côté habitation."
La question de la propreté est aussi soulevée: "il faut verbaliser les propriétaires de chiens qui ne ramassent pas les excréments de leur animal", estime ce Cannois.
... plus larges et réservés aux piétons
"Ils doivent respecter partout 1,40 m de largeur sans obstacle". Pour libérer l’espace pour la marche vous appelez aussi de vos vœux une "verbalisation des voitures qui stationnent sur les trottoirs et passages protégés", mais aussi des "cyclistes et trottinettes qui empruntent les trottoirs réservés aux piétons". "Encore ce matin, j’ai failli être percuté par une trottinette qui descendait à contresens la rue que je traversais", témoigne ce lecteur. Et vous demandez qu’ils soient "désencombrés". En "empêchant les entraves (comme les containers poubelles) sur les trottoirs étroits". Vous estimez qu’il faut "réduire les terrasses des restaurateurs" et que les haies des particuliers soient "taillées." "Parfois l’amorce du passage piéton est cachée par des haies ou des végétaux trop hauts : le piéton sort ainsi brusquement sur la chaussée", pointe ainsi Gérard, de Menton.
Des trajets plus jolis, directs et ombragés
Des trajets plus jolis, directs et ombragés. "Le piéton ne devrait pas faire de détours pour être en sécurité. Il devrait avoir droit au chemin le plus direct." Et que les traversées et la signalisation soient améliorées. "Indiquer les temps de parcours comparés (auto/à pied)" proposez-vous encore. Sans oublier d’aménager des cheminements piétons en dehors de l’hyper centre, comme le propose Antonio, pour "mettre le piéton à l’abri de la circulation".
Vous pointez aussi l’importance des arbres en ville.
"Il faut intégrer plus d’espaces verts et de zones arborées pour rendre le milieu urbain plus agréable (baisse de la température l’été) afin d’inciter à marcher", mais aussi veiller à jalonner les rues de "lieux de pause" en "mettant des bancs", et sans oublier "les toilettes publiques." En nombre insuffisant.
Réduire et apaiser le trafic routier
"Ralentir la vitesse des véhicules", "dissuader les voitures d’entrer en ville car pour un piéton marcher au milieu des embouteillages est un cauchemar" sont autant de pistes qui reviennent dans vos propositions. Pour réduire le bruit et la pollution.
Impliquer les citoyens
"Les habitants, les commerçants et les artisans devraient être associés dans le processus de décision en organisant des consultations citoyennes pour recueillir leurs suggestions et préoccupations" propose cet habitant de Fréjus. Tandis que ce Grassois lui fait écho: "Il faudrait que des usagers fassent majoritairement partie des décideurs."
Piétonniser les abords d’écoles
"Ce serait bien d’habituer les enfants à se déplacer à pied, tout d’abord pour aller à l’école." Une lectrice Dracénoise estime ainsi que faire arriver "tous les élèves à pied 50 m minimum avant l’entrée de l’établissement, c’est revisiter totalement le déplacement quotidien des élèves (...) cela donnerait une nouvelle manière de vivre "l’urbain"."
"Prenez les cœurs historiques de villes qui sont devenus entièrement piétonniers, les gens sont plus calmes. Pour résoudre les difficultés des mauvais marcheurs, une petite navette peut ponctuellement intervenir." Elle invite les décideurs à s’inspirer "d’Aix-en-Provence, Vérone en Italie, Bayonne dans les Pynérées-Atlantiques, la vieille ville de Carcassonne…"
"Si on ne donne pas sa place à la rivière, elle la prend." Avec le changement climatique, c’est une petite phrase qui se fait plus réelle. Confronté à des inondations destructrices, notre territoire garde en mémoire les années meurtrières, 2010, 2015, 2020. Dracénie, littoral azuréen, vallées de la Vésubie, Roya…
Dans nos villes et villages, quelle place laisse-t-on à nos fleuves et rivières?
"Il y a deux ans, nous avions ici du béton, un chenal. Même le fond de l’eau, le lit de la Cagne, était bétonné." Visite de terrain avec Alexandra Maccario, chargée de mission "aménagement" à la mairie de Cagnes-sur-Mer.
"Permettre à la nature de se remettre en place"
"On a démoli le béton, couché les berges, en s’inspirant d’une rivière naturelle. C’est un élargissement de l’espace laissé à la Cagne, sur 60mètres." Depuis la fin de l’année 2022, le paysage a changé. Du tout au tout.
Ce petit bout de la Cagne, 200mètres de long, a la particularité d’être situé en plein centre-ville, coincé entre les axes routiers, dont un pont autoroutier.
Le projet tire profit de la proximité du parc du Canebier, un foncier encore disponible au pied des immeubles. Mais le lieu a vocation à être plus qu’un champ d’expansion en cas de crue. Il est un maillon dans le schéma directeur de la Cagne, projet de reconquête d’un corridor écologique d’ici à 2040.
"Le principe est de laisser la nature se remettre en place et retrouver un fonctionnement naturel, progressivement", développe Alexandra Maccario. C’est le point crucial aux yeux de l’Agence régionale de l’eau, attentive à la "restauration des milieux qui eux, vont répondre à la problématique des inondations, en partie en tout cas", analyse Sophie Lasnier, cheffe du service Alpes-Maritimes et Var. "Le projet doit être replacé dans une démarche plus large autour de la rivière, depuis les gorges jusqu’à la mer. C’est un fonctionnement à l’échelle du bassin-versant."
Celui-ci est partagé en deux grands secteurs. Le plus en amont est tourné vers le retour d’une agriculture de proximité, avec l’acquisition de terres agricoles. Celui en aval est une plaine hyper-urbanisée, "une rivière canalisée avec des rives en béton". Voilà pourquoi "le bon terme pour en parler est celui de décorseter une rivière", explicite Sophie Lasnier, tout en rappelant qu’il s’agit d’une "première étape, l’important étant d’aller au bout de la démarche. La plus-value sera de redonner le maximum d’espace à la rivière, pour que se réenclenchent les mécanismes naturels". De la source à l’embouchure. Car "chaque goutte tombée en haut finit en bas".
Changement de vision
Évidemment, la Cagne reste marquée par l’urbanisation, mais ce projet est le signe d’un renversement de la façon de penser. On est passé d’une doctrine pétrie de digues et de béton, dont l’ambition était de chasser l’eau le plus vite possible vers la mer, à l’idée opposée de "ralentir le débit, d’abaisser les hauteurs d’eau, de laisser le temps à l’eau de s’infiltrer dans le sous-sol". "Conserver le maximum d’eau dans les sols, comme dans une éponge, cela permet d’anticiper les périodes où on en manque", analyse Alexandra Maccario.
Les perspectives sont en train de changer. "Avant, quand on parlait d’espaces verts, on pensait petites fleurs. Désormais, on se met à comprendre qu’on n’est pas les spectateurs d’un paysage, mais qu’on fait partie d’un écosystème."
Lors des réunions publiques ou des visites de chantier, elle a été frappée par la richesse des questions des citoyens. "La tempête Alex a été un profond déclic chez tout le monde. On se dit qu’il faut faire autrement." Ici, à Cagnes-sur-Mer, le maire avait déjà engagé la transformation de la rivière, dont la plaine alluviale est aussi une source d’eau potable.
Chez la SPL Côte d’Azur Aménagement, qui dépend de la Métropole niçoise, le directeur opérationnel Patrick Roels considère "ce chantier comme un bijou. Cela fait partie des projets référence". Avec la surprise de voir, déjà, se poser un héron. "Alors le passage du héron, ça, on n’y croyait pas!"
Collants vendus 29,9€
On vous présente Axelleroi, une marque issue des écoles de Sophia Antipolis, qui part en guerre contre le collant prêt-à-jeter
S’il existe d’autres marques de collants dits "durables", Axelle Leroy insiste sur le plus qu’offre la sienne: "Le confort et le galbe avec des pointes et talons renforcés, une ceinture haute et douce qui s’adapte aux mouvements. Une légère pression est également exercée au bas des jambes afin de prévenir la sensation de jambes lourdes."
Lors de la fabrication du collant, la pièce est blanche, prête à être teintée. C’est là que la cause environnementale entre en jeu. "Il faut 750 litres d’eau pour teinter une seule paire ! Avec plus de 130 millions de paires vendues par an, pour 3 à 6 usages par paire, on est dans une industrie du prêt-à-jeter très polluante (1)." Contre laquelle Axelle Leroy entend lutter avec son collant durable. "Après plus d’un an de R&D, nos premières paires ont été produites en décembre 2023 et en février, notre chiffre d’affaires était multiplié par quatre." Les collants sont recyclables (points de collecte disponibles sur le site), l’emballage est réalisé en carton recyclé par des entreprises situées dans les 15 km de l’usine italienne. Laquelle est en capacité de produire près de 30 000 paires par jour. Pour l’heure, 500 clientes sont consommatrices de la marque aux deux gammes: collants unis et plumetis, du XS au XL, disponibles sur le site e-commerce.
Premiers clients pour le Château de Théoule: le luxueux hôtel a ouvert ses portes comme prévu vendredi dernier. Un vrai baptême du feu - ou de l’eau étant donné la météo! - qui a permis à l’équipe (BMF en est le propriétaire, Millesimes, le gestionnaire) d’identifier les points plus sensibles de l’hôtel et de réagir. Il faudra compter un mois pour que l’établissement prenne sa vitesse de croisière.
Le temps de terminer quelques travaux dans les chambres et à la Villa des pêcheurs, l’une des annexes de l’établissement. De boucler le recrutement pour la saison (il reste des emplois à pourvoir) également. Après la savonnerie, le château du lord écossais, la résidence de vacances du CCAS, voici venu le temps de l’hôtellerie raffinée pour ce château taillé dans la pierre de l’Estérel. 44 chambres et suites, une plage privée, deux bars, un spa, une piscine extérieure, deux restaurants aux identités différentes, un rooftop pour les événements d’entreprises ou privés.
Votre enfant plisse les yeux quand il regarde au loin ou se rapproche des objets pour mieux les voir. Il s’agit peut-être des signes d’un trouble visuel très fréquent: la myopie. Cette anomalie de la réfraction oculaire – qui concerne environ 20% des enfants et adolescents en France – est le plus souvent due à un allongement excessif de la longueur axiale du globe oculaire. Il en résulte une vision floue de loin et nette de près. Ces dernières décennies, la myopie a progressé chez les jeunes enfants. Or plus cette défaillance visuelle est précoce, plus elle favorise l’apparition d’une forte myopie et de complications à l’âge adulte. C’est pourquoi il est primordial de freiner son évolution dès la petite enfance. Signes d’alerte, traitements, prévention... on fait le point avec le Dr Ryad Adrar, ophtalmologue à l’hôpital Lenval de Nice.
À quel moment la myopie peut-elle apparaître chez l’enfant?
Tout d’abord, il faut savoir qu’un bébé naît avec une vision immature, caractérisée par une faible acuité (environ 1/10). Puis, son système visuel se développe progressivement jusqu’à atteindre 10/10 vers l’âge de 6-7 ans. C’est souvent à cet âge-là que ce trouble est diagnostiqué car l’enfant commence à lire et écrire et il peut ressentir une gêne visuelle. Mais, dans certains cas, la myopie peut apparaître – avec la croissance de l’œil – et se déclencher très tôt vers l’âge de 2-3 ans. Il y a dix ans, ces cas très précoces étaient rares. Ça n’est plus le cas.
Comment expliquer cette progression?
La myopie est d’origine multifactorielle, mais l’hérédité est le premier facteur à prendre en compte; si les deux parents sont myopes, l’enfant à ainsi sept fois plus de risque de développer lui aussi une myopie. Mais nos comportements jouent, eux aussi, un rôle très important pour notre vision. L’augmentation du temps passé en intérieur et l’utilisation intensive des écrans (télévision, smartphone, tablette, ordinateur...) ont ainsi fait exploser les cas de myopie. On parle même d’épidémie, voire de "myopie boom". En 2020, 34% de la population mondiale était concernée, en 2050, ce sera sans doute 50%! Et le taux de myopie forte devrait lui doubler, pour atteindre 10% en 2050. La myopie est un véritable enjeu de santé publique.
Quels signes doivent alerter les parents?
Chez l’enfant, ce trouble de la vision peut passer inaperçu. Même à l’âge de 6-7 ans, n’ayant jamais connu une vision nette de loin, il ne sait pas signaler de lui-même une anomalie. C’est pourquoi, au moindre doute (enfant qui plisse les yeux quand il regarde les objets au loin; qui se rapproche fortement des écrans, qui cligne souvent les yeux, qui louche ou qui a des maux de tête…), le parent ne doit pas hésiter à consulter un ophtalmologue ou un orthoptiste pour un bilan visuel.
En l’absence des signaux d’alerte, faut-il attendre que l’enfant sache lire pour tester sa vue?
Non. Même en l’absence de symptômes, il est conseillé de vérifier la vue de l’enfant dès l’âge de 3 ans car seule une prise en charge précoce, avant la fin du développement visuel (vers l’âge de 7-8 ans), permet d’augmenter les chances de récupération potentielle des capacités. De plus, en cas de problème de vision chez l’enfant, il faut écarter des anomalies qui émergent durant les premières années de vie comme le risque d’amblyopie (1).
Et si des antécédents familiaux existent?
En cas d’antécédents de forte myopie (2), le dépistage doit avoir lieu le plus tôt possible, avant même l’âge de 3 ans. Et il doit être réitéré. La myopie est en effet évolutive (elle se stabilise vers l’âge de 25 ans) et peut survenir d’une année sur l’autre, c’est pourquoi un suivi ophtalmologique régulier est recommandé.
Quelles peuvent être les conséquences d’une myopie non diagnostiquée?
La vision "floue" peut troubler l’apprentissage, particulièrement durant la période où l’enfant apprend à lire et à écrire. À l’âge adulte, la myopie forte est associée à un risque plus élevé de maladies oculaires: il multiplie par 20 le risque de décollement de la rétine, par 5 celui de cataracte et par 3 celui de glaucome (maladie chronique du nerf optique responsable d’une perte du champ visuel). Toutes ces complications peuvent conduire à la cécité.
Comment le diagnostic est-il établi?
Il est différent de celui d’un adulte. En effet, les jeunes patients ont une grande capacité d’accommodation: ils forcent l’œil et font spontanément une mise au point. Aussi, avec un examen classique, ils risquent d’être "sur corrigés". Chez les enfants, on utilise donc des collyres qui ont pour effet de paralyser temporairement le muscle ciliaire, empêchant l’œil cherche de faire sa propre mise au point. Le résultat est bien plus fiable.
Quels sont les traitements?
Chez l’enfant, différentes stratégies de freination permettent d’empêcher que ce trouble ne progresse trop rapidement: port de lunettes avec des verres défocalisants; port de lentilles souples le jour ou rigides la nuit (orthokératologie) ou instillation d’un collyre à base d’atropine dans les yeux. Le jeune patient doit ensuite être suivi régulièrement pour surveiller l’évolution de sa myopie.
- Dans le cas de l’amblyopie, un œil voit bien et l’autre voit mal: ce dernier est appelé "œil fainéant ou paresseux". Chez le tout-petit, le cerveau va en quelque sorte "oublier" l’œil paresseux. Passé l’âge de 7-8 ans, c’est-à-dire la fin du développement de l’œil, l’amblyopie devient irréversible et peut conduire à une malvoyance définitive.
Forte myopie 2. Cela correspond à une erreur réfractive supérieure ou égale à -6 dioptries.
La convention de forfait est un document qui prévoit une durée du travail différente de la durée légale ou conventionnelle.
Quelle durée du travail dans le cas d'une convention individuelle de forfait en jours ?
La durée de travail du salarié n'est pas comptabilisée en heures. Le salarié en forfait jours est tenu de travailler un certain nombre de jours dans l'année.
Ce nombre de jours de travail dans l'année est fixé à 218 jours au maximum.
Toutefois, un accord collectif d'entreprise ou d'établissement (ou, à défaut, une convention ou un accord de branche) peut fixer un nombre de jours de travail inférieur à 218.
Le salarié n'est donc pas soumis au respect des durées maximales quotidienne et hebdomadaire de travail.
À l'inverse, il continue de bénéficier des garanties légales prévues en matière de repos quotidien et hebdomadaire, de congés payés et de jours fériés chômés dans l'entreprise. Pour s'assurer du respect de ces garanties, l'employeur doit s'assurer régulièrement :
que la charge de travail du salarié est raisonnable et permet une bonne répartition dans le temps de son travail
de la bonne articulation entre l'activité professionnelle du salarié et sa vie personnelle
"Furiosa", le spin-off de "Mad Max" et son univers apocalyptique. Voilà qui devrait avoir fière allure, sur l’écran de 14 mètres de la salle futuriste Oma. Le film américain dont la sortie est prévue le 22 mai devrait être un des premiers blockbusters projeté au futur cinéma "Les balcons de Mougins"
La nouvelle Renault 5 électrique est enfin là, dans ses habits définitifs. Automobile Propre a pu la découvrir en avant-première.
https://www.automobile-propre.com/renault-5-electrique-quels-defauts-peuvent-poser-probleme/