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DT ELEC, votre électricien à Cannes et Mougins. Dépannages et installations rapides, fiables et sécurisées pour résidences et entreprises
Découvert par la Publication Facebook Octobre 2024 au sujet de Branchement et installation de prise RJ45 (compte facebook Dylan Dylan)
Découvert par une publication Facebook sur groupe MLH
Un problème avec un appareil électroménager ? Georges Dépannage dépanne vos appareils électroménagers tout autour de Cannes, Antibes et Mandelieu (06).
Réparation gros électroménager
Dépanneur qualifié pour réparer tout type d'électroménager
Georges Dépannage Ménager met tout en œuvre pour réparer à moindres frais votre appareil en panne et éviter ainsi que votre électroménager n’aille directement à la poubelle. Georges Dépannage Ménager propose un dépannage de proximité, à visage humain. En confiant à l’un de votre technicien dépanneur Georges Dépannage Ménager la réparation de votre lave-linge, lave-vaisselle, four, réfrigérateur ou autre gros électroménager, vous bénéficiez d’un interlocuteur unique qui saura vous expliquer clairement et simplement la panne et agir en conséquence pour la réparer. Georges Dépannage Electroménager intervient dans un rayon de 15 km autour de Cannes, jusqu’à Antibes, Mandelieu La Napoule et Grasse, sur tout type d’appareil qualifié de grand ou gros électroménager. Les réparations peuvent être exécutées chez vous ou en atelier, où vous pouvez aussi nous apporter votre matériel en panne ou défectueux. Georges Dépannage Ménager propose gratuitement le prêt d’appareil électroménager, lorsque le matériel que vous nous avez confié pour réparation se trouve immobilisé pendant une longue durée.
Membre du réseau Répar'Acteurs
Gage de sa qualité de dépanneur en électroménager, Georges Dépannage Ménager est labellisé Répar’Acteur, une opération lancée par la chambre de métiers et de l’artisanat, avec le soutien de la région et de l’ADEME. Cette opération permet de valoriser le savoir-faire d’artisans de la réparation et de prôner une économie circulaire (selon la logique « recycler - réparer - réutiliser »), plutôt qu’une économie linéaire (selon la logique « extraire - fabriquer - consommer - jeter »).
Son combat pour la restauration et la préservation de la posidonie en mer méditerranée est reconnu à sa juste valeur.
Le 3 décembre dernier, la mairie de Cannes a remporté le prix "Coup de cœur" décerné par ACT50 (1), un événement européen consacré à tous les enjeux du changement climatique, pour son action de protection des posidonies dans le cadre du programme PRIME (Posidonia Restoration Initiative for a resilient Mediterranean Ecosystem).
Ce programme, lancé en septembre dernier, porté par l’association NaturDive et financé à hauteur de 60.000 euros par le fonds de dotation Cannes, consiste à replanter des fragments de posidonies arrachés par des ancres ou lors de tempêtes.
Dans cette optique, 3.000m² d’herbiers vont être traités en trois ans, soit 1.000m² par an. Un suivi écologique sera également réalisé pendant cinq ans à l’issue de l’opération.
Transmission d’un trésor écologique aux générations futures
"La posidonie est le poumon de la Méditerranée, a déclaré David Lisnard, le maire de Cannes. Sa protection est un enjeu majeur. Le prix reçu par la Mairie de Cannes récompense une action pionnière et concrète, dans le cadre d’un travail constant et pragmatique de protection de la Méditerranée. Il témoigne de notre engagement à préserver ce patrimoine naturel unique, véritable trésor écologique, et à le transmettre aux générations futures."
Cette opération couplée à l’écomusée a permis d’étendre la zone d’interdiction de mouillage entre les îles de Lérins qui a été multipliée par six, passant de 7.000m² à 43.217m².
- ACT50 se traduit par adaptation, citoyens, territoires pour 2050. Il s’agit d’un rendez-vous d’experts, de citoyens, de décideurs, de chercheurs ou encore d’étudiants concernant la transition et le développement durable. ACT50, qui s’est tenu début décembre, a été organisé par La Tribune, les ministères chargés de l’écologie, du climat et du logement, le Cerema et l’association France urbaine.
Ces deux-là étaient faits pour s’entendre. Car, comme Bertrand Piccard, David Lisnard ne croit pas que la transition écologique soit synonyme "de décroissance et de punition." Ni que l’on "sauvera la planète en mangeant du quinoa et en faisant du skate dans des rues où l’herbe pousse." Non, notre salut passera par "l’investissement et l’innovation."
Pour que ça fonctionne et qu’elle participe "à la protection de l’environnement", cette innovation doit être portée par des "solutions économiquement rentables", complète l’explorateur suisse, dans un message vidéo destiné au conseil municipal cannois.
"Fédérer écologie et économie"
"L’idée est de fédérer écologie et économie, au bénéfice des citoyens et d’une croissance qualitative, poursuit-il. On peut vivre mieux, en respectant l’environnement." Et les réalisations cannoises en la matière (réutilisation des eaux usées, protection de la mer, réseaux de chaleur, bus électriques, création de la Force locale décarbonée...) ont "convaincu" l’Helvète, pionnier des technologies propres et auteur du premier tour du monde en ballon (1999), puis en avion solaire (2016).
Dans cet esprit, il a créé, il y a huit ans, la fondation Solar Impulse (FSI), qui labellise et promeut auprès des décideurs, des solutions pour atténuer, ou s’adapter au changement climatique. "Dans l’agroalimentaire, les BTP, les transports, les procédés industriels et les services publics: eau, énergie, déchets", liste le maire.
Programme qui ressemble, toutes proportions gardées, à l’Accélérateur de solutions climat (ASC), créé en 2021 par la Ville, la CACPL et l’agence Creative Minds.
Ouverture sur le monde pour les start-up
Chaque année, il met en lumière des projets, locaux et nationaux, de start-up en lien avec la préservation de la mer, l’alimentation, l’énergie, les risques majeurs, la gestion des déchets, etc [lire plus loin]. Ça tombe bien, la fondation Solar Impulse viendra booster, au printemps 2025, la 4e édition. Premier axe d’une collaboration de quatre ans, actée jeudi 19 décembre par les élus.
"On va accompagner Cannes dans sa décarbonation, reprend Bertrand Piccard. Et mettre en évidence des solutions, issues du territoire, et d’autres, trouvées dans le monde entier." Une grande opportunité pour les participants, qui profiteront de "l’effet d’entraînement" généré par l’influence et le carnet d’adresses de la fondation. "L’évènement va changer de dimension, confirme David Lisnard. Pour s’ouvrir aux 1.595 solutions déjà labellisées par Solar Impulse, dont nombre sont de grandes entreprises internationales."
Vous êtes à la tête d’une start-up concernée par les domaines répertoriés plus haut? Préparez déjà votre candidature!
En 2023, déjà vingt solutions retenues
L’ASC s’en sortait déjà bien tout seul. L’an passé, pour la 3e édition, 41 dossiers ont été présentés et 20 solutions retenues, permettant aux start-up "de présenter leur projet devant un panel de décideurs en vue d’une expérimentation, précise David Lisnard. Certains ont beaucoup mieux avancé que d’autres."
Ainsi, "la direction de la propreté urbaine et le port Canto sont en train de voir pour acquérir des vélos cargos."
Des triporteurs de la société girondine VUF Bikes, qui figure parmi les lauréates de l’ASC 2024; tout comme la start-up héraultaise Acqua Écologie et son système de recyclage intelligent de l’eau. Technologie qui intéresse "Escota, pour la réutilisation des eaux usées traitées sur les aires d’autoroute."
Autres boîtes dont les créations ont une application concrète: AxiBio (Puteaux, édition 2022) et ses bornes d’apport volontaire pour les déchets alimentaires, expérimentées par la CACPL dès 2022; ou les Parisiens de Vertuo (2023) qui, avec leur système d’arrosage autonome, ont dépassé la centaine de collaborations dans l’Hexagone.
On pense aussi, récemment, à la start-up hébergée à CréàCannes, Mastermap, qui testait, fin décembre 2023, son outil de numérisation de l’état de la voirie, avec la commune de Mougins.
Une nouvelle qui va remplir d’allégresse les riverains de la rue Emile-Négrin de Cannes… Une aire de lavage mutualisée va être créée pour les véhicules de la collecte et de la propreté urbaine de Cannes et de l’agglomération Cannes Pays de Lérins.
Fini les deux sites "qui posent problème" ; désormais, tout se passera à la Roubine. "Autour du garage Négrin, des immeubles se sont construits dans les années 1990 et 2000 et on a des plaintes du voisinage pour des nuisances, éclaire le maire, David Lisnard. À Mandelieu [sur le site de Véolia], ce n’est pas pratique pour manœuvrer."
Du coup, direction l’avenue de la Roubine, à Cannes, sur un terrain communal de 3.000m2, où la mise en service est attendue dès la fin du premier trimestre 2025.
Économie annuelle estimée à 38.000 euros
Une station "très écologique car elle va être alimentée par les eaux usées traitées". Ainsi, le réseau pour acheminer l’eau depuis la station d’épuration Aquaviva sera achevé en mars.
Un système qui doit permettre à la collectivité une économie annuelle de 26.000m3 d’eau, soit près de 38.000 euros.
Ainsi, chaque semaine, 186 bennes à ordures ménagères et 72 véhicules de la propreté urbaine y seront nettoyés, ceux du Cannet et de Mougins (qui utilisent actuellement les installations du centre technique du Cannet) pouvant aussi s’en servir.
Un projet estimé à 1,078 million d'euros, pour lequel la Ville de Cannes – et c’était l’objet de la délibération à l’ordre du jour de la séance, jeudi 19 décembre – va allouer 250.000 euros à l’agglomération Cannes Pays de Lérins; cette dernière a, par ailleurs, sollicité une subvention de 356.000 euros auprès de l’État, dans le cadre du Fonds vert.
Transformer un déchet en une ressource, et ainsi économiser de l’eau potable. C’est ce que souhaite la Communauté d’agglomération Cannes pays de Lérins (CACPL), qui a acté, ce lundi à l’occasion de son dernier conseil de l’année 2024, le lancement d’un réseau de chauffage grâce aux eaux usées.
Après les projets de l’énergie marine (thalassothermie) pour alimenter la Croisette et le centre-ville de Cannes, et la biomasse pour répondre aux besoins des quartiers de La Frayère, Ranguin et Bastide rouge à La Bocca, c’est le troisième projet, acté par la CACPL, qui a pour objectif de valoriser les eaux usées traitées.
La réalisation et l’exploitation de cette innovation écologique ont été confiées à l’opérateur Dalkia via une délégation de service public de 25 ans.
Moins de dépenses publiques
"Nous sommes en mesure d’accélérer la décarbonation de notre énergie en nous associant avec des partenaires privés, s’est félicité David Lisnard, président de l’agglomération. Ces derniers prennent en charge le financement et la réalisation de ces réseaux, ce qui évite des dépenses publiques supplémentaires. Après l’énergie marine et la biomasse, nous utiliserons les eaux des égouts traitées à la station d’assainissement pour répondre aux besoins thermiques des habitants et des professionnels du bassin de vie."
Ce troisième projet consiste en la récupération de calories produites par les eaux usées de la station d’épuration Aquaviva afin de chauffer 4.230 équivalent-logements à Mandelieu-la-Napoule, dans les secteurs de Mandelieu centre et Marina. Les calories de ces eaux usées serviront aussi à réfrigérer les salles blanches de l’usine spatiale de l’entreprise Thalès Alenia Space.
Dans cette optique, le réseau, dont 50% de l’alimentation des pompes à chaleur se réalisera sans carbone, permettra d’éviter l’émission annuelle de 5.202 tonnes de CO2.
"Une ambitieuse transformation énergétique"
L’investissement porté par le délégataire est de 23,6 millions d’euros HT. En outre, l’agglomération table sur une économie de l’ordre de 15% pour les ménages, avec un prix stable.
"C’est une très belle avancée, après des années d’effort et de travail, s’est réjoui Sébastien Leroy. C’est un projet qui s’inspire dans l’évolution et l’ambitieuse transformation énergétique. C’est une belle opération qui en appellera beaucoup d’autres."
Avec cette troisième opération (la thalassothermie, la biomasse et les eaux usées, donc), l’investissement privé représente 83 millions d’euros pour 28km de réseau. Ces trois réseaux de chaleur devraient éviter l’émission de 17.340 tonnes de CO2 chaque année.
Le statut du loup a été ce mardi au cœur des débats de la Convention de Berne qui s’est réunie à Strasbourg. En quelques heures, il a perdu un peu de son statut d’espèce protégée. Les 49 États membres de la convention ont en effet approuvé une proposition en ce sens de l’Union européenne, qui cherche ainsi à " mieux protéger le bétail dans un contexte d’augmentation de la population des loups", a indiqué dans un communiqué le Conseil de l’Europe. Une modification qui entrera en vigueur dans trois mois, "sauf si au moins un tiers des parties à la Convention de Berne (17) s’y oppose".
Sous la pression des éleveurs?
Le loup, qui avait été exterminé au début du XXe siècle dans plusieurs pays, dont la France, a en effet fait un grand retour ces dernières années, suscitant la colère d’éleveurs dénonçant des attaques de troupeaux.
Dans sa proposition, l’Union Européenne, qui assure se fonder sur "une analyse approfondie du statut du carnivore sur son territoire", fait état d’une population grandissante, atteignant les 20.300 individus en 2023, pour la plupart dans les Balkans, les pays nordiques, en Italie et en Espagne.
Crainte d’une généralisation des tirs en France
Le changement de statut qui vient d’être acté a fait bondir les associations en France qui craignent une généralisation des tirs de loups et dénoncent un "choix politique pour satisfaire les éleveurs".
"Le résultat c’est que le loup devient clairement une espèce chassable, alerte Denis Doublet le référent loup de l’association Ferus. Jusqu’ici, en France, les loups peuvent être tués dans des conditions très précises pour protéger des troupeaux. Ce sont des tirs dérogatoires avec un plafond établi à 19% de la population totale. Ce qui est déjà important. En 2024, 201 loups sur les 209 autorisés ont déjà été tués… Ce déclassement pourrait permettre aujourd’hui de généraliser la possibilité de tirer et donc de tuer plus de loups."
"D’autres manières de protéger les troupeaux"
Il existe pourtant d’autres façons efficaces de se prémunir d’une attaque de loup, plaide l’association Ferus: "Je pense aux mesures de protection autour des troupeaux mais aussi aux mesures d’effarouchement par la présence humaine, par des chiens dédiés à cela et par des tirs non létaux. Dans les faits, les éleveurs ont perdu l’habitude d’être près de leurs bêtes et les chiens d’effarouchement, comme les patous, sont quasi absents".
Quant aux tirs non létaux, ils ne sont, selon lui, quasiment pas utilisés: "Un loup effarouché par un tir à blanc fera pourtant passé plus clairement le message d’alerte à la meute qu’un loup mort… Les États auraient donc tout intérêt à accompagner les éleveurs en ce sens plutôt que de revoir à la baisse le statut du loup. Et puis, une meute déstructurée socialement par la mort d’un loup oblige les plus jeunes à chasser par eux-mêmes et donc à avoir des comportements qui ne seraient pas habituels envers les troupeaux. Les tirs sont donc parfois contre-productifs" ajoute l’association Ferus.
L’autre crainte mise en avant par les associations, c’est à terme, la fragilisation et le déclin de l’espèce. "Et c’est un très mauvais signe pour la biodiversité en général. Et la porte ouverte pour d’autres espèces protégées comme l’ours", relève Denis Doublet de l’association Ferus qui rappelle que le loup, qui avait entièrement disparu de l’Hexagone il y a un siècle, est revenu " naturellement au début des années 1990".
Combien de loups en France
En France, l’estimation du nombre de loups en 2023s’est établie à 1.003 individus et serait en baisse de 9% sur un an. Lors d’une visite au Sommet de l’élevage début octobre, le Premier ministre français Michel Barnier avait estimé que la nouvelle évaluation officielle du nombre de loups en France, attendue d’ici fin 2024, pourrait représenter un potentiel "moment clé" pour augmenter, ou pas, les abattages.
Ce mardi, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a souligné dans une déclaration transmise à l’AFP que "le loup reste une espèce protégée (...) Et toute destruction restera comme aujourd’hui très encadrée", a-t-elle poursuivi, estimant que "cette évolution permettra toutefois de faciliter la gestion de l’espèce".
Autre article
Plus ou moins de loups en France? On décortique le vrai du faux de cette guerre des chiffres
https://www.nicematin.com/animaux/plus-ou-moins-de-loups-en-france-la-guerre-des-chiffres-961600
association WWF
Le séisme qui a été ressenti lundi soir dans les Alpes-Maritimes, le Var et en Italie a eu lieu à environ 25km au large des côtes au niveau de la frontière italienne. Ce séisme de magnitude modérée a été bien ressenti et également parfaitement enregistré par les réseaux de surveillance. Il a eu lieu dans la zone de la faille ligure, responsable du séisme de 1887 de magnitude 6,5 qui avait causé à l’époque environ 600 victimes en Italie.
La surveillance sismique est assurée au laboratoire Géoazur grâce à 40 stations sismologiques installées à terre dans les Alpes-Maritimes, le Var et la Corse. Elles enregistrent en temps réel toutes les vibrations du sol et permettent d’obtenir en quelques minutes la localisation et la magnitude du séisme. Elles fonctionnent en permanence. Tous les séismes sont ensuite répertoriés sur le site du laboratoire, sismoazur.oca.eu, qui présente la sismicité en temps réel dans la région sud-est de la France. Ces stations sont connectées aux stations italiennes et sont gérées par le laboratoire Géoazur. Tous les enregistrements sont transmis également vers des bases de données européennes et mondiales pour que les chercheurs puissent travailler librement sur les données (le réseau EPOS européen met à disposition gratuitement des nombreuses données d’observation de la terre: www.epos-france.fr).
"L’enregistrement en mer, c’est plus nouveau"
En plus de ces capteurs à terre, le séisme a été enregistré par un capteur sous-marin installé au large, ainsi que par un nouveau système d’enregistrement sur fibres optiques en fonction depuis tout juste un mois. Le séisme ressenti lundi soir a été le premier qu’il a enregistré dans la zone. "Il vient compléter le réseau de surveillance existant et il a été mis au point par Anthony Sladen, chercheur à Géoazur, explique la sismologue Françoise Courboulex, directrice de recherche au CNRS. L’enregistrement des séismes à terre c’est quelque chose que l’on fait traditionnellement, l’enregistrement en mer, c’est plus nouveau. Avec ce nouveau dispositif, nous avons aujourd’hui une couverture exceptionnelle en matière d’observation des séismes sous-marins."
Avec ce nouveau dispositif, les chercheurs espèrent ainsi en apprendre plus sur le fonctionnement de la faille ligure. Jusqu’où est-elle active? Quel séisme peut être engendrer? Permettra-t-il d’anticiper le risque? Françoise Courboulex reste très prudente: "Cela reste un travail de recherche et nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements… Mais une chose est sûre, aucun dispositif ne permettra de prédire l’occurrence d’un séisme, donc il vaut mieux s’y préparer."
Autres articles
Nos bâtiments peuvent-il faire face à un gros séisme? "Il faut mener dans chaque commune un diagnostic de vulnérabilité des bâtiments construits avant 1998", selon un architecte niçois
https://www.nicematin.com/urbanisme/nos-batiments-peuvent-il-faire-face-a-un-gros-seisme-il-faut-mener-dans-chaque-commune-un-diagnostic-de-vulnerabilite-des-batiments-construits-avant-1998-estime-l-architecte-nicois-jean-baptiste-griesmar-963335
Les séismes se multiplient-ils dans la région? Sont-ils plus violents? Les ressent-on davantage? Doit-on s'attendre au "Big One"? On fait le point
https://www.nicematin.com/environnement/les-seismes-se-multiplient-ils-dans-la-region-sont-ils-plus-violents-les-ressent-on-davantage-doit-on-s-attendre-au-big-one-on-fait-le-point-963341
Des sacs griffés. Des escarpins coutures et des baskets tendance. De longues robes de soirées et de petites robes noires. De jolies vestes en cuir. Des lunettes de soleil de marque posées dans une vitrine. Et des logos emblématiques.
Les vêtements et accessoires de luxe ou de prêt-à-porter ont longtemps été réservés aux vitrines des boutiques chics et à celles de créateurs.
Mais aujourd’hui, le luxe défile aussi sur un nouveau marché, celui de l’occasion.
Une tendance qui répond aussi bien aux préoccupations eco-friendly des consommateurs qu’à leurs propres impératifs économiques et environnementaux.
"J’avais peur de passer pour une radine!"
Gaëlle est une adepte de la seconde main depuis quelques années. "Pour moi et les enfants. J’achète et je vends aussi surtout des habits et quelques objets de déco. Mais jusqu’ici je n’avais encore jamais passé le cap d’offrir de l’occasion. Je pense que j’avais trop peur de passer pour une radine! Cette année, je m’y mets pour Noël. Pourquoi? Pour faire des économies, c’est une certitude. Pour faire plaisir aussi: car je n’aurais jamais pu offrir ce genre de pièces neuves, ce n’est pas dans mon budget. Et je me dis aussi qu’à ma petite échelle je m’inscris contre la surconsommation et je participe à ma manière à protéger la planète."
Ce qui est loin d’être anodin. En effet, le secteur de l’habillement se trouve au deuxième rang mondial en termes d’impact sur l’environnement: plus 4 millions de tonnes de textiles sont jetées en Europe chaque année, l’industrie du textile génère aussi 21 fois plus de gaz à effet de serre que l’ensemble des vols internationaux et du transport maritime combinés et enfin, 20% de la pollution industrielle de l’eau dans le monde est attribuable à la teinture et au traitement des textiles (1).
Une expérience client qui devait durer trois mois
Quand Nathalie Daviet a ouvert Re-Shop au cœur du centre commercial Nicetoile, c’était au départ pour proposer "une expérience client".
"La seconde main, c’est une passion pour moi, je suis une passionnée de chiffon et ça fait quarante que je ne m’habille que comme ça. Juste après le covid j’ai proposé au centre commercial Nicetoile que j’accompagne dans leur communication de monter une petite boutique éphémère. Ça devait durer trois mois… On ne s’est jamais arrêté et aujourd’hui Re-Shop, c’est devenu une adresse de shopping."
La boutique de Nathalie s’étend sur 170m2. Elle est à l’image de son dressing. "Ce n’est pas une friperie, ni du dépôt-vente de luxe, même si la demande pour ce secteur ne cesse d’augmenter. Je voulais vraiment créer une boutique qui me ressemble, où je conseille et dans laquelle je priorise le beau produit. Alors oui j’ai beaucoup de luxe et de prêt à porter, mais je ne m’interdis rien et je peux prendre du H & M si c’est une pépite. Mais ce qui fonctionne beaucoup ce sont les marques premium comme Maje, Sandro, Bash. Ici les articles sont entre -20% et -90%."
Comme ce grand cabas Louis Vuitton porté deux fois. 1.800 euros en boutique, il est proposé ici à 1.380. "Il est neuf, une très belle pièce, il ne fera pas la semaine." Ou encore cet iconique Timeless de Chanel.
"Neuf, ce sac prend chaque année entre 20 et 30%, c’est incroyable! Aujoud’hui il s’affiche à 9.700 euros en boutique. Je le vends à 5800, c’est une super affaire. Je viens de le mettre en vitrine, je sais que demain, il n’y sera plus."
Jeanne a 28 ans. D’habitude on la croise plutôt dans les friperies. Elle vient pour la première fois à Re-Shop avec sa maman. Un petit tour de boutique et mère et fille repartent chacune avec leur pépite qu’elles déposeront l’une pour l’autre au pied du sapin comme cet incroyable manteau en laine de la marque Chacok, une pièce vintage aujourd’hui introuvable à 129 euros.
1: source: A New Textiles Economy: Redesigning Fashion’s Future.
Vos transports à Cannes Pays de Lérins Itinéraires Horaires Infos Trafic Vos moyens de transports à la carte Bus PALM BUS FICHES HORAIRES PLANS Transport à la demande PAD MANDELIEU PAD MOUGINS PAD PMR Vélo PALM VELO ABRI VELO Voiture COVOITURAGE STATIONNEMENT BORNES DE RECHARGE Cannes Lérins mobilités ACCESSIBILITE PLAN DE MOBILITE LOGISTIQUE URBAINE Actualités […]
Découvert par article Nice matin https://www.nicematin.com/politique/le-prix-du-ticket-de-bus-augmente-passe-d-armes-entre-david-lisnard-et-une-elue-d-opposition-a-l-agglomeration-de-cannes-963384
Ce lundi, lors de son conseil communautaire, l’agglomération Cannes Pays de Lérins a voté l’augmentation du prix du ticket unitaire Palm Bus, passant, à partir du 1er janvier prochain, de 1,70 à 1,80 euros. Une décision qui a fait bondir la conseillère d’opposition Chantal Chasseriaud: "Je suis absolument contre cette décision, ce sont les personnes modestes que vous allez faire payer!".
"Nous n’augmentons pas les autres tarifs, toutes les personnes, moins aisées ou âgées, peuvent prendre un pass dix voyages à utiliser l’année ou pendant deux ans. L’augmentation vise les voyageurs occasionnels uniquement", lui a répondu Richard Galy, le maire de Mougins.
"Ce serait aberrant de faire payer les contribuables"
La sortie de l’élue du Cannet a provoqué un échange animé avec le président David Lisnard: " C’est aberrant de penser qu’on pourrait ne pas augmenter les tarifs. De penser qu’un service public n’a pas de coût. De se contenter de dire que l’augmentation est aberrante, alors que le coût de revient est supérieur aux ventes! Le service coûte plus cher que ce que payent les usagers! Ce serait aberrant de faire payer les contribuables."
Et le maire de Cannes de rappeler que "les personnes les modestes sont aidées, celles en recherche d’emploi par exemple ne paient pas le bus. Depuis 2017, l’augmentation est inférieure à l’inflation. Avant de porter une telle sentence, regardez la réalité des choses! Qui pense qu’un service public n’a pas de coût? D’ailleurs, la gratuité des transports publics, mis en place dans certaines villes, créé des débats."
"Pas là pour faire du bénéfice!"
"Nous n’avons pas la même approche du problème, a rétorqué Chantal Chasseriaud. Les augmentations ne sont pas inéluctables. La Ville doit répondre à des besoins, nous ne sommes pas là pour faire du bénéfice, la Ville n’est pas une entreprise. Les services doivent être payés par la collectivité."
Et le président de la CACPL de conclure le débat: "Si la communauté était gérée comme une entreprise, il n’y aurait pas de bus! Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte, vous êtes bien contente que les salaires des chauffeurs augmentent! Et pour cela, nous ne voulons pas payer en dette. La dette, c’est faire payer à nos petits enfants notre lâcheté présente! Si on augmentait vraiment les tarifs et qu’on pénalisait les plus pauvres, je serais en phase avec vous. Sauf que l’on ne change qu’un tarif et on garde la possibilité d’acheter un carnet de dix tickets au même tarif. Cette décision nous permet d’ailleurs d’étendre le réseau et de donner la possibilité aux personnes les plus modestes de le prendre."
Un nouveau site web
L’agglomération Cannes Lérins lance un nouveau site Internet: palmdeplacements.fr. Il regroupe toutes les informations sur les moyens de transport du quotidien: bus et transport à la demande, service de location de vélo ou encore covoiturage, stationnement et bornes de recharge.
L’ensemble des informations du réseau Palm Bus est désormais pleinement intégré au nouveau site. Il est possible d’y faire une recherche d’itinéraire, de retrouver les actualités et perturbations en cours sur le réseau, les fiches horaires et les plans de lignes, la boutique en ligne pour acheter ses titres de transport et toutes les informations concernant les titres et tarifs en vigueur.
L’ensemble de l’offre Palm Vélo est également à retrouver sur le nouveau site. Il est possible de louer un vélo à assistance électrique, de se renseigner sur les stationnements...
"Il y a eu les JO paralympiques à Paris et tous les regards étaient braqués sur le handicap. Quinze jours plus tard le gouvernement oubliait de nommer un ministre délégué au handicap… avant de rétropédaler. Voilà qui résume à peu près la situation de l’accessibilité, et donc de l’inclusion dans notre société des personnes qui souffrent d’un handicap en France."
Olivier Khouberman est amer. Après trente années passées au sein de l’Association des paralysés de France – il occupe aujourd’hui le poste de directeur territorial sur les Alpes-Maritimes et le Var – il fait le constat: "La première loi française sur l’accessibilité date 1975… Près de 50 ans plus tard on est vraiment très loin du compte."
La moitié des ERP en France toujours pas accessibles
En théorie, en France, tous les établissements recevant du public (ERP) – administrations, commerces, établissements de santé, écoles, bibliothèques, cinémas, salles de spectacle, restaurants… – devraient pouvoir accueillir des personnes handicapées.
Or, selon l’APF, aujourd’hui, sur 1,8 million d’ERP en France, seule la moitié s’est engagée dans une démarche de mise en accessibilité. Alors qu’en 2015, seulement 50.000 bâtiments étaient accessibles.
S’il y a eu des progrès, l’objectif est encore loin d’être atteint. Un retard qui contrarie les associations françaises comme l’APF qui dénoncent l’absence d’inclusion en France "pour les 12 millions d’handicapés et leurs aidants familiaux".
Des lois et un agenda qui n’ont pas suffi
Pourtant, trois lois ont été votées en ce sens.
« Mais elles restent inappliquées, reprend Olivier Khouberman. La loi de 1975 prévoyait l’obligation d’accessibilité, mais elle n’imposait pas de délai, elle est donc restée sans effet. Celle de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées prévoyait que la France soit rendue accessible en 10 ans. 2015 est arrivé et ce délai n’a pas été respecté.
En 2014, conscient du retard, l’État a mis en place les Agendas d’accessibilité programmée (Ad’ap) et a donné dix ans de plus aux ERP pour se mettre aux normes. L’idée c’était de planifier la mise en accessibilité du pays au-delà de la limite légale de février 2015. Le 26 septembre dernier, nous sommes arrivés à la date d’échéance de ces agendas. »
Selon les chiffres officiels, le dispositif des Ad’ap a incontestablement eu un effet boost: 50.000 ERP rendus conformes entre 2005 et 2015 contre 700.000 ERP dans le dispositif des Ad’AP entre 2015 et 2019, soit 14 fois plus en 2 fois moins de temps. Pour l’APF 06, "cela reste encore insuffisant pour rattraper le retard".
La situation dans les Alpes-Maritimes
Sollicitée sur ce sujet, la préfecture des Alpes-Maritimes indique qu’"à ce jour, 6193 Ad’ap ont été reçus dans le département. Et que 5917 attestations d’accessibilité papier (qui confirment la mise en conformité de leur établissement dans les deux mois qui suivent l’achèvement des travaux) ont été reçues."
Pour l’année 2023, poursuit la préfecture des Alpes-Maritimes "le nombre de dossiers présentés en SCDA (la sous-commission qui est compétent pour examiner le volet accessibilité des dossiers d’autorisation de travaux ou de permis de construire concernant les ERP, ndlr) est de 709: il y a eu 657 avis favorables pour 52 avis défavorables. Et 113 dossiers ont fait l’objet d’une demande de dérogation avec pour 90% d’entre eux une impossibilité technique."
Pas de contrôles sans recensement précis
Sur combien d’ERP qui n’étaient toujours pas accessibles? Difficile à dire, les services préfectoraux précisent que "la DDTM ne détient pas de base de données exhaustive listant tous les ERP existants, il y a en plusieurs milliers…"
Et c’est bien cette absence de recensement que regrettent les associations, comme APF 06 : "On nous répond systématiquement qu’obtenir des chiffres c’est très compliqué, notamment pour les établissements de cinquième catégorie, ce qui limite la possibilité de contrôles et de sanctions en cas de non-respect des obligations de conformité. Le constat a de quoi inquiéter, car 80% des ERP sont de catégorie 5, explique Olivier Khouberman. Ce que l’on voit nous sur le terrain c’est que c’est encore très compliqué pour les personnes à mobilité réduite de se rendre chez un coiffeur, un gynécologue, un médecin…"
Ce que confirme aussi la préfecture des Alpes-Maritimes: "Au niveau national, le constat a été fait que de nombreux commerces, cabinets médicaux et établissements du quotidien peinaient à se mettre en conformité avec les critères d’accessibilité. Près de la moitié d’entre eux ne serait pas adaptée à l’accueil de personnes handicapées et cette proportion augmente pour atteindre 7 établissements sur 10 lorsqu’il s’agit des ERP de 5e catégorie."
En 2022, l’APF avait d’ailleurs écrit aux 96 préfets de France garants de la mise en accessibilité des lieux publics et des transports et du respect des Ad’ap: " 65 ont répondu et seuls 4 ont ponctuellement établi des sanctions administratives, livre, amer, Olivier Khouberman. 49 ans après la première loi sur l’accessibilité en France, il y en a donc encore 63% qui déclarent préférer faire de la pédagogie…"
Où en est l’accessibilité sur la Côte d’Azur? On a suivi Benoît en fauteuil roulant dans les rues d’Antibes
https://www.nicematin.com/faits-de-societe/ou-en-est-l-accessibilite-sur-la-cote-d-azur-en-fauteuil-roulant-avec-benoit-dans-les-rues-d-antibes-960407
Ce matin, la journée de Benoît aurait commencé avec une vingtaine de minutes de retard s’il s’était rendu à notre rendez-vous en voiture. Devant la gare d’Antibes, deux places sont spécifiquement dédiées aux personnes en situation de handicap. Mais un camion livraison et une voiture sans macaron s’y sont garés. L’ensemble des places PMR (personnes à mobilité réduite) sont inaccessibles. "Ces emplacements ne sont jamais respectés" peste le président d’association. Il ne concède qu’une chose, les marquages au sol sont usés et le panneau manque de visibilité. "Je répète souvent que la connerie n’est pas un handicap", ajoute-t-il.
Handicap auditif
Pour comprendre les problématiques liées aux personnes handicapées, Benoit Warnery, qui œuvre pour l’accessibilité sur la Côte d’Azur depuis près de 20 ans, veut absolument nous montrer les efforts faits par le CCAS (Centre communale d’action sociale d’Antibes-Juan-les-Pins). "Ici, il y a un point handicap. C’est la porte d’entrée de toute personne qui aurait besoin de renseignement ou d’aide."
Dès l’entrée, la prise en charge est complète. Les brochures sont accessibles pour les personnes en fauteuil et les agents d’accueil sont réactifs. Il y a même une boucle à induction magnétique, un outil essentiel à l’accueil d’une personne en situation de handicap auditif. "On a souvent tendance à considérer que le fauteuil est la majorité des handicaps. Pourtant, en France, la première cause de handicap c’est le handicap auditif. Et on oublie qu’une personne qui entend mal, qui voit mal, qui a des difficultés de compréhension, c’est un véritable handicap, explique-t-il."
Des pièges visibles dans la rue
En continuant notre périple à travers la ville, Benoît ne peut s’empêcher d’analyser les entrées de bâtiment. "Un ressaut de deux centimètres pour des gens en fauteuil roulant manuel, c’est déjà un obstacle à la route. Pour une personne malvoyante, c’est une butée du bout de chaussure. On se bat tous les jours pour que ça disparaisse."
Les doigts sur les freins de son fauteuil électrique, il scrute chaque piège visible dans la rue. Un cabinet d’avocat, un salon de manucure, une banque, une enseigne de grande distribution. Pas un seul ERP – établissement recevant du public –, n’échappe à son radar. "Ici, une banque a équipé son agence d’un élévateur pour personnes à mobilité réduite. Encore faut-il qu’il fonctionne", ironise-t-il. Quelques mètres plus loin: "Dans cette même rue, une autre agence bancaire qui a le même problème mais a choisi de ne rien faire. Elle est totalement inaccessible." Ce qui l’agace très régulièrement: "Je suis profondément déçu. Nous sommes dans la même rue, avec la même déclivité. Donc je vois que c’est possible, des gens l’ont fait. Pourquoi les magasins d’à côté ne l’ont pas fait?"
Sur la place du Général de Gaulle, d’autres embûches nous attendent. "Le chauffeur de taxi, ce “conn..."! Là, je vais avoir un problème pour monter », s’exclame Benoît lorsqu’un VTC, sorti de nulle part, stationne à cheval entre une place livraison et le passage piéton, l’empêchant de retourner sur le trottoir. Une centaine de mètres plus loin, malgré son fauteuil électrique "puissant derrière", il bute sur une autre bordure de quelques centimètres. "Un côté du passage clouté est abaissé pour descendre et de l’autre non. Le piège, c’est quand on s’engage et qu’on se trouve coincé au milieu de la rue, ajoute-t-il dépité."
Après une heure et demie de balade, les roues de son fauteuil traversent la médiathèque. Sûrement le bâtiment public qui accueille au mieux. "Ici, tout a été pensé pour le handicap. Les présentoirs sont tous à hauteur et les déplacements entre les étages peuvent être effectués avec un ascenseur ou au travers de passerelles à mobilité douce. Il y a des ouvrages faciles à lire et à comprendre, adaptés aux situations de handicap cognitif, et des ouvrages sonores pour les personnes malvoyantes ou non-voyantes." Même l’éclairage a été pensé pour les personnes en situation de handicap psychique.
Pendant notre périple, Benoit a énuméré des incivilités quotidiennes. "J’en ai pour 5 minutes", "Je me gare sur une place PMR pour aller acheter mes cigarettes ou pour livrer". Des scooters qui gênent sur les rampes d’accessibilité à la gare à cause d’un véhicule de travaux, des terrasses qui débordent sur le trottoir, un piéton au téléphone qui bloque l’accès d’un commerce... "Il faut qu’on arrive d’abord à régler les problèmes d’accessibilité. Ce serait un doux euphémisme d’imaginer qu’on va résoudre l’incivisme en premier."
"À la Sainte-Catherine, tout bois prend racine." Alors que la Semaine de l’arbre (qui s’est déroulée mi-novembre avec des ateliers de sensibilisation auprès des écoliers) est terminée, la Ville applique le dicton à la lettre: en ce moment, une centaine d’arbres sont replantés dans différents quartiers.
Cannes compte 37.000 arbres - soit un pour deux habitants - dont 15.000 sur l’espace public.
Un climatiseur urbain essentiel
"Aujourd’hui, c’est enfin démontré scientifiquement: l’arbre joue un rôle de climatiseur en milieu urbain. Il évapore de l’eau, produit de l’oxygène, et l’ombre qu’il produit empêche les surfaces minérales de se réchauffer et de stocker de la chaleur. On constate parfois jusqu’à 5 ou 6 degrés d’écart entre un square et le milieu urbanisé à proximité!"
Et si les Allées de la Liberté ou la place du Marché de La Bocca ont été décriées pour leur manque d’ombre une fois rénovées, patience... "Nous avons mis la plus grande taille possible, mais on ne peut pas planter d’arbres trop vieux afin qu’ils s’enracinent... Après un temps d’adaptation, ils se remettent à pousser."
Aujourd’hui, nous implantons de plus en plus d’espèces exotiques afin d’apporter de la diversité au patrimoine arboré ", explique Xavier Peraldi.
Des espèces plus résistantes à la chaleur et moins consommatrices d’eau comme les Jacaranda, Grevillea, Tipuana tipu et autres Brachychiton... Si on les trouve habituellement dans les pays chauds, elles peuvent désormais pousser sur la Côte d’Azur en raison du réchauffement climatique.
Limiter les dégâts
"On alterne toutefois avec d’autres espèces pour éviter de tout perdre en cas d’accident climatique, comme une période de grand froid. C’est un sujet incertain."
Autre raison de cette diversification, préserver les arbres en cas d’attaque de nuisibles. "C’est essentiel de diversifier pour préserver l’avenir. Autrefois, le boulevard Carnot ou les Allées étaient peuplés uniquement de chênes. S’ils avaient été attaqués, on aurait perdu tous les arbres. Même chose pour les palmiers et le charançon..."
Le nuisible venu d’Asie ne pose pas de problème dans son pays d’origine, où tout un écosystème et des prédateurs permettent de le réguler.
"Mais ici, il fait des ravages! En alternant les plantations avec d’autres arbres, on limite les dégâts."
Si la plupart des arbres sont plantés directement dans la terre, certains endroits sont ornés d’arbres en pot. "On procède de cette manière lorsque ce n’est pas possible de planter, à cause des réseaux souterrains par exemple. Il y a aussi un aspect décoratif, pour avoir de la végétation, et un aspect sécuritaire: les gros pots sont installés lors d’événements pour sécuriser les lieux à la place de blocs de bétons."
1.124 espèces remarquables
Sur les 37.000 arbres cannois, 1.124 sont aujourd’hui classés espèces remarquables à travers la ville.
Peu importe leur espèce, c’est plutôt leur taille, ou la taille qu’ils auront dans quelques années, ainsi que leur rareté, qui les rend si spéciaux. Et pour éviter qu’ils soient décimés par des riverains, désireux par exemple d’avoir une vue mer, ces derniers sont classés et protégés par le Plan local d’urbanisme (PLU).
Seule raison d’abattre un arbre à Cannes aujourd’hui : qu’il soit malade ou qu’il représente un danger pour la population en cas de chute. 3 000 arbres sont actuellement surveillés par des experts.
C’est uniquement sur leurs préconisations que les décisions sont prises.
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Découvert par article nice Matin https://www.francebleu.fr/emissions/bienvenue-chez-vous/idee-cadeau-une-bougie-artisanale-et-responsable-du-repere-du-zebre-a-valbonne-2777689#xtor=RSS-106
Depuis quelques années, le port de Théoule-sur-Mer rencontre un problème d’agitation. "La houle rentre à l’intérieur du bassin et ça a un effet au niveau des bateaux qui tirent sur leurs amarres et on a eu des bateaux abîmés à cause de ça, soupire Caroline Hemingway, directrice du service maritime de la Ville. Il faut donc ralentir la houle pour protéger les personnes et les biens."
La solution serait donc d’allonger le musoir, c’est-à-dire la partie terminale de la digue. Et ce dossier devrait bientôt être clôturé, puisque les travaux sont envisagés dans le courant du mois de janvier.
Mais avant, la Ville a dû mettre en place des mesures compensatoires. Et quitte à le faire, autant en profiter pour mettre en place un volet expérimental, et ne pas "réaliser des mesures pour réaliser des mesures. Autant participer à la science."
Alors, un partenariat a été conclu entre la municipalité et l’université Stella Mare, en Corse.
"Voir si un temps de résidence est favorable à l’espèce"
Parmi ces mesures compensatoires, il y a notamment la relocalisation de 31m² d’herbiers de posidonies, à quelques mètres de leur emplacement initial. "Le simple fait de réimplanter de la posidonie c’est de l’expérimentation, mais ça ne nous suffisait pas."
Certains plans, plutôt que d’être transféré dans la foulée, ont donc été transportés en bateau jusqu’en Corse puis stocké dans un bassin d’eau de mer, reproduisant au maximum les conditions de leur milieu naturel, puis acheminé de nouveau à Théoule pour y être transplanté.
"L’idée c’est de voir si un temps de résidence est favorable à l’espèce, détaille Briac Monnier, enseignant chercheur à Stella Mare et chef de l’opération. Pour tester si dans le cas de phase de travaux comme c’est le cas ici, on peut les maintenir un certain temps avant de pouvoir les replanter."
Si les boutures transplantées mi-novembre – une centaine – par les membres de Stella Mare ainsi que par des agents municipaux sont restées une trentaine de jours en bassin, d’autres plants attendent encore leur tour. "L’objectif c’est d’essayer de les transplanter au bout d’un, deux et trois mois, pour évaluer s’il y a une reprise."
Nombre de feuilles, de tiges…
Une fois par mois, pendant trois mois, l’équipe reviendra pour effectuer des suivis et relever des paramètres, pour surveiller la plante et sa santé: "Nombre de feuilles sur chaque plan, nombre de tiges, longueur des rameaux… On mesure aussi le taux de glucide dans les racines de la plante, pour voir si elle est en bonne santé ou pas."
Enfin, pour protéger ces herbiers de posidonie de l’ancre des bateaux, le service maritime travaille actuellement sur un balisage.
"Avec toute la force environnementale de Théoule, sur le plan maritime ou terrestre, [...] on veut vraiment qu’elle devienne une ville d’expérimentation en faveur de la biodiversité et de l’environnement", conclu Caroline Hemingway.
Les agents de la Ville formés aux expérimentations
Ce n’est pas la première fois que Théoule-sur-Mer travaille avec Stella Mare. Une convention de partenariat a déjà effectivement été signée en vue d’un "transfert de technologie de réimplantation de l’oursin".
L’université "maîtrise la réimplantation de l’oursin en Corse. Là, l’enjeu c’est de voir si leur procédé marche sur le continent", confie Caroline Hemingway, directrice du service maritime de la Ville. Pour faciliter les choses, les agents de son service ont été formés pour effectuer des manipulations afin d’éviter les déplacements récurrents des universitaires corses.
En parallèle, toujours pour l’université, les agents réalisent, toutes les semaines, et une fois par mois en fonction des périodes de ponte, un relevé d’indices gonadiques.
Pesée des organes sexuels
Les agents plongent pour récupérer quinze oursins, puis les mesurent, les pèsent, les ouvrent et pèsent les gonades (organes sexuels), déterminent leur sexe… Ces données sont ensuite envoyées à Stella Mare.
Pour mener à bien cette mission, une cellule de plongée et un petit laboratoire ont été mis en place dans le poste de secours, au port de Théoule.
Et, très bientôt, un inventaire des oursins va être réalisé, par les agents toujours. Et si au bout de quelques années un déclin de l’oursin est constaté, "il va falloir qu’on travaille avec les services de l’état pour interdire la pêche dans le parc".
En permettant aux agents – du service maritime mais également ceux des services techniques – d’assurer ces missions d’expérimentation, "nos agents trouvent un sens à ce qu’ils font. Ils sont contents d’arriver le matin, ils savent qu’ils vont participer à des projets qui vont, quelque part, protéger l’environnement et la planète."
L’équipe de What06 est heureuse de vous présenter sa plateforme Tech4Elles (présentation) qui permettra de mettre en relation des jeunes filles et des marraines Roles Models.
Par Women Hackers Action Tank https://what06.fr/
En 2016 le collectif WHAT06 naît d’un objectif clair: Montrer l’accessibilité de la science à TOU(TE)(S) !
Le collectif souhaite rendre visibles les femmes travaillant dans les domaines du Numérique et de la Technologie. Également, l’objectif est de faire découvrir les métiers de l’ingénierie informatique aux femmes et aux jeunes filles.
Après 4 Hackathons réalisés, 2 Girls Tech Day et plusieurs autres événements au format plus court, nous vous préparons un nouvel événement: La deuxième édition des Trophées Women In Tech Sud !
Plus d’infos sur notre événement de l’année sont à venir : Suivez nous sur les réseaux !
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/comment-l-application-tech4elles-veut-inspirer-la-prochaine-generation-de-femmes-dans-la-tech-959842
Traditionnellement la région PACA (Provence Alpes Côte d'Azur) n'est pas la région où l'on trie facilement les emballages. Notre région se classe 12e au niveau national d'après les chiffres de Citéo, entreprise spécialisée dans le recyclage des déchets. Mais en 2023, nous avons fait des progrès. Nous avons mieux trié (+4%) les emballages ménagers par rapport à 2022. En moyenne les habitants de la région Sud ont jeté 56 kilos d'emballages et de papier dans les containers appropriés.
47,5 kilos d'emballages triés par habitant
La collecte des emballages en plastique et en carton progresse. Dans les Alpes-Maritimes, nous trions moins qu'au niveau régional avec 47,5 kilos d'emballages jetés par habitant en 2023. C'est en hausse de plus de 5% par rapport à 2022. On trie mieux dans le 06 que dans les Bouches-du-Rhône (29,2 kg par habitant) mais nous sommes loin des 90 kilos d'emballages jetés par les Haut-Alpins.
D'après Citéo, à l'échelle nationale, les Français ont trié l'an dernier en moyenne 58 kilos d'emballages ménagers (papiers, carton et 33 kilos de verre) par habitant, soit un kilo de plus qu'en 2022.
L’artiste multimédia américain Bayeté Ross Smith, connu pour son approche unique des questions identitaires, investit le Centre de la photographie de Mougins avec l’exposition "Au-delà des apparences", visible jusqu’au 9 février prochain.
photographie de Mougins avec l’exposition "Au-delà des apparences", visible jusqu’au 9 février prochain. Elle constitue le deuxième volet d’une trilogie africaine-américaine, succédant à l’exposition "Stephen Shames: Comrade Sisters / les Panthères noires" et avant le dernier volet, été 2025, "Kwame Brathwaite: Black is Beautiful". À travers des séries de portraits et des œuvres immersives, Bayeté Ross Smith invite les visiteurs à repenser la façon dont l’apparence influence notre perception des autres, parfois à notre insu. En jouant sur les identités multiples et les confrontations internes, l’artiste pousse chacun à une introspection.
Des identités multiples sous un même visage
Au cœur de l’exposition se trouve la série photographique "Our Kind of People", un ensemble de portraits qui montrent les mêmes individus présentés de différentes manières. " Je voulais que l’expression faciale reste la même, que l’éclairage soit identique et que le fond ne change pas ", explique l’artiste. Ces portraits révèlent la multiplicité des versions de soi que chacun choisit d’exposer, ou de cacher, selon les contextes sociaux. Les modèles, dans des tenues allant du costume professionnel aux vêtements décontractés, exposent la façon dont les choix vestimentaires influencent notre perception.
"Ce qui m’intéresse, souligne Bayeté Ross Smith, c’est comment notre perception d’une personne, basée sur l’apparence, modifie notre façon d’interagir avec elle et ce que nous pensons de son histoire."
Ce questionnement va plus loin, touchant aux relations entre groupes sociaux, souvent façonnés par des récits historiques qui influencent encore aujourd’hui notre comportement.
Questionner les biais inconscients
Au-delà de l’esthétique des portraits, l’exposition s’attache à déconstruire nos biais inconscients. " Ce que j’aime dans cette série, c’est qu’elle oblige chacun à remettre en question ses croyances et à s’interroger sur la raison pour laquelle nous pensons ce que nous pensons des autres."
Contrairement à des tests formels pour déceler nos biais, l’expérience reste ici intime: " Quand on regarde ces images, personne d’autre ne sait ce que l’on pense, mais on sait très bien ce que l’on a ressenti". Une réflexion personnelle s’impose alors, invitant chacun à se demander pourquoi il a eu des réactions différentes en voyant la même personne sous des aspects distincts. Cet aspect introspectif est renforcé par une autre série de photographies, baptisée "Mirrors Face to Face", où les sujets se font face, symbolisant la confrontation intérieure de leurs propres identités. " Je voulais montrer que ces tensions existent aussi en nous, entre différentes parties de notre personnalité ", précise l’artiste. Des contradictions qui se manifestent, par exemple, entre notre moi professionnel et notre moi intime, ou à travers nos positions morales face à certains sujets de société.
Identité et perception mondiale
Bayeté Ross Smith enrichit également son propos en explorant la perception de l’identité à l’échelle mondiale. En exposant ses œuvres à travers le monde, il a observé que la manière dont sont interprétés les portraits varie selon les cultures. "Ce qui est fascinant, c’est que les gens ont des perceptions différentes de l’identité d’une personne, de son origine ethnique ou de sa classe sociale, en fonction de la culture du pays dans lequel l’exposition a lieu. "
Il raconte, par exemple, comment un même modèle peut être perçu comme latino quelque part, afro-américain, d’origine asiatique ou créole ailleurs.
L’exposition s’interroge aussi sur le poids des documents d’identités. Dans la série " Passing" l’artiste a recréé des passeports de différents pays, y apposant les mêmes photos de modèles, afin d’étudier comment la nationalité modifie notre perception. "Je veux que les gens se demandent comment la nationalité influence l’accès aux ressources, les opportunités professionnelles ou même la liberté de mouvement. " Le parcours questionne les stéréotypes liés à la race et à l’ethnicité et leur impact sur la vie des individus au sein d’un même pays. Bayeté Ross Smith, à travers "Au-delà des apparences", offre une introspection percutante et universelle qui transcende cultures et générations. Une exposition à ne pas manquer, où l’art se fait miroir de notre humanité.
Savoir+
"Au-delà des apparences" au Centre de la photographie de Mougins jusqu’au 9 février. Tarifs: 6 euros, gratuit les premiers dimanches du mois.
Alimentation, tabac, hygiène bucco-dentaire ou simplement érosion de l’émail avec l’âge... il arrive que les dents jaunissent ou ternissent avec le temps.
Dans un monde où le sourire est souvent synonyme de confiance et d’attrait, le "blanchiment" des dents est devenu une méthode tendance.
Mais attention, ce n’est pas aussi simple que d’ouvrir un tube de dentifrice! Entre les techniques des professionnels et les promesses alléchantes des réseaux sociaux, il est essentiel de s’y retrouver.
Quelles techniques les dentistes utilisent-ils vraiment? Existe-t-il des contre-indications? On fait le point avec le Dr Ludovic Barbry, chirurgien-dentiste et président du conseil de l’ordre des chirurgiens-dentistes du 06.
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On parle d’éclaircissement plutôt que de blanchiment
Tout d’abord, il vaut mieux parler d’éclaircissement des dents que de blanchiment. "L’ultra blanc n’existe pas. Ainsi, la technique d’éclaircissement utilisée par les dentistes vise à réduire les taches et des pigments accumulés sur l’émail afin de retrouver une couleur plus claire. Il n’est donc pas question d’opérer une transformation radicale de la couleur des dents. Une personne qui souhaite opter pour cette méthode doit se préparer à un résultat qui correspondra en réalité à sa teinte d’origine", prévient le Dr Ludovic Barbry. -
Avant le traitement, un bilan dentaire est essentiel
Avant toute procédure d’éclaircissement dentaire, un point avec un professionnel est indispensable afin de s’assurer qu’aucune infection ou inflammation n’est présente.
"Il y a également des cas ou l’éclaircissement n’est pas si simple. Par exemple, il faut savoir que des couronnes dentaires ne peuvent pas être blanchies. Dans ce cas, le patient doit être conscient que les implants et autres prothèses conditionneront le changement de couleur possible."
- Une méthode avec des gouttières sur mesure
Les chirurgiens-dentistes utilisent deux méthodes principales pour éclaircir les dents. Tout d’abord les gouttières sur-mesure. "Fabriquées pour s’adapter à la dentition du patient, elles permettent d’appliquer un produit blanchissant, à base de peroxyde d’hydrogène. Grâce à un petit espaceur sur les gouttières, le gel pénètre l’émail plus facilement."
Le dispositif se porte la nuit et le traitement dure entre 4 jours et une semaine. "Certaines personnes peuvent ressentir une sensibilité accrue au froid durant le traitement, un effet temporaire mais parfois inconfortable."
Très efficace, cette méthode s’estompe néanmoins avec le temps. "En moyenne, l’éclaircissement dure deux ans, mais cela dépend des habitudes de vie du patient; boire par exemple régulièrement du café ou du thé peut ternir la dent plus rapidement."
- Une technique spécifique pour les dents dévitalisées
Deuxième option: l’éclaircissement interne. "Cette méthode est réservée aux dents dévitalisées (1) qui peuvent changer de couleur et foncer après un choc ou un traitement et nuire à l’esthétique du sourire."
Dans ce cas précis, la technique consiste à appliquer un produit à base de peroxyde d’hydrogène directement dans la dent afin de l’éclaircir, puis à sceller l’accès avec un matériau de remplissage définitif (comme la résine composite) pour empêcher toute infiltration de bactéries ou de substances colorantes à venir.
"Le blanchiment interne peut parfois être insuffisant suivant la coloration de départ et la récidive est assez rare."
- Une dent dévitalisée est une dent qui a subi une intervention chirurgicale à la suite d’une carie profonde ou d’une infection de la dent.
Bicarbonate de soude, dentifrice... quelle efficacité?
Avant de réaliser un blanchiment dentaire, de nombreuses personnes se tournent vers les dentifrices "blanchissants" afin de retrouver un sourire plus brillant.
"Ces dentifrices permettent de prolonger l’effet d’un détartrage polissage au cabinet dentaire, mais ils ne feront pas mieux: aucune pâte ne peut éclaircir la couleur des dents."
D’autres se brossent avec du bicarbonate de soude (également appelé bicarbonate de sodium), car il est présenté comme un moyen efficace de blanchir les dents.
"En effet, le bicarbonate peut avoir un effet nettoyant antitache mais attention, en cas d’utilisation fréquente et en fonction du produit utilisé et de sa composition, il risque d’avoir une fonction abrasive et d’abîmer l’émail des dents. Il vaut mieux demander conseil à un dentiste avant d’utiliser un produit à base de bicarbonate de soude."
Gare aux dérives sur Internet
Les kits en vente libre: sur Internet, des kits de blanchiment des dents sont en vente libre et promettent un sourire de star en quelques minutes. Mais attention, ces produits sont souvent inefficaces car ne dépassant pas 0,1% de peroxyde d’hydrogène dans leur composition. "Les chirurgiens-dentistes disposent de gels concentrés à 6%. Une différence qui explique que seuls les traitements effectués en cabinet dentaire ont une réelle efficacité sur la durée." Loin d’être inoffensives, ces kits de blanchiment peuvent également être dangereux car mal dosés. "A contrario, une concentration trop importante de peroxyde d’hydrogène peut entraîner un risque de brûlures et de lésions dentaires."
La méthode "dent de requin": le sourire "blanc lavabo" qui fait fureur sur les réseaux sociaux n’est pas le résultat d’un éclaircissement des dents mais d’une technique dangereuse et que l’on appelle la tendance "dent de requin". "Cela consiste à se limer les dents à l’extrême pour y poser des facettes (technique de restauration partielle qui prend la forme d’une fine lamelle, Ndlr) et avoir les dents blanches et bien alignées. Cette méthode est très dangereuse; limer une dent saine peut avoir les conséquences catastrophiques."