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L’épidémie de Covid-19 n’a pas fait baisser notre consommation d’alcool. Les ventes en ligne ont augmenté de 40 % en 2020. Une aubaine pour les fabricants et notamment pour notre champion français, Pernod-Ricard qui, avec ses 32 marques, réalise en 2020 un chiffre d’affaires de plus de 8 milliards d’euros. Nous avons découvert des méthodes qui posent question : offensives marketing pour toucher de jeunes clients, commerciaux qui mettraient leur santé en danger pour conquérir de nouveaux consommateurs… Cash Investigation vous révèle l’envers du décor.
Dans notre patrimoine national, le vin occupe une place de premier plan. Boisson préférée des Français, le vin est aussi le moins taxé des alcools. Appuis politiques très solides, scientifiques soutenus par le lobby de l’alcool… En France, chaque année, l’alcool coûte plus de 3 milliards d’euros en frais de santé aux contribuables.
Ils font tout pour nous faire boire, Cash Investigation vous révèle leurs stratégies !
Ricard esprit d'entreprise qui pousse à la consommation excessive, faire partie de la famille Ricard, soirée d'entreprise et vacances en camp de vacances Ricard.
Le vin est l'alcool la moins taxée
Moins de 1% de taxes (hors TVA)
La bière et les spiritueux sont plus taxés
Fort lobby des vins en France
De nombreux députés font partie de la commission vins vignobles oenologie. Ça devrait être un groupe de travail technique mais il semblerait que ce soit plutôt des évènements consacré à boire du vin. Soutien aux producteurs.
Association regards citoyens a été interviewé
Projet de taxe sur les vins avec sirop, pour augmenter le prix de 170%, ça a été voté au Sénat mais rejeté à l'assemblée nationale car une majorité de députés font partie de ce groupe "lobbyiste".
Des députés sont également vignerons ou ont des conflits d'intérêts.
Étude scientifique soit disant que boire 1 à deux verres d'alcool tous les jours serait bénéfique, diminuerait les risques cardiovasculaires.
C'est faux. Il y a un biais dans l'étude : le groupe témoin "abstinents" contient des personnes anciens buveurs en mauvaise santé qui certes ne boit plus mais ont les conséquences de leurs consommations ultérieures.
Étude financée par les alcooliers...
Après un été avec une chaleur étouffante, des tempêtes et inondations en septembre et un soleil éclatant en novembre, à quoi va ressembler la météo sur la Côte d'Azur dans les prochaines années?
Le réchauffement climatique est de plus en plus perceptible par le grand public avec des vagues de chaleur très intenses et des précipitations parfois dévastatrices.
Et la Côte d’Azur est le parfait exemple de ce phénomène depuis quelques années. Météo-France a dévoilé les folles prévisions sur les températures estimées à Nice, Toulon et sur la Côte d'Azur en général pour l'année 2100. Voici ce que dit le rapport du site Climat Diag.
Les températures vont encore grimper pendant l'été
Si l'été 2024 a été particulièrement chaud, vous n'êtes pas au bout de vos peines, il faudra compter 5 degrés de plus en moyenne en saison estivale sur le bassin méditerranéen.
En plein été à Nice, au plus haut de la saison, la valeur moyenne devrait frôler les 27°C en 2100, contre une valeur référence de 22°C.
Du côté du Var, des villes comme Toulon gagneront quant à elle 3 degrés en moyenne sur l'année (toute saison confondue) et plus de 5 degrés l'été en passant d'une valeur de référence de 22,5 degrés à 27,3 degrés en plein été.
Les autres saisons ne seront pas épargnées avec une hausse significative de la température: +3°C l’hiver, +4°C l’automne. Les jours de "chaleur" devraient être de plus en plus nombreux au cours de l'année 2100.
Augmentation du nombre de "nuits tropicales"
Le nombre annuel de nuits tropicales devrait s’élever à 105 au plus haut, 91 au plus bas. À titre de comparaison, Nice a dépassé les 55 nuits tropicales consécutives en 2024.
Pour rappel, l’année 2022 avait été également compliquée une fois la nuit tombée avec la barre des 100 nuits tropicales franchie en quelques mois.
Plus de précipitations et une montée des eaux sur le littoral
Si la chaleur est de rigueur, les précipitations s’annoncent également beaucoup plus violentes dans les années à venir. Avec un cumul de pluie de 336mm au plus haut en automne, contre 311 en valeur de référence, ces données inquiètent surtout dans les régions les plus touchées des Alpes-Maritimes et du Var qui ont déjà subi de gros dégâts.
De son côté, Météo-France tire la sonnette d'alarme sur la montée des eaux et tout particulièrement du niveau de la mer Méditerranée. En effet, selon les estimations une progression de 79 centimètres au plus haut contre une valeur de référence fixée à… zéro est attendue dans les dizaines d'années à venir. Elle devrait avancer d’au moins 46 cm, selon la valeur la plus basse calculée.
À Nice, les galets sur la promenade des Anglais servent justement de digue pour protéger la ville contre la montée des eaux.
De manière plus globale, Météo-France prévient: "L’urgence climatique est là. Pour agir, il est indispensable de connaître avec précision les évolutions climatiques auxquelles il faut s’adapter".
À la suite d’incidents de piratage d’IBAN, de nombreux particuliers et professionnels se demandent comment protéger leurs comptes bancaires contre les prélèvements non autorisés. Peu connue mais très efficace, la liste blanche de prélèvements est un moyen simple et gratuit pour les particuliers de bloquer toute transaction indésirable sur leur compte. Qu’est-ce qu’une liste blanche de prélèvements
La liste blanche de prélèvements est une fonctionnalité qui permet aux titulaires de comptes bancaires de restreindre les prélèvements uniquement aux entreprises ou fournisseurs de leur choix. Toute tentative de prélèvement provenant d’un émetteur qui ne figure pas sur cette liste est automatiquement refusée par la banque. Cette mesure est particulièrement efficace contre les tentatives de fraude où des informations bancaires, comme un IBAN, auraient été compromises.
Gratuit pour les particuliers
Pour les particuliers, la mise en place d’une liste blanche de prélèvements est gratuite. La loi impose aux banques d’offrir cette option sans frais supplémentaires. Néanmoins, peu d’établissements bancaires mettent cette solution en avant. Il est donc conseillé de contacter directement son conseiller bancaire pour activer cette option. Une fois en place, cette mesure permet de sécuriser le compte contre les tentatives de prélèvement non autorisé.
“Go paperless, save trees”. Is that really the case? According to this popular motto, documents in digital versions are environmentally sounder than their old-school, paper counterparts. It may be easy to think so since we’re quite aware of the link between a tree and our notebook. Yet the largely hidden life cycle of electronic devices, from production through powering to disposal, adds up to their environmental impact. Accounting for the supply chain of electronic appliances may well disqualify digital as the ‘greener alternative’. Besides, the paper has the potential to contribute to carbon-storing while the digital is limited in this regard.
The comparison is context-dependent in a twofold way. The producer’s environmental choices can have a great impact on the sustainability of the final product, either paper or digital. Besides, the variations in the environmental footprint mean that you can assess what’s more environmentally friendly in a particular situation. We hope that this article will give you a starting point for critically evaluating both options. We will be comparing the environmental footprint of a 20-page article, printed on a standard office printer or displayed on a 17-inch screen laptop.
Bio-based versus toxins: the production process
Let’s start backstage. What does it take to produce a paper and a digital article? The brainpower of the author aside: how did this article end up on your desk?
If you’re reading the paper version of our imaginary document, the white pages in front of you were likely a living part of a forest not so long ago. It takes over 8 trees to produce 100,000 sheets of paper, generating a carbon footprint of 6,000 kg of CO2 equivalents. Our 20-page article is likely to have a carbon footprint of 1.2 kg, coming only from the energy used to produce the pages. The act of printing has a negligible energy impact (order of magnitude <0,001 kg-CO?eq. / page).
The production of 20 sheets of paper takes up 6.4 L of freshwater, which adds an extra 0.65 kg of carbon footprint to the 1.2kg value from energy use in production. Since energy and water footprints together form the bulk of the product’s carbon footprint, we can make a ballpark estimation for our paper article’s total carbon footprint. Producing and printing the 20-page document has a carbon footprint of approximately 1.85 kg.
Freshwater used in paper production makes a strong case for the need for recycling. Image source
While the energy from the act of printing is negligible, the carbon footprint of producing the printer isn’t. The data on the energy and water use to produce a single printer is extremely scarce, yet an environmental report of a large printer producer shows their overall environmental impact for 2019 at 46,785,800 t of carbon dioxide. This value includes the production of printers (material extraction, capital goods, energy production, and transportation), facilities, and product use. The production-to-use carbon footprint ratio is 50 to 49, which means that we need to count the negligible singular energy impact of printing the 20-page document as double.
If you went for the digital version of our article, we first need to account for the appliance that allows you to read online: your imaginary 17-inch screen laptop. Manufacturing one laptop causes the carbon dioxide emissions of between 227 to 270 kg from energy use. The energy used in the process constitutes 70% of the energy consumption of the whole lifespan of the device. Accounting for the water usage—a conservative estimate of 6,500 liters per laptop—adds an extra 655.2 kg of CO2 emissions. In total, producing a laptop creates a carbon footprint of between 882.2 kg and 925.2 kg.
Considering the average lifespan of a laptop at four years put the annual carbon footprint of a laptop owner at between 220.6–231.3 kg. If we assume that you use your laptop for 6 hours a day, 5 days a week (1,350 hours yearly for 45 working weeks), your laptop’s carbon footprint embedded in production equals approximately 0.25 kg of carbon dioxide per hour. Assuming that it takes between 64 and 80 minutes to read a 20-page article, the carbon footprint for reading equals 0.27–0.3kg.
Most of the emissions come from extracting the necessary materials, and carbon footprint is not the only environmental issue here. Any laptop—and electronic device in general—contains rare earth metals as well as toxic substances. The current status quo of extracting minerals and chemicals is harmful to both the environment and the workers. Laptops contain lead in their batteries, and some LCD screens contain mercury. Many of these chemicals end up in the environment already during production, and especially once they’re disposed of.
The majority of global laptop production is located in China. With its lax environmental regulations and low accountability for workers’ rights, China produces quickly and cheaply, with a massive drain on socio-environmental sustainability. Unless you own a new laptop from a hyper-conscious, ethical brand (or a second-hand one), with the appropriate certification, there is a fair chance that your laptop was part of the chain of social and environmental abuse.
Footprint per hour: the implications of the use
For laptops, the carbon footprint increases proportionally to the time that you spent on reading. Paper copy emissions originate only from the time the document was printed and remain stable until their recycling.
A 17-inch laptop screen has a carbon footprint of approximately 23.4 g per hour of reading. Therefore, assuming the reading time is between 64 and 80 minutes, the emissions from the reading would equal 25–31g. The energy consumption varies greatly among electronic devices: it is lowest for single-purpose reading devices such as Kindle and increases steadily through tablets and laptops to reach the highest in computer screens and desktops.
Single-purpose reading devices have the lowest environmental impact among electronic devices. Image source
The carbon footprint of the digital paper doesn’t end here. If you accessed the article online, your online pursuit activated several data centers. Websites are stored in data centers, too, so accessing a server consumes energy needed for running and cooling them. Admittedly, your single 20-page article won’t consume much—transferring 1GB of data takes approximately 5 kWh. Therefore, the emissions of a 1 GB transfer reach between 2 and 3 kg of carbon dioxide, depending on the energy efficiency of a power plant.
A 20-page document without images won’t surpass a couple of hundreds of kilobytes, so its emissions could be negligible. The size of a 20-page article can vary between 150–1250 kB, depending on the number of images, and the corresponding carbon footprint amounts to between 0.00034–0.0028 kg. Since this figure is relevant each time you open such an online document, you can prevent the increase of your carbon footprint by downloading the article you will need to read multiple times.
Yet, several billions of users all with a ‘negligible impact’ add to about 2% of global electricity use that the data centers currently take up. At this point, data centers contribute to 0.3% of global carbon emissions. Predictions show an increase in energy use to 8% of the global total in 2030.
Afterlife, only overseas
How your product ends its life has an important effect on its overall environmental footprint. The effort you put into bringing your papers and laptops to a recycling point, repurposing them, or selling your laptop second hand, will have a tangible impact.
A sheet of paper can be recycled up to seven times. Recycling paper to its maximum capacity can drop its carbon emissions by 47%, from 6,000 kg per 100,000 sheets to 3,200. Europe recycles over 70% of its paper, and the figures are comparable worldwide. Making sure that your 20-page document is recycled to its maximum would reduce its carbon footprint from 1.85 kg to 0.87 kg. This value includes saving 2.65 L of freshwater.
The only emissions from deleting your digital file come from the energy used to power your screen. Yet what will happen with your laptop once you choose to get a new one has an impact significant enough to mention it for this case.
As you may remember, the greatest part of the carbon footprint from laptop production comes from extracting metals. Recycling a laptop means offsetting 50% of emissions that come into the production of a brand new laptop. The value reaches 75% for second-hand laptops. Yet in 2019, only 17% of the 54 million tons of e-waste was recycled, which puts the overall value at 9% for a new laptop from recycled parts and 14% for a second-hand one. Putting the effort in to sell your laptop second-hand, or to bring it to a genuine recycling point (which will require some research) significantly decreases your carbon footprint.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1876610217309554science direct
The amount of electronic waste rises three times faster than the world’s population, and 90% of it is dumped illegally. In 2019, we humans generated 54 million tons of e-waste: an equivalent to 7.3kg for every inhabitant of the planet. Alongside valuable metals inside of the electronic devices, there are some highly toxic ones. Often, it is the job of children and women in developing countries that host the piles of e-waste to retrieve valuable metals. This process of semi-recycling often turns out more harmful for both the retrievers and the environment, for example when the workers burn the laptops to retrieve copper.
The hidden potential of paper
While the ability to lower the carbon footprint of a laptop stagnates when we achieve 100% recycling, the paper has the potential to contribute to improving the overall carbon sheet by delaying emissions. Transforming trees into paper means temporarily storing the carbon that will be released into the atmosphere upon burning. A study in a Chinese mill paper showed that accounting for the carbon storage abilities of paper in a Life Cycle Assessment (LCA) shows the reduction in emissions by 24% over 30 years.
Combined with the paper industry’s ability to increase natural capital by replanting trees, the carbon storage capacity presents the industry with an opportunity to become climate positive.
‘It depends’? Some advice to counter relativity
The simple answer to the ‘digital vs. paper’ dilemma is: if you only scan through documents, it is more sustainable to read them online. If you will read it more than three times or you plan to pass it over to another reader, printing is the better option. The table below summarizes this finding.
Since the environmental footprint is context-dependent, try to account for your context before deciding on digital or paper. For example, if you host a meeting during which you will present some documents, think about how many people attend to understand how many paper copies you will have to print and contrast this with the amount of time you will keep a projector running. You can find the carbon estimates for such a scenario under ‘Sources & additional resources’.
Several rules of thumb apply to minimize your environmental footprint, no matter whether you go for digital or paper.
Try to maximize the lifespan of your laptop or your printed materials.
Circulate paper copies so that they serve more than one person.
Consider selling or donating your old device once you bought a new one.
Remember to make sure that your waste?—?either electronic or paper?—?is properly recycled.
Go for laptops rather than desktop computers due to their energy consumption, and opt for smaller screens.
Try to read offline and turn your device off when you don’t use it.
Researching sustainable paper plants can further decrease your environmental footprint.
Besides the multitude of contexts, the greatest difficulty for a systemic analysis of the environmental impact of digital versus paper copies is the lack of data available on the electronic appliances’ producers’ side. Cross-industry reporting standards on sustainable footprints would be a quintessential step, boosting transparency and allowing questions like these to be openly validated and answered.
Our analysis accounted only for the carbon emissions, not taking into consideration other sustainable boundaries such as environmental toxicity basis or macro-rare-resource use basis. We mention the boundaries in italics, hoping to further stimulate your interest.
« Les yaourts sont périmés, je les jette ? », « Il reste une tranche de jambon, poubelle ? », « Est-ce risqué de manger cette conserve dont la date est dépassée depuis plusieurs semaines ? » On se pose régulièrement ces questions au moment de préparer le repas, ce qui conduit de nombreux aliments à finir leur vie dans la poubelle plutôt […]
La campagne Inf’eau mer sera présente cet été sur les plages du littoral pour répondre à vos questions concernant l’environnement et la protection de la mer.
découvert par article nice matin https://www.nicematin.com/vie-locale/a-mandelieu-et-ailleurs-ils-se-mobilisent-pour-la-mer-939857
La qualité de notre littoral est l’affaire de tous ! » affirme le conseil scientifique des îles de Lérins qui organisait une journée de sensibilisation sur la plage des Dauphins en ce début de mois d’août.
Installé sous un chapiteau à l’entrée de la plage, Damien Lagrange, chargé d’études en biologie marine au sein du conseil scientifique, explique: "Invité par la Ville de Mandelieu, on vient ici à la rencontre du public pour solliciter son avis sur la qualité de l’eau et de la plage. On en profite pour parler déchets, pollution, et donner des infos sur les bons gestes!"
Résidents locaux et vacanciers sont venus se renseigner, discuter et remplir le questionnaire "Inf’eau mer". Rôle de la posidonie, utilisation raisonnée des douches (toujours à l’eau potable!) mégots, tri des déchets, le public présent se prête au jeu de l’enquête avec intérêt.
"J’ai l’impression de rencontrer des personnes de plus en plus sensibilisées, preuve que l’on sert à quelque chose" souligne en souriant Damien.
Stephan et son épouse, résidents de l’agglo, récupèrent prospectus informatifs et petits cadeaux, appréciant "une très bonne initiative".
Cette campagne au plus près du public permettra de remonter de nombreuses informations pour mieux gérer la qualité de l’eau et celle de nos plages, sollicitant l’implication de tous.
Il reste encore quelques dates, notamment à Cannes. Ce sera les 20, 27 et 30 août au Méditerranoscope de l’île Sainte-Marguerite, le 21 août plage Gazagnaire et le 27 août plage du Riou.
Le 23 septembre est la Journée Internationale DES langues des signes, créé par l'Assemblée générale des Nations Unies il y a sept ans ; une journée qui s'inscrit dans la semaine internationale des sourds célébrée depuis les années cinquante.
La journée vise à sensibiliser le public et les gouvernements aux droits des personnes sourdes.
C'est aussi l'occasion de tordre le coup à quelques clichés sur la LSF et les sourds.
Le point avec une entendante, Nathalie Audap, interprète Français-LSF avec l'association niçoise ARMILS.
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Il n'y pas UNE langue des signes mais DES langues des signes, car Non la langue des signes n'est pas universelle.
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On parle de LANGUE et pas de LANGAGE des signes. La Langue des Signes Française a ses propres signaires (vocabulaire), ce n'est pas ou outil ; la LSF a sa propre grammaire, sa propre syntaxe ; on l'apprend comme tout autre langue orale. (et c'est beaucoup plus difficile que ce qu'on peut penser !)
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Non le mime et la LSF ca n'est pas la même chose.
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Les sourds ne sont pas muets : ils ont des cordes vocales qui fonctionnent parfaitement. On pensait à tort que les sourds, puisqu'ils ne pouvaient pas entendre, ne pouvaient pas parler, c'est faux.
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La LSF Langue des Signes Française est une langue à part entière . Reconnue officiellement depuis février 2005.
Si depuis quelques années maintenant on voit fleurir des cours de "bébé signe" en revanche l'apprentissage de la LSF reste souvent bridé pour les enfants sourds.
Les choses bougent doucement ; sachez que le MAMAC de Nice et le musée Picasso d'Antibes proposent des visites signées à destination du public sourd.
Retrouvez notre échange avec Nathalie Audap de l'association ARMILS en cliquant sur le lecteur en haut de cette page.
Et pour sensibiliser le grand public à la LSF : rdv ce samedi 28 septembre sur la coulée verte au kiosque du Théâtre National de Nice.
15h00 "Loup y es-tu ?" spectacle Français-LSF : un conte signé suivi de surprises. C'est gratuit.
Suivi, à 19h00, d'un café signes au restaurant le Campo 6, place Garibaldi
Mais il fait réserver auprès de l'association SIGNES : en envoyant un message à signes@gmx.fr ou au 06 47 02 99 00
CONTACT :
-L'association niçoise d'interprètes français-LSF : ARMILS armils06.fr / 06 75 51 40 87
-Si apprendre la LSF vous intéresse : LSF Med propose des cours sur Nice prochainement ; parce que la seule structure qui existait a fermé il y a 4 ans maintenant.
-Pour en savoir plus sur les Langues des Signes .
Le responsable des objets trouvés de Cannes, Michel Grippi, est fier. Fier de son taux de restitution: 16%, contre 3% pour la moyenne française.
"On a créé un compte Facebook, on est les seuls en France. Ce n’est pas un site de dialogue, mais une vitrine", pour présenter les objets trouvés. Seuls les objets sans nom, qu’on ne peut pas identifier, comme les clefs, les sacs, les parapluies, sont mis sur Facebook. "Mais pas les téléphones!"
Trop compliqué. Le but étant de restituer un maximum: "Je veux arriver au moins à 20%."
Pour le reste, "on fait des recherches". Alors, Madame Quereda appelle assurance, banque, laboratoire, médecin… Tout ce qui est possible et inimaginable pour retrouver les propriétaires.
"Pour l’année 2023, on a rentré 4.415 objets." Avec un pic important juste après la période du Festival du film – "le Palais nous ramène les objets par cartons" –, et jusqu’à la fin des vacances scolaires d’été: juin, juillet et août, "on est entre 500 et 600 objets au mois, le reste de l’année entre 250 et 300".
Une fois que les objets sont ramenés au service des objets trouvés, au 45, boulevard Carnot, toussont photographiés, étiquetés et stockés.
Chaque municipalité décide du délai de garde. Pour Cannes, c’est 6 mois (les documents d’identité, eux, sont détruits après un mois).
Une montre à 15.000 euros
Ensuite, si les objets n’ont pas retrouvé leur propriétaire, ils sont vendus à un commissaire-priseur. "Il le revend ensuite à des sociétés" (Cash converters, par exemple).
Et même si 90% du stock est à jeter, "il y a des beaux lots, quasiment tous les téléphones lui reviennent. La dernière fois, il y avait 11 trottinettes. La moins chère doit valoir 700 euros et la plus chère dans les 3.000." Mais l’argent de la vente va à l’état, pas à la municipalité.
Et l’argent présent dans les portefeuilles perdus va, lui, au Trésor public. Ce que regrette le responsable, car "un service des objets trouvés coûte assez cher à l’administration communale".
D’autant plus que le service peut expédier, à ses frais, certains objets trouvés dans toute la France (métropolitaine et Dom Tom). "Mais seulement de mairie en mairie!" Si un propriétaire veut recevoir l’objet chez lui, c’est à ses frais!
Et des objets insolites, il y en a? "On a ramené à mon prédécesseur une enveloppe avec 10.000 euros dedans." Pour Monsieur Grippi, c’est une montre Chopard à 15.000 euros. "Après on a quelques godemichés dans les valises, puisqu’on ouvre tout." Et quand les gens viennent les chercher, "moi j’aime bien leur dire: ‘‘y’a TOUT dedans’’ (rire)".
Page Facebook https://www.facebook.com/profile.php?id=100050022469976
Mail: pmobjetstrouves1@ville-cannes.fr. objets-trouves@ville-cannes.fr
Tél. 04.97.06.40.00. 45, boulevard Carnot.
Chez son médecin, à la pharmacie, mais plus globalement chez tous les professionnels de santé.
De la forme d’une carte bancaire, la carte Vitale est, depuis 1998, un outil indispensable pour faciliter la prise en charge des frais de santé et le remboursement rapide par l’Assurance maladie.
Historiquement de la taille d’une carte bancaire, elle prend aujourd’hui une forme dématérialisée avec une application qui s’installe sur son smartphone, en complément de la version physique, qui continue à exister.
Déployée de manière progressive sur tout le territoire français, l’appli carte Vitale est désormais disponible dans les Alpes-Maritimes.
Toujours dans la poche
Facile d’accès, simple d’utilisation, l’appli carte Vitale prolonge et complète les services de la carte "physique". Tout d’abord, elle présente un aspect pratique majeur, celui de l’avoir toujours sur soi, dans son téléphone.
"L’appli carte Vitale limite ainsi les conséquences de l’oubli ou de la perte de la carte Vitale physique pour les assurés comme les professionnels de santé avec à la clé, la garantie d’avoir moins de feuilles de soins papier à transmettre", explique l’Assurance maladie.
L’appli offre aussi la possibilité de suivre ses dépenses de santé.
Les décomptes des derniers paiements sont consultables en temps réel. Autre atout clé: la mise à jour des droits se fait automatiquement, et ne nécessite pas de démarche spécifique de l’assuré, qui n’a pas à se rendre en pharmacie pour la réaliser.
La carte de mutuelle intégrée en 2025
Dès 2025, l’assuré pourra intégrer son assurance santé complémentaire dans l’appli carte Vitale. Ainsi, il ne sera plus nécessaire de présenter sa "carte de mutuelle".
"Les professionnels de santé pourront donc, via l’application, réaliser du tiers-payant sur la part obligatoire et complémentaire", insiste l’Assurance maladie.
À terme, il sera également possible d’utiliser l’appli carte Vitale comme moyen d’identification pour se connecter à d’autres services santé comme Mon espace santé.
Seul impératif bien sûr: ne pas oublier de charger son téléphone pour l’utiliser.
Rachel Bianconi est accompagnante funéraire sur la Côte d'Azur : qu'est-ce que c'est ? - France Bleu
En ce 1er novembre, France Bleu Azur se penche sur un sujet à la fois lourd, mais qui par définition nous concerne tous : la gestion de la mort, à la fois personnellement et pour nos proches. Réponses avec une invitée qui exerce une profession méconnue : accompagnante funéraire .
Comment appréhender la mort, à la fois pour soi, et pour ses proches ? Comment s'organiser, à qui parler, et faut-il d'ailleurs en parler ? Sur la Côte d'Azur, Rachel Bianconi accompagne des familles "dans tout ce que les pompes funèbres ne font pas" : elle a lancé son activité d'accompagnante funéraire.
Invitée ce vendredi 1er novembre de France Bleu Azur, elle nous détaille son métier. Interview à réécouter en podcast.
Publié le 03 novembre 2024
Prescrits et délivrés en dépit du bon sens, médicaments et dispositifs médicaux inutilisés alourdissent absurdement le fardeau de la Sécurité sociale.
« Faut pas gâcher ! » Le gimmick de Guy Roux, un célèbre entraîneur de foot parodié par les « Guignols de l’info », avait beau faire sourire, nous sommes au fond tous d’accord avec lui : le gaspillage est une absurdité économique et écologique. Il s’avère encore plus désespérant quand il touche notre système de santé mal en point. Vos réactions l’ont montré après notre enquête révélant que, des années après leur date de péremption, la plupart des médicaments restent efficaces.
Ce constat fait écho à un autre, dressé par le syndicat Convergence infirmière : nos armoires à pharmacie familiales sont remplies de médicaments et de dispositifs médicaux qui finiront à la poubelle. Les raisons de cette gabegie sont multiples, selon Ghislaine Sicre, présidente de l’organisation : « Certains pharmaciens délivrent en dépit du bon sens, typiquement des boîtes de 90 comprimés tous les mois alors que le patient en prend un par jour, ou de quoi procéder à 6 piqûres quand 2 sont prescrites. Des personnels d’hôpitaux remplissent des ordonnances qui ne correspondent pas aux besoins, par exemple des pansements de 3 tailles différentes pour 1 seule plaie. Des organismes d’hospitalisation à domicile fournissent des boîtes inutiles. Les laboratoires proposent des conditionnements surdimensionnés, et les patients ne s’assurent pas toujours qu’ils n’ont pas déjà le médicament avant de passer le prendre à la pharmacie. »
Opération choc
Convergence infirmière a organisé, au printemps, une opération « Balance ton gaspi » à double détente. Temps1 : marquer les esprits en déversant des monceaux de boîtes collectées chez les patients sur les places de 9 villes. Temps 2 : étayer le propos et chiffrer les dégâts. Bilan ? « 1,5 milliard d’euros par an qui partent en fumée. À la Cnam1, ils étaient verts ! » affirme Ghislaine Sicre. Le syndicat a dressé la liste des médicaments et dispositifs médicaux champions du gaspillage. Parmi eux, on trouve des quantités astronomiques de compresses. Mais aussi des traitements contre le diabète, des lancettes ou des bandelettes de contrôle de la glycémie, du Seresta (anxiolytique) ou encore Macrogol, une poudre contre la constipation, dont l’infirmière estime qu’il pourrait être avantageusement remplacé par « de l’eau d’Hépar et des pruneaux ».
Solutions de bon sens
La Cour des comptes s’est saisie du dossier, tout comme l’Assurance maladie, qui doit désormais analyser les multiples causes du gaspillage afin d’espérer y remédier. De son côté, le syndicat a avancé quelques idées. Notamment, en ce qui concerne les pansements, il suggère que les professionnels de santé prennent l’habitude de limiter les prescriptions à 1 semaine et de s’appuyer sur les infirmiers pour la suite. Ou encore que l’on confie à ces derniers le soin, contre rémunération, de gérer au plus juste la pharmacie des patients âgés ou atteints de troubles cognitifs. « Il faudrait que les autres personnes vérifient régulièrement qu’elles n’ont pas déjà le médicament prescrit et que les médecins le leur rappellent au passage », insiste Ghislaine Sicre. Elle se dit aussi scandalisée par les rigidités entourant le don aux associations. « On a le droit de leur envoyer des dispositifs médicaux tels que les pansements, mais pas les médicaments, c’est illégal. Pourtant, ça s’est longtemps pratiqué, râle-t-elle. Une ONG ukrainienne nous a contactés. On ne peut hélas pas lui fournir les médicaments récoltés, même s’ils n’ont jamais été ouverts. Les pouvoirs publics préfèrent les faire brûler dans des incinérateurs. On marche sur la tête ! »
Il a fait le tour du monde sous l’eau. Il sait mieux que personne le luxe que cette ressource naturelle épuisable peut représenter pour certaines populations, et le luxe qu’elle va sûrement devenir pour nombre d’entre nous dans les années qui arrivent. Étienne Lorant, scaphandrier de formation, a plongé dans toutes les mers du monde au service de différentes entreprises. Il a souvent connu des difficultés liées à la qualité de l’eau qu’il buvait durant ses missions, parfois subi des dysenteries invalidantes. Quand il rentre en France, il découvre l’existence d’une technologie qui transforme l’air ambiant en eau pure. En réalité, c’est l’humidité de l’air qui est capturée (comme le fait un climatiseur) puis filtrée, pour devenir de l’eau complètement potable. Il adopte le concept, crée la startup Serenity Corporation à Cannes en début d’année, au capital social de 100.000 euros, et assemble en France, les éléments nécessaires pour construire son produit.
Superpotable
"La qualité de l’eau qui sort de nos machines, explique le fondateur de la startup, va même au-delà du cahier des charges français." Une eau superpotable qui pourrait être superutile dans bien des situations. Concrètement? L’appareil est branché sur secteur mais il est possible de le relier à un panneau solaire. Il ne consomme que 160 watts par jour, soit deux à trois fois moins qu’un réfrigérateur et 10 fois moins qu’un sèche-cheveux. Il fonctionne dès que l’humidité de l’air dépasse les 40%, "ce qui est le cas partout sur terre, sauf dans certaines zones en Irak", indique notre globe-trotter. Sa plus petite machine, placée dans n’importe quelle pièce, peut produire jusqu’à 10 litres d’eau potable par jour. "Au départ, je voulais monter une ONG pour démocratiser le plus vite possible ce procédé et apporter de l’eau à toutes les populations, poursuit Étienne Lorant. Mais il fallait d’abord familiariser le public avec cet usage. Améliorer la techno et voir comment passer à la phase industrielle."
De l’eau pour tous
Alors, pour booster sa phase de recherche et développement, il se rapproche de Mathieu Merian, le fondateur de trois startups basées à Sophia Antipolis dont My3D, fournisseur de solutions d’impression 3D de pointe. "Au départ, raconte Mathieu Merian, je rencontre Etienne en tant que potentiel client par rapport à la personnalisation de ses machines. Puis le projet m’a touché. Nous avons les mêmes souhaits d’accessibilité universelle pour des produits que nous jugeons élémentaires et nous avons noué un partenariat. Avec mes équipes, nous travaillons à l’amélioration de sa technologie et sur le marketing." Mathieu Merian, également fondateur de Somanity – conception et fabrication d’exosquelettes imprimés en 3D pour permettre aux personnes handicapées moteur de se déplacer à moindres coûts – est incontestablement l’homme "serein" qu’il fallait à l’aventure Serenity.
"La plus grosse machine que nous pouvons fabriquer est capable de produire 600 litres d’eau par jour et rentre dans un container. Nous pouvons ainsi la livrer en 24 heures n’importe où dans le monde, indique le patron de Serenity. À Gaza, dans la vallée de la Vésubie, à Valence... Souvent dans ce type de catastrophes, l’eau est coupée et quand elle revient au robinet elle n’est pas encore potable. L’électricité, on arrive toujours à en produire et il y a des groupes électrogènes aussi. Nos machines peuvent ainsi fonctionner et fournir de l’eau."
Développement international
Pour avoir vadrouillé Étienne Lorant sait que dans nombre d’endroits dans le monde l’eau est acheminée en bouteilles par bateau, hélicoptères... "Là, on la produirait sur place. Ce qui diminuerait les émissions de gaz à effet de serre liées au transport." Mathieu Merian est en contact avec Bpifrance et l’Imredd pour breveter une technologie à incorporer dans la machine qui améliorerait sa taille, son rendement et la maintenance – pour l’heure, les filtres sont à changer tous les six mois. Et aussi pour travailler à une fabrication française. De belles perspectives en vue pour cet appareil déjà commercialisé dans des commerces cannois, chez un constructeur de yachts en Italie, dans une société en Grèce, une autre en Belgique. Et même, en Belgique, un footballeur professionnel a acquis Serenity et a signé un contrat de distribution pour son pays. "Nous allons déployer dans un premier temps le produit par vente de licences d’exploitation, pour le démocratiser." En BtoB et BtoC. Pour que l’accès à l’eau potable coule de source.
De 1.700 euros à 79.000 euros
Startup Serenity Corporation https://serenity-corp.com/
Relier des images identiques pour libérer des lignes, franchir des niveaux, gagner des badges, faire grimper son score... Ces règles à la Candy crush sont en fait celle d’une appli mobile gratuite destinée... à faire avancer la recherche scientifique en terres azuréennes.
Son nom: Play for plankton. Plutôt que d’y aligner des bonbons identiques, les aficionados de jeux sur smartphone y relient des variétés de planctons similaires en analysant les images qu’ils ont sous les yeux, issues de prélèvements faits sur nos côtes méditerranéennes.
À l’initiative: la Française des jeux (FDJ) associée au Laboratoire d’océanographie de Villefranche, rattaché à Sorbonne université. L’idée de l’appli s’est échappée de l’esprit de Jean-Guy Escolivet, salarié de la FDJ mais aussi passionné de jeux vidéo et soucieux de l’environnement. "Elle a vu le jour grâce au programme d’intrapreneuriat à travers lequel la Française des jeux permet à ses employés de bénéficier d’un détachement pour développer en équipe un projet innovant", détaille l’entreprise.
En plus du temps accordé à son collaborateur créatif, la société a largement financé le jeu, qui a nécessité 10 mois de développement.
Près de 500.000 images à trier
Du pain béni pour les scientifiques de la Côte d’Azur, qui passent le plus clair de leur temps à scruter les différentes espèces de plancton, ces petits organismes si essentiels à l’environnement. "Depuis 1967, nous effectuons à Villefranche des suivies historiques, quasi uniques au niveau mondial. Tous les jours ouvrés, le bateau de la station va dans la rade et prélève du plancton. Chaque semaine, un pot est collecté et conservé dans du formol. Il peut ainsi se garder des dizaines d’années", détaille Jean-Olivier Irisson, chercheur en écologie du plancton, qui supervise ces travaux.
Pour étudier finement l’impact du changement climatique au fil du temps sur ces organismes microscopiques, qui jouent un rôle crucial notamment dans la captation du CO2, une toute petite équipe est ensuite chargée d’effectuer un tri dans ce colossal volume prélevé: quantifier les individus, les mesurer, définir et nommer les différentes espèces...
Un travail de fourmi, reposant sur les épaules de la technicienne Corinne Desnos. "La technique d’analyse traditionnelle, c’est de mettre une partie du plancton sous un microscope pour classer tout ça. En 2010, nous avons développé un scanner étanche qui extrait toutes les images d’un prélèvement. Puis, nous avons créé un outil d’intelligence artificielle qui nous suggère une première identification de l’espèce", détaille Jean-Olivier Irisson.
Les yeux des quelque 13.000 gamers inscrits sur Play for Plankton complètent désormais ce tableau. "Nous avons livré à l’équipe de la Française des jeux 474.000 images, soit deux années de prélèvement: 2021 et 2022. En s’amusant, les joueurs en ont déjà trié 182.000. Nous récupérons ensuite ces données sous forme de tableau et Corinne opère une vérification, cela lui fait un premier filtre", détaille le chercheur.
Et, bonne nouvelle, le cerveau humain n’est pas encore dépassé par la machine: "D’habitude, avec nos outils d’IA, on obtient des résultats juste entre 75 et 80%. Pour l’instant, les joueurs sont meilleurs de quelques pourcents de plus", glisse le scientifique.
Un puissant accélérateur de sensibilisation
Mais là n’est pas l’unique intérêt de Play for plankton... Car, sans avoir l’air d’y toucher, le joueur-trieur, dans sa quête, glane aussi dans ses filets de nombreuses informations scientifiques. Passé le niveau 3, on apprend, par exemple, que "l’augmentation des émissions de CO2 acidifie les océans" et que "cela nuit au développement des planctons qui captent alors moins de CO2".
À collectionner: des anecdotes mais aussi des fiches informatives sur chaque espèce, rédigées par Denys Altukhov, assistant ingénieur ukrainien spécialiste du plancton, réfugié de guerre à Villefranche. "Au total, 17.000 fiches ont déjà été lues sur l’appli", recense la Française des jeux.
"Cela dépasse très largement ce qu’on peut faire seuls en termes de communication, s’enthousiasme Jean-Olivier Irisson. Au sein du labo, nous avons un département sensibilisation mais les ordres de grandeur ne sont pas comparables. Les jours de Fête de la science, on touche 300 personnes..."
Le scientifique en a d’ailleurs fait l’expérience chez lui, avec son fils de 13 ans, fan de jeux vidéo et bêta testeur n° 1 de Play for plankton. "Lui s’est surtout piqué au jeu pour franchir les niveaux et récupérer le maximum de badges. Mais c’est arrivé qu’il vienne me partager une info qu’il avait apprise en débloquant une anecdote. Ça, c’est mon badge à moi!", sourit le papa.
Des améliorations à venir
Envie de rejoindre cette aventure ludique de sciences participatives? L’application, qui sera bientôt améliorée, est téléchargeable gratuitement. Seul bémol: pas toujours évident de s’y retrouver dans ces 50 nuances de micro-organismes à trier. Mais les paires d’yeux les mieux aiguisés devraient pouvoir contribuer à faire avancer la recherche. Alors, à vous de jouer!
Le jeu Play for plankton est disponible gratuitement sur l’App store, Google Play et Androïd.
Liens
App Store iOS https://apps.apple.com/fr/app/play-for-plankton/id6453474669
Google Play Store https://play.google.com/store/apps/details?id=io.Blackfoot.PlayForPlankton&hl=fr
Site de l'association Forêts Sauvages
L'ASPAS est une association reconnue d’utilité publique et 100 % indépendante. Une exception pour une association de protection de la nature.
Découvert par podcast de cause à effet https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/de-cause-a-effets-le-magazine-de-l-environnement/au-nom-de-jane-goodall-9211233
C’est une phase de test qui pourrait avoir un sérieux retentissement à l’échelle nationale. Hier matin, la Ville de Cannes a présenté une solution technique innovante en termes d’écologie pour ses serres municipales, situées dans la basse vallée de la Siagne: l’installation de panneaux photovoltaïques afin de renforcer leur autonomie énergétique. Le principe? Il repose sur deux piliers.
D’abord, la pose de panneaux photovoltaïques souples et légers sur un bâtiment qui, d’ordinaire, n’aurait certainement pas supporté des panneaux traditionnels. "Cette solution pourrait être développée sur n’importe quel bâtiment, indique le conducteur des opérations des énergies renouvelables de la Ville. Le gros intérêt repose sur le poids: des bâtiments qui n’ont pas la capacité portante d’accueillir une surcharge en module photovoltaïque traditionnel pourraient quand même être équipés de panneaux photovoltaïques puisque ces derniers peuvent être facilement collés sur des toitures existantes."
Une économie de 8.000€/an
Ensuite, le fait de développer une solution en autoconsommation qui va permettre de réaliser de sacrées économies. "Nous allons compenser une partie des consommations électriques du site, à la fois du bâtiment, des espaces verts et des serres, donc nous allons couvrir 35% des besoins en consommation d’électricité du site, reprend Valentin Vogel. La totalité de la production photovoltaïque produite localement est injectée sur le réseau local, ce qui va nous permettre de compenser la consommation électrique du site et de générer une économie d’un tiers de facture." Concrètement, pour la serre en question, la "numéro 6", l’économie annuelle estimée est de 8.000 euros par an.
L’autre avantage de cette installation? Un partage d’énergie entre différents sites producteurs et sites consommateurs, via le réseau public de distribution d’électricité. Tout cela rendu possible grâce à l’ensoleillement exceptionnel de Cannes.
"Un double objectif"
"Les serres municipales sont situées dans un lieu exposé au soleil, confirme le maire David Lisnard. Les panneaux photovoltaïques ne créent pas de trouble esthétique et ne nécessitent pas de travaux d’infrastructure qui auraient été plus longs, plus chers et plus disgracieux. En outre, la production a un double objectif: écologique d’une part, grâce à la production d’énergie renouvelable et décarbonée, et économique d’autre part puisque lorsqu’on est en surplus de production par rapport à la serre, on peut répartir l’excédent de production sur d’autres sites municipaux. C’est une approche globale pour progresser en autonomie énergétique et produire du décarboné."
Pour ce projet, 204m² de panneaux photovoltaïques ont été installés sur cette serre numéro 6, pour une puissance électrique maximale de 22 kWc. Le montant total de l’opération s’élève à 179.569 euros, subventionné à hauteur de 66% du montant (118.878 euros) par le Département.
D’autres projets, comme celui-ci, pourraient voir le jour dans les mois qui viennent, au parking du cimetière Abadie 2, ou encore entre l’espace Ranguin et Saint-Exupéry, et la salle des Arlucs et le gymnase des Mûriers.
"Si vous pensez que pour résoudre un problème de rats, il suffit d’adopter un chat, alors c’est que vous n’avez jamais essayé."
Ce vétérinaire qui exerce à Nice est catégorique: "Le chat, surtout quand il est domestique, n’est pas du tout le prédateur du rat. C’est même risqué pour lui". On vous dit pourquoi.
Le rat n’a rien à voir avec une souris
D’abord, le chat est prédateur de la souris, pas du rat.
La gueule du chat permet d’attraper les souris facilement puisque celle-ci est généralement très petite (- de 10cm). Et la souris n’a aucun moyen de défense, à part la fuite!
C’est autre chose pour le rat. "Son gabarit est beaucoup plus imposant, plus du double. Et à l’inverse de la souris, il se défend, il est plus agressif et n’hésitera pas à sauter sur le chat pour le griffer ou le mordre."
Pour rappel, le rat possède 2 incisives supérieures d’environ 4 mm de longs, ainsi que de 2 incisives inférieures de 7 mm de longs et des griffes affûtées sur chacune de ses 4 pattes.
L’autre raison, c’est que le chat domestique, surtout quand il est bien nourri, a perdu au fil de l’évolution son instinct de chasse, même si certains rapportent quelques petits oiseaux.
Les vrais prédateurs du rat sont: l’homme, la buse, la chouette, le hibou, le furet, le serpent, la fouine, le renard. "Il s’agit principalement d’animaux sauvages, non domestiqués par l’homme qui ont conservé leur instinct de chasse, ce qui leur sert à se nourrir."
Parfois impressionnant mais le plus souvent bénin, un saignement de nez se traite à l’aide d’une simple compression. Et, contrairement à une idée reçue, sans pencher la tête en arrière !
Le saignement de nez (épistaxis en langage médical) concerne, dans 90 % des cas, la « tache vasculaire », cette zone située sur la cloison nasale, en avant, où différentes petites artères se rejoignent entre elles. Le saignement est le plus souvent sans gravité et peut facilement être maîtrisé. Ne pas pencher la tête en arrière est une priorité, car l’écoulement de sang continuerait dans la gorge, avec une gêne, une impression de gorge sèche, un goût métallique, des nausées, voire des vomissements. On garde la tête droite, on peut aussi la pencher légèrement vers l’avant, avec un mouchoir à proximité pour éviter les taches.
Comprimer
Pour arrêter tout saignement, il faut comprimer la plaie. Pour le saignement du nez, c’est la même chose. On se mouche doucement une première fois au-dessus de l’évier ou du lavabo pour éliminer des caillots qui entretiennent le saignement, puis on comprime fermement la cloison nasale. Cela implique d’appuyer sur les deux narines jusqu’en haut du nez avec deux doigts, par exemple les deux index. Si on ne comprime que la narine qui saigne, la compression peut être insuffisante, car la cloison nasale, un cartilage souple, se déforme aisément. La compression doit durer dans l’idéal 10 minutes – et c’est long. Au bout de 5 minutes environ, un nouveau mouchage, qui ne sera pas trop énergique, est utile pour évacuer les caillots formés qui peuvent faire durer le saignement. Puis on effectue une nouvelle compression de 5 minutes. Le saignement est alors arrêté. On n’oubliera pas, évidemment, de respirer par la bouche durant tout ce temps ! En complément, on peut appliquer du froid qui permettra la constriction des vaisseaux. Cette application se fera en comprimant le nez avec un gant de toilette ou un linge mouillé en utilisant l’eau la plus froide possible.
Mèche ou pas mèche ?
Introduire une mèche dans les fosses nasales est efficace, mais il faut maîtriser la technique. Le méchage fait à la maison, qui consiste à introduire dans la narine du coton ou un mouchoir roulés en cône, est à éviter. En effet, il comporte deux risques : déclencher un nouveau saignement en retirant la croûte en même temps que la mèche ; être la cause d’une infection si la mèche est laissée trop longtemps. Devant un saignement qui ne s’arrête pas, un professionnel de santé pourra effectuer un méchage avec des mèches spéciales, résorbables ou enduites de vaseline. À noter : dans tous les cas, les pommades hémostatiques n’ont pas d’intérêt.
Et si c’est plus grave ?
Si vous prenez de l’aspirine ou un anticoagulant, le principe est le même à ce détail près : la compression doit être beaucoup plus longue, au moins 20 minutes, voire plus. Il faut savoir que l’aspirine augmente le temps de saignement jusqu’à 7 à 10 jours après la dernière prise.
Si le saignement persiste ou reprend malgré la manœuvre décrite ci-dessus, s’il coule dans la gorge malgré la tête en avant, s’il se produit des deux narines en même temps, s’il s’accompagne de douleurs de tête, de fièvre, de vertiges ou d’autres symptômes généraux, mieux vaut appeler le 15 pour avoir un avis en urgence.
Si les saignements récidivent régulièrement du même côté, au moindre traumatisme, voire spontanément (en cas de fortes chaleurs ou dans la nuit, par exemple), il est utile de consulter un médecin ORL. Il examinera les fosses nasales et pourra procéder à une cautérisation de la tache vasculaire, devenue trop fragile.
"J’ai envie que la montagne reste belle": depuis Cannes, elle s’engage pour nos sommets - Nice-Matin
Véronique Abadie est encadrante fédérale bénévole en montagne pour le Club alpin français et, à ce titre, responsable de la commission Milieu montagnard, ouverte jeudi 3 octobre dernier pour ce qui est de l’antenne cannoise du club. Une commission dont le but est de "garantir que les pratiques en montagne soient compatibles avec la préservation de la nature et qu’elles se déroulent dans le cadre de respect et de protection des écosystèmes montagnards". Ce jeudi, elle a organisé "une soirée patous", en partenariat avec l’association France nature environnement, "sur les bons comportements à adopter lors des rencontres avec des troupeaux de moutons gardés par des chiens de protection pour une cohabitation apaisée en montagne".
C’est quoi, cette commission?
Quand la fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM) s’est fondée en 1874, l’idée était de mettre l’accent sur la connaissance du milieu montagneux et le souci d’en faciliter l’accès. Ne s’agissant pas que d’un aspect sportif, l’état avait à cœur que l’on partage nos connaissances, sachant qu’il nous subventionnait. Le milieu montagnard étant au cœur de nos pratiques, une commission a donc été créée en 1976. Plus concrètement, il s’agissait de créer un socle commun entre les adhérents, les clubs, les comités territoriaux et la FFCAM.
Pourquoi ça n’existait pas avant à Cannes?
Je l’ai récemment proposé en comité directeur, ça a été accepté et on m’a demandé de chapeauter le projet. Ça n’existait pas car tout cela, c’est du bénévolat. Et pour que la synergie prenne, il faut des bonnes volontés. Je me suis saisie du sujet parce que la commission est dédiée à la protection, la sensibilisation et la gestion durable des environnements montagnards. Je me suis réinvestie il y a quelques années dans l’association. J’ai envie que la montagne reste belle. J’essaie humblement d’apporter ma contribution.
Quels sont vos objectifs?
Sensibiliser, car il faut que les gens prennent conscience de l’urgence climatique et de la protection nécessaire de la biodiversité. Il faut pour cela former et sensibiliser les adhérents pour leur permettre d’agir. Le but est aussi de garantir une bonne stratégie d’accès à l’espace de nos pratiques sportives, d’accompagner, soutenir et partager toutes les initiatives qui permettront aux adhérents des clubs montagnards de continuer leur pratique sportive tout en protégeant le milieu dans lequel ils évoluent. C’est en ce sens que le label Cimes sera à partir de l’année prochaine décerné aux clubs et comités qui sont investis dans ce sens. La FFCAM va aussi créer un brevet afin de former les encadrants à ces missions.
Vous êtes toute seule pour piloter cette commission?
Pour le moment, oui, mais je suis preneuse de toutes les bonnes volontés qui souhaiteraient me rejoindre et m’accompagner, sachant qu’il faut être adhérent. C’est un engagement de continuer à partir en montagne tout en étant le moins impactant possible. Donc comment limiter notre impact sur le climat? Je pense qu’on peut protéger ce que l’on aime et nous émerveiller dans le même temps. Si nous faisons tous quelque chose, on peut avoir une influence.
C’est quoi, cette "soirée" sur les patous, qui était organisée ce jeudi?
C’était l’opportunité, avec l’association France nature environnement, de sensibiliser sur les bons gestes à adopter quand on rencontre des patous, ces fameux chiens de troupeaux de moutons qui occasionnent parfois des morsures et des attaques sur des promeneurs car certains ne savent pas comment agir. Or, ces chiens sont très importants pour limiter la prédation du loup.
L’année dernière, Giacomo Saccone déposait un brevet pour protéger son invention: un procédé qui permet de rafraîchir la température du corps. Une pompe à chaleur intégrée à du textile. En effet, grâce à un batterie d’une autonomie de 4 ou 5 heures qui alimente 16 capteurs très discrets (rectangles blancs très fins), la température captée est transformée en fraîcheur (ou chaleur), en 20 secondes à peine. Une sorte de climatiseur que l’on porte sur soi car ces capteurs sont incorporés à l’intérieur de gilets faciles à porter, pesant tout juste 1,7kg.
En 2023 donc, Giacomo Saccone fonde Tethys, basée aujourd’hui sur la technopole de Sophia Antipolis et déjà, la petite startup a tout d’une grande. De plus en plus d’industries s’intéressent à sa technologie. Lesquelles? "Pour l’heure, nous travaillons avec de très grands groupes, explique le gérant, des sociétés de plus de 40.000 salariés." La SNCF pour ses employés chargés de la maintenance des voies ferrées en plein été; GSF, pour ses agents de propreté qui officient dans des verreries par exemple; La Poste et son personnel qui travaille dans de grands entrepôts sans climatiseurs, etc.
Premier en Europe
"Nous sommes en phase de test avec Colas, ArcelorMittal, Framatome, car ces industries aussi ont besoin de notre technologie." Épaulé de six collaborateurs, Giacomo Saccone, diplômé du CEA Paris Saclay, du MIT Boston et un temps salarié chez Thales Alenia Space à Cannes, explique avoir développé "le plus petit circuit fluidique thermodynamique d’Europe jamais réalisé".
Conçu à Sophia, fabriqué en France auprès de sept ESAT et trois partenaires industriels, ce circuit, intégré dans du textile, a également séduit la Police municipale de Mandelieu-la-Napoule. "Nous avons réussi à intégrer notre technologie dans les gilets pare-balles. Il faut maintenant passer les tests certifiant que le produit a toujours le même niveau de sécurité quand on tire dessus."
Tethys dans l’espace?
Pour l’heure, Tethys devrait produire 4.000 pièces en 2025 et vise les 10.000 par an "le plus vite possible", sourit le dirigeant qui est en contact avec l’ESA [Agence spatiale européenne, ndlr] et prépare des combinaisons spatiales extravéhiculaires. "Chaque lanceur de fusée propose ses équipements et le jour où un lanceur français ou européen est prêt, ce sera bien d’avoir nos propres combinaisons [ce qui n’est pas le cas pour l’instant, ndlr] plutôt que de les acheter aux Américains ou aux Russes.
Si la startup n’est pas encore rentable, son dirigeant est confiant. "Nous avons reçu des aides de Bpifrance, des incubateurs Provence Côte d’Azur et ESA BIC [Incubateur de startups ayant un lien avec le spatial, ndlr]. Je procède par augmentation de capital et là nous affichons 100 kE de capital. Les banques sont rassurées et prêtent plus facilement. Nous avons également des discussions ouvertes avec des family office pour ouvrir le capital..." A suivre donc pour la startup qui souhaite bénéficier d’un stockage important afin de répondre rapidement aux commandes à venir.
Effets désirables!
Car le gilet Tethys rhabille déjà nombre d’entreprises. Notamment parce qu’au-delà de sa technologie, les conséquences du rafraîchissement des salariés qui l’utilisent sont réelles. "Il a été prouvé que cela augmentait la productivité, baissait le coût opérationnel et baissait les risques d’accidents liés au stress thermique, explique Giacomo Saccone. Il est question d’un gain de 6.000 euros par an par salarié." Tethys compte bien démocratiser le produit et le rendre accessible aux TPE/PME qui en auraient l’utilité. 500 euros la pièce par an pour un produit qui rafraîchit ou réchauffe grâce à un potentiomètre permettant de régler la température. De même, chaque gilet Tethys est personnalisable "en fonction de l’activité des salariés, on peut déplacer certains capteurs pour faciliter la mobilité du corps".
Un véritable vent de fraîcheur sur la Tech!